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"Nearly all men can stand adversity, but if you want to test a man's character, give him power."

Emhyr Luthor
Civil Super
Emhyr Luthor
Messages : 5
Date d'inscription : 12/03/2019
Kagetane Hiruko
EMHYR LUTHOR
Nom : Luthor
Prénom : Emhyr
Age : 40 ans, et toujours aussi beau gosse. Eh, pas de fausse modestie.
Groupe : Super Civil
Situation maritale : Célibataire
Métier : Super à la retraite, Directeur de la Luthor Corporation et ses nombreuses filiales, ainsi que de la Cythrawl University, école pour Supers.
Nom de super : N/A
Etc : → Maintenant très largement connu au sein de New Heaven, Emhyr n’a jamais particulièrement voulu être célèbre, répugnant simplement le crime. Il utilise maintenant cette popularité pour faire le bien autour de lui.
→ Non fumeur, il ne boit de plus que très peu toujours dans cette optique de toujours rester maître de lui-même.
→ En soirée, il est ce type adossé au mur se contentant de bouger le pied en rythme et de discuter. Cependant les quelques fois où il accepte de danser -ce qui arrive toujours les rares fois où on le fait boire suffisamment-, il montre de sérieux moves !
→ Il n’a pas une libido très développée, ne montrant qu’assez peu d’intérêt pour la séduction et le pan-pan boum-boum. Ce n’est pas qu’il n’a pas d’envie, mais plutôt qu’il a trop à faire pour s’occuper d’un plaisir aussi futile.
→ Depuis la trahison de Surhomme, il est constamment sur ses gardes, ayant développé une prudence quasi paranoïaque.
→ Emhyr a les iris naturellement dorés depuis sa naissance, cela ne fait pas partie de ses pouvoirs mais est dû à sa génétique. Il fait partie des 0,01% chanceux sur cette planète à avoir ce regard si envoûtant !
→ Enfant, il a déjà fait oublier leurs cours à des élèves qu’il n’aimait pas, comme test pour ses pouvoirs. Les voir balbutier devant les professeurs était hilarant.
→ A partir de la moitié du Collège, il a commencé à avoir des soucis avec ses professeurs car il avait tendance à les contredire sur certains points, notamment lorsque des choses erronées étaient apprises aux élèves pour simplifier les choses, une politique qu’il n’appréciait guère. De plus, il aimait les débats houleux et les contredisait dès qu’il pensait que les enseignements étaient trop orientés, comme en Histoire où il les faisait débattre sur les Libertés et la véracité historique.
Psychologie

Le grand masqué est quelqu’un de réfléchi, très calculateur et critique. Il a été élevé ainsi et a donc l’habitude d’utiliser sa tête en toutes circonstances, avant chaque acte. Ses mots sont par conséquent généralement pesés et choisis. Ne croyant pas en la chance mais connaissant les probabilités, il pèse le pour et le contre avant d’agir, que ce soit dans sa vie personnelle, au sein de son entreprise ou en allant casser du super vilain.
Cependant, contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant ceci, il ne se repose pas uniquement sur son intellect et est au contraire quelqu’un de très pragmatique. Il considère que l’action concrète est on ne peut plus importante, et que l’intelligence doit avoir comme fin de telles actions et non la simple accumulation de connaissances sans rien en faire. Il veut que ses actions soient concrète, efficaces et ancrées dans la Réalité. Quand il a un objectif ou un rêve, il ne s’imagine pas des scénarios inimaginables et farfelus mais essaie de les mettre en contexte dans le réel afin de les réaliser.
Toujours en rapport avec sa tendance à toujours réfléchir, Emhyr a apprit à être maître de ses émotions en quasi-toutes circonstances. Il joue très bien la comédie ce qui lui a bien servi au cours de sa vie. C’est pour cette raison, pour ne jamais rien laisser paraître de ses émotions et de sa psyché, qu’il s’est mit à porter un masque au cas où son visage le trahirait.
Philosophiquement il se rapprocherait du Stoïcisme, pensant que le bonheur et la prospérité de l’humanité ne sont pas des choses impossibles mais nécessitent qu’elle combatte ce sur quoi elle peut lutter, unie. Philanthrope, il aime profondément le genre humain et souhaite de tout cœur l’aider du mieux qu’il peut à le faire évoluer, persuadé que c’est une chose possible avec beaucoup d’effort. C’est d’ailleurs un travailleur acharné, s’étant toujours battu tout au long de sa vie, étudiant sans relâche malgré un cadre aisé de famille riche. Ou plutôt, grâce à ce cadre aisé de famille riche.
Très protecteur, Emhyr a tendance à s’attacher aux personnes dont il s’occupe, qu’il soit lié avec celles-ci par le sang ou non. Ainsi, même s’il peut parfois être très sévère avec eux toujours dans cette envie de les pousser vers le haut, il lui arrive d’avoir une position assez paternaliste avec ses élèves à Cythrawl, souhaitant sincèrement le meilleur pour eux, leur avenir, et celui du Monde dans lequel ils grandiront. Même si en terme de travail c’est une bête de somme, il lui arrive de décompresser et lorsqu’il n’est plus la tête dans son entreprise, son école ou ses super-vilains, c’est une personne très accessible et ouverte avec laquelle il est aisé de parler, de tout comme de rien.
Physique

Emhyr est un homme de grande taille, mesurant 1m90 avec une morphologie assez fine surtout au niveau des jambes, renforçant cette impression de grandeur, d’homme immense. Il a en fait un poids assez moyen avec ses 80 kilogrammes. Il va sans dire que rien qu’avec cette taille, c’est une personne que l’on remarque assez facilement dans une foule, et cette observation va gagner en véracité à mesure de la description.
S’il ne portait pas ses vêtements habituels, qui seront décrits plus tard et sont très voyants, ce que l’on remarquerait en premier chez lui sont ses yeux. Emhyr possède de grands yeux très atypiques, aux iris dorés, souvent qualifiés d’envoûtants. Ils sont de plus très expressifs, le bougre étant capable de faire passer mille et un messages rien qu’avec son regard. Un vrai atout avec les femmes, s’il était le genre à collectionner les conquêtes.
Son visage quant à lui arbore des traits eux aussi très fins, avec un petit nez et de fines lèvres, sous des orbites peu enfoncés. Ses yeux, eux, sont grands et surmontés par des sourcils, encore une fois, fins. Ses cheveux entre le brun clair et le platiné sont toujours parfaitement coiffés vers l’arrière, donnant de la largeur à son front ainsi dégagé.
Passons maintenant à ses vêtements. Sir Luthor porte en règle général des costumes élégants aux couleurs assez flashy, alliant la délicatesse des smoking avec l’extravagance de couleurs très voyante. Sa tenue préféré est composée d’une chemise blanche et d’une veste rouge au grand col en V violet, se terminant en une queue de pie sur un pantalon d’un rouge plus sombre. Le tout est surmonté d’un petit nœud papillon sobre, noir. Sur sa tête trône un haut-de-forme de la même couleur, entouré à sa base d’une grande bande rouge.
Terminons par ce qui se remarque le plus en le croisant dans la rue, ce qui permet de le reconnaître parmi tout, son masque. Sur son visage, Emhyr porte quasiment en permanence un masque d’un blanc immaculé affichant un grand sourire impassible tel le fameux symbole de la comédie théâtrale et parfaisant cette allure inimitable, reconnaissable entre toutes. Les fentes lui servant à voir sont de larges arc de cercle vers le haut, ajoutant à cet air de clown moqueur.
Histoire

L’homme élégamment habillé se leva, son enregistreur à la main, et ôta de son visage ce sourire figé qui faisait maintenant partie de ses marques de fabrique. Après l’avoir posé à plat sur son bureau, il alluma le petit gadget.

Ceci constituera mes premières notes pour mon a future autobiographie. Je résumerai dans un premier temps ma vie dans les grandes lignes. En effet, si au crépuscule de ma vie mon histoire doit être contée, je préfère qu’elle le soit par moi.
Commençons donc par le commencement. Emhyr Luthor, fils de Lucius et Selina Luthor, est né le 21 Juillet 2010. Emhyr signifiant Dirigeant en Gallois (je possède des origines galloises), il semblerait que j’étais dès ma naissance destiné à un grand avenir, ou alors que mes parents avaient simplement de grands espoirs en ma personne. Étant en effet fils unique, il est compréhensible que je n’ai pas manqué d’amour parental, malgré les plannings assez serrés de mes deux parents. Ma mère étant tireuse d’élite dans l’armée américaine et mon père directeur de la grande entreprise technologique bien nommée Luthor Corp , il n’était pas toujours facile pour eux d’être présents.
C’est cependant bien mon paternel qui parvint le plus à être là pour moi, ce qui mena à une très grande proximité avec celui-ci depuis mon plus jeune âge. Ma mère était elle souvent envoyée en mission aux quatre coins du globe, c’est donc lui qui décida de mettre dans une école publique et non privé malgré nos grands moyens financiers. Il estimait que de cette manière je serais plus ouvert au monde, moins stupide malgré ce que les écoles privées pouvaient prétendre. Les institutions publiques me permettraient de rencontrer tout type de personne sans distinction de leur statut social et m’apprendrait la tolérance. Et comme souvent, mon paternel avait raison.

Très vite, on me découvrit une intelligence supérieure à la moyenne dès mon plus jeune âge, soit en fin de maternelle. Après avoir hésité à me placer dans des écoles spécialisées afin de cultiver mes talents, Père changea finalement d’avis, stipulant que mon « capital intellectuel ne devrait pas profiter uniquement à des élites et au Gouvernement », un avis que je comprendrais et partagerait seulement bien plus tard bien sûr, ce genre de choses échappant à ma compréhension à l’époque.
C’est donc ainsi qu’en plus de mes cours normaux qui n’étaient pas du tout un challenge pour moi, Père fit venir des professeurs particuliers afin de me faire prendre de l’avance sur le programme, année après année, lorsqu’il ne décidait pas de lui-même me faire cours sur son temps libre. Les mathématiques et la gestion d’entreprise est ce qu’il s’efforçait le plus à m’inculquer, choisissant avec précision ses mots afin d’adapter ses enseignements à mon jeune âge, enseignements qu’il compliquera au fur et à mesure que je grandirais. « Il n’est jamais trop tôt pour apprendre », se plaisait-il à dire. Une philosophie que je partage totalement.

J’étais au Collège lorsque les fameux pouvoirs firent surface un peu partout sur la surface du globe. Je me souviens des discussions entre élèves, dans la cour de récréation, entre ceux qui trouvaient ça génial et sautaient de joie des étoiles plein les yeux, et ceux qui se lamentaient d’avoir perdu un proche à l’autre bout du monde à cause d’une personne folle maniant telle ou telle capacité en tant qu’arme mortelle. Pour ma part, j’étais à l’époque bien plus mitigé. Je n’avais ni étoiles ni larmes visibles sur mon visage. J’essayais de réfléchir sur la situation comme Père le voulait souvent. Je me souviens être à l’époque venu à la conclusion qu’il y aurait probablement plus de personnes usant de ces pouvoirs pour leur propre intérêt que d’être présents pour les en empêcher. A ça s’ajoutait les armées et les Gouvernements, ces fameuses élites dont mes parents m’avaient peu à peu appris à me méfier, qui en mettaient déjà par dizaines sous les verrous.
Cependant, il y avait bien autre chose que je dissimulais à mes amis de l’époque, à mes petits camarades de classe: personne ne s’imaginait que je possédais moi aussi de telles capacités. En effet, mon petit pouvoir à moi ne s’accompagnait pas de changements physiques majeurs, mes iris dorés étant en ma possession depuis ma naissance, et était donc bien simple à dissimuler. J’étais capable de faire oublier certaines choses à certaines personnes, de toucher au cerveau humain afin de légèrement le reconfigurer en somme. Il me suffisait de savoir avec une grande précisions ce que je voulais faire sombrer et de toucher la personne concernée. Et si ce pouvoir m’était bien pratique pour éviter des soucis les quelque fois où l’on me surprit à me battre, je savais que je pouvais, d’une façon ou d’une autre, faire plus avec celui-ci. Que je devais, faire plus.

Lorsque ma langue se délia enfin et que je parvins à en parler à mon Père, il m’ordonna de garder cela secret, de n’en parler à personne, car à l’époque la possession de tels pouvoirs était encore quelque chose de choquant, de dangereux et devait être maîtrisé. C’est ensemble que nous décidâmes de cultiver mes pouvoirs en plus de mon mental. Nous gardâmes notre plan secret, sans un dire un mot à Mère, et il me laissa lui retirer quelques souvenirs, avec des protocoles très précis définis à l’avance dans une rigueur Scientifique, avec tests et témoins en ne faisant varier qu’une variable à la fois. Ces très nombreux tests nous permirent de connaître mes capacités plus amplement, avec ses possibilités mais aussi ses limites. Je ne savais pas, à l’époque, que ces tests auraient plus tard des conséquences tragiques.
Entre gestion d’entreprise, tests et parties d’échec -un jeu dont il m’avait appris les rouages et que nous adorions-, cette période de ma vie était paisible. Père me demandait de plus en plus mon avis sur certaines affaires de l’entreprise familiale, croyant avec ferveur en mes capacités. Nous réfléchissions ensemble et il prenait mon jugement en compte, ce qui me faisait extrêmement plaisir. Il était le seul à ne pas me sous-estimer à cause de mon jeune âge. Nous étions désormais Père et Fils, mais aussi associés. Le jour où je pris conscience de cela fut l’un des plus heureux de mon existence. Certains employés prirent connaissance de ce fait et cela devint une raillerie discrète parmi certains d’entre eux. Ils pensaient que Père était fou de me laisser agir si librement sur tant d’affaires importantes, et pensaient que je le menais par le bout du nez. J’appris bien plus tard que certains d’entre eux regrettèrent amèrement leurs paroles.
C’est d’ailleurs à cette époque, lors de mon apprentissage pour être un bon associé aux côtés de mon Père, que je me mis peu à peu à porter des masques. On me disait en effet souvent qu’en entreprise comme dans la vie, les apparences étaient très importantes, qu’il fallait savoir pouvoir être maître de son visage, son corps et ses émotions. Et si m’inculquer une telle maîtrise de soi était bien entendu une nécessessité, je trouvais bien plus pratique le port d’un visage qui ne varierait jamais, quelque soit la situation. On pourrait trouver cette réflexion étrange, mais elle faisait et fait toujours sens selon moi.

Nous jouions aux échecs, comme souvent, le jour où Père reçu un important coup de fil, venant d’un scientifique travaillant dans une entreprise pharmaceutique nous appartenant. Un certain docteur Earnhardt, si mes souvenirs sont bons. Et ils le sont. Il avait les preuves d’horribles exactions commises de manière très organisée sur de jeunes supers enlevés ou achetés à leurs familles aux quatre coins du monde, dans des endroits où cela passerait inaperçu. Il voulait révéler ces dossiers choquants au Monde, leur faire comprendre qu’il était intolérable de faire de telles choses, mais avait peur d’être mit au silence, et demandait notre protection, sachant que nous n’avions rien à voir avec cela. Père m’expliqua la situation comme à son habitude, et nous décidâmes sans hésiter de mettre fin à ces horreurs. Cette affaire fut réglée en quelque coups de fils, la libération de toutes ces personnes ayant été ordonnée, mais restait le problème de la réputation de notre entreprise, qui risquait très sérieusement d’être entachée par tous les dossiers découverts par ce docteur et risquant d’être révélés. Père parvint à le convaincre de nous les confier pour qu’il n’ai pas de soucis, et me demanda d’en profiter pour lui enlever tout souvenir de ces preuves compromettantes, afin que nous puissions gérer la communication nous même à ce sujet, en calmant les ardeurs des libérés par exemple.
J’avais du mal à dire non à mon paternel, ainsi j’acceptai et me rendit dans ce laboratoire le jour des libérations. Les salles blanches immaculées, remplies de tubes à essais et bocaux renfermant des liquides de toutes les couleurs, étaient fascinantes. Un lieu où il était possible d’appréhender le fonctionnement du Monde. Le voir ainsi, propre et rangé, presque féerique, ne laissait pas présager des horreurs qui avaient pu s’y dérouler encore quelque jours auparavant. Les scientifiques en bouse blanche que je pouvais croiser me saluaient poliment avec de grands sourires, tels des hypocrites. Certains faisaient preuve d’encore plus de zèle et de cran en allant jusqu’à me demander des nouvelles de mon père, plaçant discrètement leur nom au passage en espérant sans doute pouvoir entrer ainsi dans ses bonnes grâces. Ils me dégoûtaient. Je me fis donc un plaisir plus tard de transmettre leur nom, et demanda à Père de trouver des excuses afin de les mettre tous à la porte, ce qu’il fit sans trop de soucis. Bon débarras.

Le docteur Earnhardt me confia les dossiers confidentiels, avant de me serrer la main pour me remercier de notre aide. Quelques instants plus tard, il ne se souvenait plus de ces documents et je pus les faire disparaître dans une broyeuse d’une salle adjacente. J’avais aidé l’entreprise. Nous n’étions pas au courant pour ses exactions, et les coupables allaient être punis. Nous voulions juste limiter les dégâts pour Luthor Corp, qui devait continuer d’exister à tout prix. Je le savais, mais je me sentais affreusement mal pour avoir ainsi manipulé cet homme ainsi que l’opinion publique, d’une certaine manière. Père m’avait appris à être critique, et je ne pouvais pas juste accepter ce que je venais de faire. Ce que j’avais fait n’étais peut-être pas mal, mais… ce n’était pas bien, pas moral non plus. Et je le savais. C’était la première fois que je me sentais ainsi. La première fois que je décidai de choisir « le moindre mal ».

En me dirigeant vers la sortie, mon regard croisa une plaque sur un mur, un numéro de salle. Un numéro que je reconnaissais après avoir consulté les dossiers de l’affaire: c’était celle d’une petite fille achetée à sa famille massacrée de sang froid. Elle n’avait plus de proches mis à part sa sœur elle aussi détenue dans ce centre et avait probablement subi d’horribles expériences visant à découvrir l’origine de ses capacités. Je ne pouvais décemment pas la laisser moisir ici, ce n’était pas correct. Je décidai donc d’ouvrir la porte et lui tendit la main, plongeant mes iris dorés dans ses yeux incertains. Cette action qui ne faisait pas partie de notre plan de base fut l’un des tournants de ma vie. Je venais de tendre la main à Asma Messaoudi, que je n’ai pas besoin de présenter.
Père fut fier de mon acte et prit sans hésiter cette jeune fille, ainsi que sa sœur, sous son aile. Elles rejoignirent mon école et nous devinrent inséparables.

Bien sûr, les pouvoirs étaient l’un de nos sujets de conversation favoris, car c’était une chose qui nous liait profondément, tous les trois. Nous voulions faire quelque chose de bien de nos pouvoirs, aider la veuve et l’orphelin, le petit peuple, être comme ces héros de comics. Et puis mon Père m’avait souvent dit qu’il fallait aider l’humanité lorsqu’il en était possible, que cela faisait sûrement parti de notre mission sur cette Terre. Et nous, nous pensions… non, nous savions que nous en étions capables. Avec trois autres personnes, nous décidâmes de fonder la Ligue de Themis qui au départ était, il faut l’avouer, assez rudimentaire.
C’est cependant bien à cette époque que je découvris une part de mon pouvoir encore inexploré. En utilisant la plasticité cérébrale, j’étais capable d’augmenter de façon impressionnante ma vitesse et ma force. Il me suffisait de me faire oublier des sens inutiles en situation de combat et mon cerveau faisait le reste, réutilisant les zones inutilisés et décuplant ainsi mes autres capacités. Ce genre d’oubli ne pouvant être que temporaire, je finissais par récupérer toutes mes capacités. En me supprimant le toucher, j’étais aussi capable de devenir insensible à la douleur, mais je décidais de ne pas particulièrement utiliser ce pouvoir car il me faisait par conséquent perdre mon instinct de survie, certains réflexes et je devenais incapable de sentir la force de mes coups. De plus, sans douleur, pas d’adrénaline, ce qui pouvait être problématique en situation de combat. Cela me faisait toujours quelque chose en plus dans ma manche.
C’est à cette époque que je me mis à être formé au tir par ma mère, qui considérait que c’était nécessaire pour ma propre sécurité, maintenant que je voulais être un héros. Je me souviens ses larmes lorsqu’elle m’a dit cela. Je me souviens son inquiétude. A compter de ce jour elle cessa de partir en mission et resta à nos côtés. Elle se focalisa sur moi et mon entraînement, et en profita pour rattraper le temps que nous avions perdu. Je dois dire que retrouver ma mère me fit le plus grand bien, ainsi je décidai de passer presque la totalité de mon temps libre avec elle, à cette époque.

Petit à petit, la Ligue prit de l’importance, grâce au bouche à oreille et à de grands coups d’éclats comme des arrestations de super-vilains. De plus en plus de supers nous joignirent. Mon Père décida alors de nous aider financièrement afin que nous soyons capables de nous offrir de vrais locaux, armes et d’éventuels costume comme celui d’Asma, venu tout droit de notre section Recherche et Développement. Il devint ainsi notre premier et principal sponsor. Notre grand projet d’enfants semblant irréalisable, notre chère Ligue, devenait enfin la réunion d’Héros que nous avions rêvé.

C’est à cette période semblant pourtant parfaite que je découvris une part un peu plus sombre de ma personne, enfouie au fond de moi. Un vilain capable de lancer des gerbes de feu directement de son corps s’amusa à incendier un petit village, juste pour son bon plaisir, afin d’avoir des cibles pour tester ses chères capacités. Je me souviens encore aujourd’hui des corps calcinés, des poupées d’enfants sur le sol craquant des maisons détruites et de l’horrible odeur de la chair brûlée. Je fus le premier sur les lieux, et décida d’agir sans attendre l’arrivée de mes camarades car le temps pressait. Grâce à ma vitesse accrue, je fus capable d’esquiver toutes les attaques qu’il m’envoya à la figure. Il faut aussi avouer qu’il n’était, contrairement à moi, pas habitué à se battre avec ses pouvoirs. Il m’attaquait sans relâche, générant des chaleurs telles qu’il parvenait à faire fondre les balles qui le harcelaient. Cependant, je pu remarquer durant le combat qu’il n’était pas capable d’enflammer tout son corps en même temps, laissant certaines parties non protégées lorsqu’il m’attaquait. Il me suffit alors de le forcer à faire fondre mes projectiles face à lui, avant de rapidement le contourner et lui tirer dans le dos. La douleur le fit vaciller et il hurla, son corps redevenant complètement normal. Il me regarda avec de grands yeux ronds lorsqu’il se rendit compte qu’il n’arrivait plus à s’enflammer.
Voilà ce qui arrive, lorsqu’on ne maîtrise pas ses capacités.
Je m’approchai de lui, armes encore à la main. Il tomba à genoux, en larmes, l’optique de la mort le figeant littéralement de peur.
Épargnez-moi ! Je vous en supplie, ne me tuez pas, je ferai tout ce que vous voudrez ! Regardez, je vous connais, je… je vous aiderai même à attraper d’autres vilains si vous le souhaitez, je peux aider votre ligue ! Je ne veux pas mourir monsieur Luthor !
Mon visage masqué se pencha sur le côté alors que je le dévisageai de mes deux billes dorés. Sa lâcheté me dégoûtait. Je n’arrivais pas à concevoir qu’il osait me demander d’épargner sa vie après avoir brûlé vif tant d’innocents et tenté de me tuer. Et maintenant, il m’appelait « monsieur » et me suppliait ? Pitoyable.
Bien… je vais vous donner une première mission d’essai, dans ce cas.
L’homme se releva, le visage illuminé d’espoir, ses yeux encore embués de larmes, et sourit largement.
Tout ce que vous voudrez ! Que dois-je faire Monsieur ?
Mourir. Sur ces mots je l’abattis froidement d’une balle en pleine tête. Bienvenue chez nous.

Suite à cet évènement je me souviens être rentré chez moi en quatrième vitesse et me suis posté face à mon lavabo, attendant en silence. J’avais entendu beaucoup d’histoires sur le corps réagissant instinctivement à la réalisation des première vies prises, notamment en vomissant, et j’avais cru naïvement que cela viendrait d’un coup, un peu lorsque l’on attrape une mauvaise maladie. Je ne compris qu’après quelque minutes passées immobile devant mon miroir que rien ne se passerait. Tout simplement parce que je ne regrettais pas cette vie prise. L’avoir tué ne me faisait pas mal, pas même un peu. J’avais vengé ces familles et empêché une dangereuse personne d’éventuellement réitérer ses actes. Jamais plus elle ne ferait de mal, et c’est tout ce à quoi je pouvais penser. J’avais sommairement exécuté quelqu’un pour la première fois de ma vie… et j’en étais fier.

Un peu plus tard, un événement vint fragiliser notre petite bande de justiciers. L’un d’entre eux, Surhomme, se retourna contre nous et tua Midas. Ainsi nous venions de perdre deux de nos membres fondateurs. C’est Asma qui se chargea de lui en le gelant de la tête aux pieds, un spectacle assez impressionnant je dois bien l’avouer. Ces événements nous démontrèrent que nous étions plus fragiles que nous le pensions, tel un colosse aux pieds d’argile. Déjà à cette époque, je commençais à me demander si j’avais choisi la bonne voie, si être un Super était la meilleure façon que j’avais d’aider l’humanité, comme je l’avais toujours voulu.
Heureusement, une naissance vint un peu ensoleiller notre QG car Asma donna naissance à son enfant, Diya. Et malgré les rumeurs qui fusèrent à cette époque et qui ne ce sont toujours pas calmées, je ne suis pas le géniteur de cet enfant, même si c’est en effet à cette époque que nous nous sommes rapprochés, et mis ensemble. Cet enfant avait beau ne pas être de moi, je fis de mon mieux pour aider celle qui était ma conjointe à l’élever. C’est un peu plus tard que se conclut enfin le projet New Heaven, initié bien avant par des personnes désireuses de créer un Eldorado pour Supers.

Ah, New Heaven, parlons-en. Cette ville est très importante pour moi car elle fait un peu partie de mon héritage. Père a été un acteur capital de cet Eden pour personnes anormales et a fait partie de ses instigateurs. Il a injecté beaucoup de temps et d’argent dans ce projet, et sa technologie a aidé lors de l’amélioration de certaines structures. Yale fut, bien entendu, un autre acteur décisif. Sans eux, un tel projet aurait pu ne jamais voir le jour et je leur en remercie tellement. J’espère sincèrement pouvoir un jour démontrer à toutes ces personnes ma gratitude.
La ligue déménagea donc à New Heaven, conformément au contrat passé avec le Gouvernement des États-Unis lors de son indépendance. C’est à ce moment là que Khadija, la sœur d’Asma, décida de quitter la Ligue. Trois des six membres fondateurs n’étaient plus. Et ce n'était pas fini, car environ 5 ans après notre installation à New Heaven c'est Ignition qui à son tour démissionna. Et j'allais être le prochain.

Cela faisait en effet un moment que je me demandais si être un Héros était réellement ma vocation, si je ne pouvais pas faire plus ailleurs, aux côtés de Père ou en politique par exemple. Et la réponse me vint le jour où mon bien aimé Père périt.
Il décéda des suites d’une tumeur cérébrale aussi fulgurante qu’inarrêtable. Les médecins ne surent dire si le cancer était présent depuis plusieurs années mais invisible ou s’il venait d’apparaître et avait progressé en un éclair. Dans les deux cas, Père n’avait aucune chance de survie. J’ai gardé mon calme lors de l’annonce, contrôlé mes émotions comme il l’aurait voulu. Puis, une fois chez moi, je me souviens m’être littéralement écroulé et avoir pleuré toutes les larmes de mon corps.
Je suis le responsable de la mort de mon Père. Je l’ai immédiatement compris: en utilisant si souvent mes pouvoirs sur lui pour nos tests, effaçant encore et encore certains souvenirs comme nous l’avions convenu, j’avais causé l’apparition d’un cancer contre lequel notre médecine moderne ne pouvait rien. J’avais découvert un nouvel effet de mes capacités, un effet que je ne pourrais jamais utiliser contre des vilains mais qui m’avait coûté un Père. Je compris aussi en faisant diverses examens cérébraux que j’étais vraisemblablement immunisé ou très peu sensible à cet effet.

Mon Père disparu, l’entreprise me revenait de droit. Je décidai donc d’honorer la mémoire et la volonté de celui-ci en prenant les rênes de Luthor Corporation, ses filiales, et les avantages allant avec. J’héritai aussi de certains dossiers confidentiels dont je n’avais jamais entendu parler, et me rendit compte que mon cher paternel était bien plus féroce dans son rôle d’entrepreneur que je ne l’aurais cru. Je découvris en effet nombre de rapports d’espionnage, de listes de secrets sales de grands noms de l’industrie et de contacts plus ou moins douteux. Il semblait prêt à tout pour faire prospérer son bébé et l’utiliser pour aider ceux dans le besoin, comme il le disait souvent. La découverte de ceci me choqua et m’emplit de fierté à la fois, car je le découvris bien plus intelligent et pernicieux que je ne l’avais cru.

Comme je m’en doutais à l’époque, après la mort de Père beaucoup de ses associés et employés décidèrent de me rencontrer. Certains voulaient lécher les bottes du nouveau patron, d’autres souhaitaient s’assurer que je n’avais aucune connaissance de leurs petits secrets répréhensibles. Je montrai un visage des plus souriant et ouvert aux uns, et fit oublier toute trace de listes de secrets aux autres, m’assurant de nouveaux atouts dans ma manche.
Je ne voulais pas décevoir mon géniteur, je ne devais donc pas montrer de signe de faiblesses à mes concurrents et ennemis. Depuis que j’ai hérité de Luthor Corp, je m’efforce de faire prospérer l’affaire et de racheter certaines autres à notre compte afin d’agrandir notre empire. Ma réputation est cependant bien meilleure que celle de feu Lucius, car mes employés et mes ennemis me voient pour la plupart comme quelqu’un de raisonnable et droit, au moins plus que lui. Cela eu le mérite de donner une aura moins sombre à notre entreprise aux yeux de ceux qui la craignaient, depuis qu’elle dirigée par moi.

Je fondai peu après Cythrawl University , il y a deux ans de cela. J’étais, et suis toujours profondément convaincu que l’avenir est dans les pouvoirs ainsi que dans la jeune génération, qu’il faut donc accompagner et guider. Je souhaite une utilisation plus juste et efficace de ces extraordinaires capacités, expliquant la création de cette école qui suscita très rapidement d’excellents retours. Son financement se fait d’une part grâce à certaines aides administratives, l’école étant publique, et d’autre part par les collaborations régulières avec des entreprises et autres écoles raisonnables, à comprendre ici validées par moi-même. Je n’aurais jamais pu créer une telle chose en tant que simple Héros, me confortant dans l’idée qu’être un chef d’entreprise est ce qu’il y a de mieux pour moi et pour cette ville.
Je m’efforce d’ailleurs, depuis que je suis à la tête de Luthor Corp, d’aider New Heaven du mieux que je peux grâce à diverses financements et rénovations. Je suis devenu un acteur principal de ma ville adorée et j’en suis fier. Ce n’est que le début d’ailleurs, j’ai encore tant de projet pour elle et pour mes concitoyens.

***


Emhyr arrêta le petit objet, le reposa et soupira longuement.
C’est un bon début, songea-t-il. Il se servit ensuite un doigt de whisky et s’installa sur sa chaise de bureau, avant de la faire tourner pour être face à la grande vitre lui donnant une vue magnifique sur la ville.
Oui, je le sens… ces prochains temps vont être décisif pour cette cité, et par conséquent pour le Monde. Les Supers sont acceptés, du chemin a été parcouru. Mais peut-on aller encore plus loin ? Peuvent-ils être un exemple pour le reste de l’humanité ? L’avenir nous le dira…
Plongeant dans ses pensées, l’homme but une légère gorgée de sa boisson.
Capacités & équipements
Objet 1: Un 5.7 noir modifié afin de pouvoir comporter des munitions spéciales et être plus ergonomique. Sous le canon, une fine lame rétractable en une pression du pousse a été installée afin d’améliorer le combat au corps à corps. Bien sûr, cette arme est déclarée.
Objet 2 : Le même que le premier mais en platine. Parce que le style, c’est important.
Pouvoir : Toucher apaisant : Emhyr est capable, en touchant une personne, d’effacer certaines choses ancrées dans les replis de son cerveau. Il n’est absolument pas capable de lire à l’intérieur des souvenirs de ses victimes et se doit donc de connaître les détails des choses à faire oublier à ceux-ci afin que cela fonctionne, et le contact physique est obligatoire. Impossible donc de vous faire oublier le numéro de votre mère sans l’avoir en tête. (Mais il a le numéro de la tienne, Micah!)
De plus, il va sans dire qu’il n’est pas possible de vous faire oublier des choses telles que parler une langue ou respirer, l’une étant trop profondément ancrée dans l’esprit et l’autre tenant du réflexe et de l’instinct de survie. Les choses intermédiaires, très ancrées dans le cerveau mais pas au point d’une langue parlée quotidiennement, peuvent être effacées temporairement, de l’ordre de quelques minutes seulement.
Ces capacités peuvent prendre d’un instant à plusieurs secondes en fonction du nombre et de la complexité des choses à effacer, le temps d’exécution est très variable. Et si une ou deux utilisations simples ne l’épuisent pas plus que de raison, l’accumulation et la complexité croissantes de celles-ci peut complètement l’épuiser.

Plasticité cérébrale : Emhyr peut aller plus loin pour ce qui est de son propre cerveau et peut effacer des sens entier de celui-ci. Les zones de son cerveau correspondant à ses autres muscles se reconfigurent bien plus rapidement que la normale et prennent la place vacante et ses autres sens et talents naturels deviennent ainsi plus performants, résultants notamment d’un gain de réflexes et de vitesse. Car inutile de vous dire que le goût peut être complètement inutile en situation de combat. Même pour lui-même, ses sens ne sont pas oubliés définitivement -heureusement !-, et reviennent au bout de plusieurs minutes, souvent accompagnés d’un sévère mal de crâne.

Luthor Corp & Co : Emhyr est le Directeur d’une grande entreprise, pionnière dans la Technologie, avec une branche spécialisée dans le super-héroïsme. Il jouit donc d’une grande fortune méritant d’être mentionnée, ainsi que d’un vaste réseau de contacts et d’informations. Il est aussi de ce fait capable de fournir à lui-même et ses élèves des gadgets les aidant dans leurs missions de combat contre le crime.
Costume : Le Héros retraité ne porte pas vraiment de déguisement de Super, mais son costume tout de rouge, surmonté de son fameux haut de forme noir et de son masque blanc impassible fait maintenant partie de son iconographie très reconnaissable, comme le costume d’un héros.
Derrière l'écran
Pseudo: Antef
Comment nous as tu découvert: Parcequ’Asma a un jour sorti en vocal « Eh j’ai trop envie de faire un forum de Super-Héros » et puis on a dit « Ui. »
Age : J’ai 19 printemps.
Autre chose ? :Abaddon’s next.
Crédits : Euh... google image ?






June Z. Lovecraft
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June Z. Lovecraft
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Trop de badassitude en ce perso D8
Mais maintenant Asma est à moi alors n'essaye même pas de lui faire les yeux doux DD8






Micah N. Blakesley
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Micah N. Blakesley
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Date d'inscription : 05/02/2019
Ohmagad, notre co-fonda se ramène enfin "Nearly all men can stand adversity, but if you want to test a man's character, give him power." 106027162

Tant de haine envers ma personne, à peine arrivé ! (j'aime ça)
Bienvenue parmi nous, badassman-..Je veux dire, Super-j'ai-pas-d'allias-je-suis-trop-badass. Alors comme ça on détient le numéro de la Maman de Micah ? Damn, t'es vraiment vieux en fait !
(Et moi, je peux avoir ton zéro six pour me plaindre d'Asma ?)






Destiny
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Destiny
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Date d'inscription : 09/01/2019
Valide ! Félicitation tu es validé! o/

Je t'invite à aller recenser ton avatar ici, ton alias si tu en as un  ici. Enfin, tu peux aller faire une demande de RP et faire ta fiche de lien. Oh et n'oublie pas d'aller recenser ton pouvoir par cette porte !
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