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 all are gone, the old familiar facesft. Takashi KobayashiLes couloirs de Thémis. Ces longs corridors épurés aux portes closes, avec leur système –franchement emmerdant– d’accès au bypass. Après tout ce temps, Micah réussissait occasionnellement à s’y perdre, parfois à trouver un ascenseur auquel il avait accès, rarement à demander son chemin. Il voyait ses collègues Supers ainsi qu’une poignée d’employés lambda le narguer en se saisissant de leur petite carte magnétique expressément pour disparaître derrière une porte dès qu’il s’approchait de leur périmètre de sécurité. Verrouillée avec un accès plus haut que le sien, la porte. Le labyrinthe qu’était le gratte-ciel était presque un enfer pour le cowboy. Ses collègues, les chargés de son supplice. Lui, il était habitué à son petit appartement en désordre qui puait la convivialité et le confort. Pas aux vastes pièces blanches, au design froid et impersonnel. En somme, il ne s’y faisait toujours pas. Contrairement à la fois où il avait rencontré le futur héros en devenir, Blue Beast, Micah était assis juste devant une salle. On lui avait demander de rapporter de la paperasse à la Présidente –demande de sa mentor, June– après une altercation qu’il avait eut avec un des héros de Thémis. Pour sa défense, il n’avait fait que rendre le coup ! Du moins, la tentative de coup de l’autre parti. Et même pas avec sa prothèse, voyez comme il était bon jeu ! Que l’autre ne s’était pas attendu au poing dans son estomac, pas son problème. Bref, il attendait sur le banc, un air boudeur plaqué sur le visage. S’il finissait réprimander, c’était qu’il y avait du favoritisme par ici. June n’avait pas été celle à le réprimander, mais il avait bien vu qu’elle n’avait pas approuvé non plus. Okay, il y était peut-être aller un peu fort. Mais c’était pas sa faute quoi ! On ne cherchait pas un cowboy quand on ne savait pas dégainé plus vite que lui. Point. Il y avait un nouveau problème qui se posait désormais. Asma aurait du finir sa réunion depuis une bonne demi-heure déjà. Qu’elle prenne autant de temps lui faisait peu à peu douter que son acte de gamin grognon tiendrait jusque-là. Et pour confirmer ses propos, quand la porte s’ouvrit sur un groupe d’hommes d’affaires moroses, Micah avait trouvé plus intéressant de prétendre à finir le mot croisé d’un journal piqué à l’accueil de la Ligue. En réalité, il était plus occupé avec le coloriage magique qui se trouvait au dos de celui-ci. Mais ça, c’était top secret. Dans son uniforme d’homme du Far West, avec son chapeau, son poncho rouge pétant et son flingue un poil bling-bling à la ceinture, on se demandait bien ce que foutait là un intérimaire du spectacle avec une gazette. Il délaissa le journal et se releva immédiatement pour attendre Asma à la porte. Parmi tous ces hommes en costard gris dépressif, il était plutôt facile de trouver à l’œil la femme à la peau bleue. Hey, Asma, check this out ! Your wife wanted me to give you-… Son regard s’arrêta sur la figure derrière la présidente, le coupant dans son élan. Those…? Asma devait avoir l’habitude du manque de titre honorifique et du ton décontracté du barbu depuis le temps. Pas du petit couinement aigu qu’il venait d’émettre sur ce dernier mot. L’homme en face de lui, aux traits asiatiques, lui était plus que familier. Avec une hâte évidente, il s’empressa de remettre la pile de documents à la big boss qui se soucia peu de son changement de ton. Occupée comme elle l’était, elle n’avait pas vraiment de temps à consacrer au petit emmerdeur qu’était Micah. Elle se détourna, et le cowboy envisagea de faire de même. Avec un peu de chance, l’autre ne l’avait pas remarqué. S'il ne bougeait pas d'un pouce, il passerait peut-être pour un pot de fleur ! Espoir futile toutefois : avec l’accoutrement dans lequel il se baladait, ne pas repérer le héro signifiait un rendez vous illico presto chez l’ophtalmo. Et, à ce niveau là, pas sûr que les lunettes pourraient vous aider. | ||||
 Old familiar faces feat. Micah Le japonais était arrivé de bonne heure au siège de la ligue de Thémis, il devait s’y réunir avec la plupart des gros sponsors de New-Heaven et la cheffe de la ligue de Thémis afin de discuter des réglementations et des activités des héros. Enfin rien de bien passionnant, c’était pour cela qu’il était venu accompagné par 2 de ses assistants afin qu’ils puissent s’occuper et représenter le groupe. Il n’aurait ainsi qu’à faire acte de présence et réagir si le besoin s’en faisait sentir. Il put ainsi profiter de cette réunion pour réfléchir aux différents projets qu’il prévoyait pour le Kobayashi group dont l’univ… Mais le bruit des feuilles vint interrompre le flot de ses pensées. Il remarqua alors que chacun était en train de ranger ses documents dont ses assistants. Il en conclut que la réunion venait de se terminer. Finalement il devait porter moins d’attention à la discussion que ce qu’il ne pensait. Il se leva et attendit que la foule de bureaucrates prennent les devants pour sortir de la salle de réunion attendant ainsi Asma afin de la saluer correctement avant de partir à son tour. Lorsqu’elle le raccompagna, il n’eut pas le temps de la saluer alors qu’un excentrique en tenue de cow-boy venait les interrompre. Hey, Asma, check this out ! Your wife wanted me to give you-… Those…? Takashi qui n’avait pas spécialement porté attention à ce gêneur au costume ridicule ne put se retenir de tourner son attention vers ce dernier alors qu’un petit couinement s’échappait des lèvres de l’inconnu. Et le japonais comprenait tout à fait ce dernier. Si l’air ne manquait pas à ses poumons alors qu’il ratait une respiration, il aurait sûrement eu la même réaction. Ses yeux s’étaient écarquillés tandis que sa bouche était à présent entrouverte et que sa mâchoire menaçait dangereusement de se décrocher. Le nouvel arrivant donna les documents qu’il tenait à la cheffe de Thémis qui s’éloigna n’ayant apparemment pas remarqué la surprise des 2 hommes alors qu’elle commençait déjà à lire les papiers qu’elle venait de recevoir. L’ancien assassin ne sembla pas vouloir tenter de s’échapper et quelques secondes de silence gênantes occupèrent l’espace entre les 2 hommes. Le japonais était confus, il n’avait plus eu de nouvelles de ce dernier depuis un moment et il ne savait pas quoi ressentir. Après tout, il se tenait en face d’un fantôme. Dans leur milieu, la mort est souvent le funeste destin que subissent ceux qui disparaissent soudainement comme l’avait fait l’assassin. Mais le cow boy avait semble-t-il survécu. Et à présent, il se trouvait dans les quartiers de la ligue de Thémis. Le mafieux n’avait pas assez d’information et les questions se bousculaient dans son esprit. Mais d’abord, il porta la main à sa bouche et toussota légèrement alors qu’il reprenait sa contenance et effaçait la surprise de ses traits. Well… I would say that it is a pleasure to meet you after all this time but I’m not sur it is… at least, not yet. Et bien… J’aimerais dire que c’est un Plaisir de te rencontrer après tout ce temps mais je ne suis pas sûr que ça soit le cas… du moins, pas encore. Le japonais se méfiait de celui qu’il avait connu comme Nazareth black. Il semblait clairement travailler à la ligue de Thémis et il semblait être aussi en contact direct avec la cheffe même de la ligue. Mais il devait avouer que sa méfiance était légèrement abaissée. En effet, le nouveau cow boy connaissait son nom, il avait travaillé pour lui, il aurait donc pu le dénoncer il y a bien longtemps mais ce n’était pas le cas, clairement. A moins que comme lui, la ligue ignorait peut-être tous des activités illégales du brun ? Pour le moment, il était inutile de faire davantage de suppositions, il serait bien plus efficace d’interroger l’intéressé directement. So would you do me the favor to escort me to the exit? Please. Me ferais-tu la faveur de me raccompagner jusqu’à la sortie? S’il te plait. Le japonais avait insisté sur le dernier mot et n’attendit pas la réponse de l’américain pour faire un geste à ses assistants leur indiquant qu’ils pouvaient partir sans l’attendre. Il reporta ensuite son attention sur Micah alors qu’il attendait sa réponse. (c) Never-Utopia | ||||
all are gone, the old familiar facesft. Takashi KobayashiMédusé. C'était le meilleur terme qui qualifiait l'état dans lequel se trouvait l'ex criminel sous la tutelle de Thémis. Pourquoi ne se bougeait-il pas le cul pour déguerpir de là et espérer ne plus croiser personne de son ancien entourage ? Mystère et boule de gomme. Comme s'il avait été figé en statue par la simple vue du japonais en costard cravate, il n'avait pas osé bouger d'un iota avant que l'autre ne réagisse à sa présence. Et il n'était pas le seul à se retrouver presque sur le cul de cette rencontre soudaine : il n'avait pas manqué l'expression estomaquée du jeune chef de clan qu'il avait autrefois servi. Une vue plutôt rare dont le cowboy n'avait jamais été témoin avant - pas que sa mémoire de moineau doppée aux Lucky Charms s'en souvienne. Le regard chocolat fixait presque trop intensément l'homme dans son costume élégant, scannant le moindre fait-et-geste de ce dernier. Il n'y avait pas un seul défaut dans la tenue de celui-ci, comme il s'y était attendu. Le toussotement le sorti de sa transe. Redevenu impassible, le visage du japonais était comme il l'avait connu autrefois, à quelques changements près. Micah n'en revenait toujours pas d'être tombé sur lui, ici, dans l'enceinte même de Thémis. À vrai dire, il n'avait même pas réfléchi aux répercussions de son ancien mode de vie en choisissant la rédemption à l’incarcération. Ou plutôt, il avait préféré mettre de côté tout ce qui l'avait un jour défini, comme si ne pas y penser ferait disparaître les faits. Le cowboy tenait plus au semblant de liberté que lui conférait son costume ridicule et le titre d'apprenti héro qu'à sa précédente carrière de misère. Bien sûr, il s'était inquiété d'être visé par nombres d'individus malveillants parce qu'il avait accompli tel ou tel acte dans le passé : il dormait toujours avec son flingue à portée de main, parfois même au dessus de l'oreiller (c'était son bébé quand même!), qu'importe s'il était seul ou non, vérifiait si on le suivait dans la rue, faisait attention à son entourage et doutait parfois même de la véritable identité de ses propres crushes. Mais ça s'arrêtait là. Il n'avait pas recontacté ses anciens clients. Fichtre, il n'avait même pas donné de nouvelles à ses anciens amis ! Hormis certains de ses ex-voisins qu'il saluait quand il allait dans le quartier Ouest de la ville, il avait dans sa totalité coupé les ponts avec son lui passé. La voix du supposé salaryman lui tira un sourire pincé. Cela avait beau faire longtemps qu'il ne l'avait pas entendu, elle n'avait pas changé d'un poil, si ce n'est la très légère hésitation qui s'y terrait. Le côté enjoué, pour ne pas dire suicidaire, du cowboy décida de refaire son apparition à ce moment -là. Qu'il soit de façade pour camoufler son indécision et sa méfiance n'était qu'un détail. L'autre aussi devait être sur ses gardes. Guess I'll be glad for two then, Taka-chan ! Il accompagna ses mots d'une claque amicale dans le dos du brun déguisé en businessman. Puis d'un ton plus mesuré et surtout bien plus bas, ajouta : It sure has been a long time... Oh, il avait peut-être passé ses premiers mois après sa capture à se taper le plus d'animes possible qu'il en avait failli louper un épisode live de Unicorn Lord. C'est que ça bouffait du temps, ces dessins animés là ! Alors si Micah ne pouvait tenir une conversation en japonais, il pouvait bien narguer son ancien employeur avec une horrible erreur de politesse. Et puis bon, il fallait comprendre notre homme, il était américain avant tout ! La grossièreté c'est sa marque de fabrique ! Un bruit de froissement de tissus et de chuchotement le détourna du japonais pour une fraction de seconde. Si le groupe d'hommes d'affaire avait déguerpi du couloir aussi vite que possible, ce n'était pas le cas des employés lambda qui travaillaient sur place. I mean, you're exagerating a bit sir, it hasn't been a month since we accidentely met thanks to As- Miss Messaoudi ! s'exclama t-il de la voix la moins assurée du monde. Pas très convaincant ce ton, hein ? Et était-ce de la sueur qu'il sentait dans son dos ? Il ne fallait pas se voiler la face, Micah n'était pas doué avec les mots, ni avec le théâtre d'ailleurs – sauf quand il s'agissait de séduire ces dames, là, tout de suite il y avait plus de monde au balcon ! Mais ces quelques mots soufflés aussi rapidement que maladroitement suffirent aux gens présents qui, déjà vite lassés du cowboy, repartirent vaquer à leur occupation. Il ne faudrait pas que ça lui retombe sur le museau plus tard, cette histoire ! Quant à Destiny, ce n'était qu'un piètre algorithme de surveillance, qu'est-ce qu'elle pourrait bien y faire de son piètre jeu d'acteur ! Un ange passa encore entre les deux hommes. Micah porta son regard sur ses bottes en cuir. Auraient-ils été dans un western qu'une boule de foin serait passé pas loin. En tout cas, si point de virevoltant n'était en vue, le vent était bien présent. So would you do me the favor to escort me to the exit? Please. C'est avec un sursaut qu'il releva la tête vers le japonais, qui lui était occupé à donné des ordres à ses sbires. Étaient-ils eux aussi des mafieux avec une couverture ? Ou s'agissait-il de vrais...Peu importe leur fonction actuelle ? Micah délaissa rapidement la question, comme les trois quart des sujets qui lui passaient par la tête. Takashi Kobayashi, tête d'un clan de mafieux japonais, lui demandait à lui, ex hitman désormais affilié Thémis (l'autre homme avait au moins du saisir cela de son court monologue avec Asma), de le raccompagner à la porte ? Really ? Micah n'aurait pas songé qu'il le lui demande. C'était un mafieu ! Qu'il avait parfois vu en pleine action ! Les mafieux ne proposait pas de se faire raccompagner comme les jolies filles dans les boîtes de nuit. Les mafieux souriaient, s'en allait en faisant mine de ne pas se soucier de votre sort, et paf vous vous retrouviez un sac sur la tête et le cul sur une banquette arrière de voiture noire qui puait le désinfectant dans les heures qui suivaient ! Alors pour le coup, Micah appréciait de ne pas avoir à vivre ça. Pour l'instant. S-..sure darlin'. Oups, encore quelque chose qui avait glissé tout seul. Le héro fit mine de n'avoir rien dit de tel et emboîta gentiment le pas au japonais, se callant sur son rythme et marchant à niveau égal. Ce n'est que lorsqu'ils trouvèrent refuge dans le plus proche ascenseur qu'il se permit de se détendre un poil. À présent qu'il n'y avait plus d'oreilles indiscrètes, il se sentait déjà mieux. Il s'appuya contre la rembarde en regardant la cabine de verre descendre progressivement, n'osant remettre les yeux sur l'homme qui se tenait à moins d'un mètre de lui. Erm... Fancy meeting you there after all this time. So, what are you up to these days ? Dit-il comme s'il parlait du beau temps à la mamie du troisième, et non pas à la figure d'autorité d'un réseau criminel. Et à vrai dire, il tenait vraiment à savoir ce que le brun faisait là. Espionnait-il lui même la Ligue ? Cette dernière était-elle donc tout aussi pourrie que le reste de la ville, finalement ? Ou bien travaillait-il honnêtement pour...Wait, avait-il pensé pour une seule seconde qu'un mafieux travaillerait honnêtement ? Ce n'était pas parce qu'il avait bouffé tous ces téléfilms bidons sur les samourai et leur honneur qu'il allait commencer à croire qu'un type dirigeant l'un des plus gros réseaux illégaux de New Heaven pouvait se reconvertir d'un claquement de doigt ou d'un battement de cil pour la bonne cause....Comme lui l'avait fait ? Bon, okay, il attendrait des explications avant d'assumer tout et n'importe quoi. You...Haven't changed much. Cliché much ? On aurait dit qu'il tirait des cartes de son poncho rouge et or pour balancer les phrases les plus banales de toutes les conversations bidons de l'univers. Manquait plus qu'à ce qu'il déclare que "le ciel est vachement bleu aujourd'hui !" malgré le début d'averse qui s'annonçait au dehors. | ||||
 Old familiar faces feat. Micah LLe japonais ne quittait pas du regard les deux yeux profonds de couleur cacao (venezuela 80% environ) du cow-boy et il put ainsi remarquer le sourire du cow-boy. Ce sourire qu’il avait déjà vu. Un sourire qu’il venait presque à craindre. Il savait que lorsque les lèvres de l’américain se séparaient, il était presque impossible de prévoir ce qui allait en sortir. Mais il ne s’attendait pas à ça. Guess I'll be glad for two then, Taka-chan ! It sure has been a long time... Le tout accompagné d’une accolade amicale. Du moins elle semblait amicale pour tous ceux qui les regardaient. Mais pour le chef de clan, le brun venait de l’humilier. Il osait l’humilier publiquement. Lui, le 1er né des Kobayashi venait de se faire humilier par un homme adulte trentenaire déguisé en cow-boy. Peut-être Takashi avait-il oublié ce penchant de l’ancien assassin. Et cette provocation, TAKA-CHAN. CHAN. Et par son prénom de surcroit ! La mâchoire serrée, Takashi faisait tout son possible pour se retenir de faire manger au cowman son poncho. Poncho ridicule à la couleur rouge criarde d’ailleurs. Et cette barbe mal taillée. Etait-il donc incapable de saisir une lame de rasoir et de garder une coupe symétrique ? Et ne parlons pas de ce chapeau. Quoique si. Il trônait sur le crâne de l’homme, surplombant ses cheveux bruns brillants et soutenant le regard étincelant et charmeur de ce dernier... Enfin, ce qu’il fallait retenir, c’est que comme la cerise du gâteau, il venait couronner cette tenue exubérante d’un détail risible. Le japonais avait pour habitude de garder un regard impartial et neutre mais la petite flamme de colère qui brûlait dans ses yeux était difficile à contenir et il ne réussissait sans doute pas à cacher et retenir toutes ses émotions. Sa voix qu’il voulut amicale tourna rapidement ironique et agacée. It sure has.Il tenta un léger sourire mais ce dernier fut très bref. But you know, you don’t need to use « chan », just call me Koba like everyone else. En effet, cela fait un moment. Mais tu sais que tu n'as pas besoin d'utiliser "chan", appelle moi simplement Koba comme tout le monde. I mean, you're exagerating a bit sir, it hasn't been a month since we accidentely met thanks to As- Miss Messaoudi ! Takashi venait de renvoyer ses hommes alors que le cow boy s’exprimait assez étrangement mais il comprit rapidement ce qu’il cherchait à faire. Il lui accordait quelques points pour l’idée mais l’exécution n’était pas aussi convaincante qu’il semblait l’avoir voulu. Enfin malgré cette exécution… passable, sa tentative était un succès alors que les employés de Thémis semblaient en effet retourner à leurs occupations. Le japonais demanda à Micah de le raccompagner et les 2 hommes prirent la direction de l’ascenceur alors qu’il acceptait sa requête. S-..sure darlin'. Le mafieu jeta un regard à ce dernier mais il agissait comme si ce qu’il venait de dire n’importait pas le moins du monde. Il espérait en tout cas que personne n’avait entendu leur conversation car entre l’utilisation du chan et maintenant ce darling maladroit, il serait facile de croire à une proximité entre eux. Cette vision fit frissonner Takashi alors qu’il inspectait de nouveau l’assassin et sa tenue risible. Il s’imaginait déjà les rumeurs et la honte dont il couvrirait sa famille. Peut-être exagérait-il mais pour sa défense, il venait de l’appeler Taka-chan. Les 2 hommes entrèrent dans la petite cabine de métal et de verre où le japonais appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Les portes se refermèrent et la longue descente commença. Il devait avouer qu’il se sentait lui aussi plus à l’aise juste en la présence de l’assassin. Au moins, ainsi, il ne risquait plus de compromettre sa couverture. Il resta droit dans l’ascenseur, refusant d’imiter l’autre homme et de s’appuyer à une paroi. Erm... Fancy meeting you there after all this time. So, what are you up to these days ? You...Haven't changed much. Etrangement, ses paroles calmèrent et apaisèrent Takashi. Il en oubliait presque l’humiliation qu’il lui avait fait subir quelques minutes auparavant. Le ton décontracté que le cow boy utilisait et ses paroles banales étaient sans doute la raison pour laquelle la tension quittait son corps. Il lâcha un bref soupir alors qu’il regardait le brun qui lui semblait éviter de croiser son regard. Indeed. It was unexpected. I though u were dead. Une petite pointe de reproche s’était peut-être mêlée à ses paroles inconsciemment.But yeah, time flow… I can’t say the same about you. What’s the thing with the cow boy outfit? You are a hero now? Didn’t know you had some abilities. En effet, c'était inattendu. Je pensais que tu étais mort. Mais oui, le temps file... Je ne peux pas vraiment dire la même pour toi. Qu'est ce qu'il se passe avec le déguisement de cow boy ? Tu es un héros maintenant ? Je ne savais même pas que tu avais des pouvoirs. Il hésita quelques secondes mais finit par lui demander. I suppose, I should thank you for my freedom. At least, you did spare me the trouble to kill you because you were testifying against me. Cause you and I know what I truly do. But here, I’m the CEO of the Kobayashi group. Some kind of aritistic directory agency managing the marketing and the merchandising for some heroes. Je suppose que je te dois des remerciements pour ma liberté. Ou du moins, pour m'avoir éviter la peine d'engager quelqu'un pour te tuer car tu allais témoigner contre moi. Nous savons tout deux ce que je fais. Mais ici, je suis le PDG du Kobayashi group. Une sorte d'agence de direction artistique qui gère le marketing et le merchandising des héros. Takashi avait hésité avant de lui révéler sa couverture, il voulait attendre que l’ancien assassin lui révèle ce qu’il faisait ici mais il avait fini par se dire que c’était inutile. En vérité, il suffisait à ce dernier de taper Kobayashi sur internet pour trouver toutes les informations dont il avait besoin sur lui ou son entreprise, du moins sur toutes ses actions légales. Mais Micah avait travaillé pour lui, il savait déjà tout des activités illégales de sa mafia. Takashi jeta un regard sur l'écran de ascenseur où défilaient les étages. Ce dernier descendait trop rapidement à son goût, ils arriveraient en bas avant qu'ils n'aient eu toutes ses réponses. Pire encore, il s'arrêta à un étage alors que plusieurs personnes montèrent à leur côté. Le japonais n'eut d'autres choix que de se décaler vers le fond de l’ascenseur à proximité du cowman. C'est à ce moment qu'il décida de détourner le regard vers l'extérieur en attendant que la petite boite métallique décide de reprendre sa descente. (c) Never-Utopia | ||||
all are gone, the old familiar facesft. Takashi KobayashiOhoh. Le japonais avait mordu au hameçon de sa petite pique. C’est avec une pointe de satisfaction qu’il nota le changement dans le regard de l’asiatique, d’habitude si inexpressif. Et ce ton faussement amical qu’il pouvait deviner courroucée et pourtant si mélodieuse à ses oreilles ! Son ancien travail lui manquait, il n’arrivait pas à tirer autant de sa nouvelle patronne la dame bleue. Mais insulter un chef de clan n’était pas la meilleure chose à faire, il devait faire gaffe à ne pas jouer trop souvent avec les limites. Cependant, comment lui en vouloir ? Cela faisait un moment qu’il n’avait pas vu le japonais, il devait bien rattraper ce temps perdu ! Hors de question qu’il se plie aux obligations des gens à la botte du japonais. Takashi Kobayashi, sur la vie de Micah, ne se ferait jamais appelé Koba par le petit délinquant qu’il était. À présent qu’ils étaient coincé dans la cabine de verre et de métal, toutefois, Micah ne se sentait plus si à l’aise que cela. Pas qu’il craigne que l’autre homme se jette tous crocs et griffes dehors, non. Malgré son accoutrement des plus ridicules qui ferait rougir jusqu’au Robin des vieux comics DC, Nazareth était protégé contre quasiment toute menace physique. Il était équipé d’un pare-balle et de toutes sortes de protections sur le reste du corps hormis sa tête qui se retrouvait finalement être un de ces rares points sensibles. Le flingue fièrement accroché à sa ceinture n’était qu’une arme parmi d’autres, dissimulées dans son déguisement. Quelques lames dans une botte, une manche, un recoin de son poncho et on en passe, et qui, avec l’entraînement, pouvaient être plus rapides à être tirer de leur fourreau que son glock favori. Ses yeux quittèrent la vitre pendant une brève seconde en entendant l’autre soupirer. L’autre homme était moins tendu qu’avant de rentrer dans l’ascenseur. Tant mieux pour Micah, sans doute. Il ne se ferait peut-être pas exécuté par les nouveaux employés du mafieux dans l’heure ! Le barbu éclata de rire lorsque l’autre lui révéla qu’il le pensait mort. Et fit un commentaire sur sa tenue extravagante. Dead ? Me ? C’mon, you know me Takashi ! Il dégaine son arme à feu et la fait tournoyer dans sa main gantée, toujours prêt à jouer au fanfaron. I’m the big frog in the small pond and you know it well, you’ve paid me for this very same reason. Mort ? Moi ? Allons, tu me connais Takashi ! Je vaut bien mieux que tous ces débutants et tu le sais bien, tu m'as payé pour cette même raison. Micah rengaina son petit bijoux puis reposa ses yeux sur la baie vitrée. I’m not exactly a hero, ysee. I mean, I’m a former assassin, one of the greatest, right ? Bon, il exagérait un peu sur ce point là. Themis is not dumb enough yet to call me one of the Saviors of its precious city. Ever heard of Themis reinsertion program? Guess they thought having me on their side rather than in the opponent’s camp would be one less problem for their butt. Je ne suis pas exactement un héro, vois-tu. J'veux dire, je suis un ancien assassin, l'un des plus grands, pas vrai ? Thémis n'est pas encore assez bête pour me considérer comme l'un des Sauveurs de sa précieuse cité. Déjà entendu parler du programme de réinsertion ? J'imagine qu'ils ont pensé que m'avoir de leur côté plutôt que dans le camp adverse serait une épine de moins dans leur pied. Il n’en dit pas plus sur sa position à Thémis, ni sur ses motivations personnelles. Takashi n’avait pas à savoir ce qui le menait là et mieux valait ne pas trop en étaler. Il avait toujours du mal à voir pourquoi la directrice de la Ligue avait décidé de lui laisser une chance plutôt que de l’envoyer immédiatement en prison. Certes, son pouvoir n’était pas des plus dangereux (du tout même), mais il avait toutefois commis des crimes pire que transformer par accident une portion de la façade de la mairie en énorme tranche de brioche. Pas le meilleur coup qu’il n’eut jamais réalisé d’ailleurs. The outfit is only to annoy my new lovely colleagues. Bunch of assholes, most of ‘em, really. And I think it attracts ladies like flies, I must admit that. The theory’s been workin’ so far so why should I care ? La tenue sert uniquement à contrarier mes merveilleux nouveaux collègues. Une bande de trou du cul, pour la plupart, vraiment. Et je pense que ça attire les filles comme des mouches, je dois l'admettre. La théorie a marché jusqu'à maintenant, pourquoi la remettre en question ? Le ridicule ne tuait pas, Micah en était une preuve vivante. Bien sûr, il ne put remarquer l’hésitation dans la gestuelle du japonais, absorbé comme il était dans l’observation de la vitre. Il trouva même le silence de quelques minutes réconfortant et eut bien fait de profiter du moment de calme. La menace conférée par l’héritier des Kobayashi le fit frissonner. Le cowboy ne pouvait s’empêcher de se délecter de ce sentiment de danger qui émanait de la voix grave et posée. Le risque, c’était ce qui l’avait amené à vivre une vie de petit filou et qui lui avait coûté son bras gauche. Il n’en avait cure, il vivait pour l’adrénaline et l’envie de liberté. Alors comme ça, l’asiatique ne comptait pas le faire buter dans une ruelle sombre ? Il avait bien fait de ne pas trop traîner dans les coins où on le trouvait autrefois. Pendant un an, il s’était abstenu de donner des nouvelles à quiconque, hormis certains de ses anciens voisins. Et encore, « nouvelles », c’était un bien grand mot. Personne de son entourage ne l’aurait cru s’il leur avait révéler travailler pour Thémis, toutefois il s’était prohibé de dire quoique ce soit. No need to thank me, I’m no snitch. My former employers have patient privileges as long they paid and played fair, which you did. Nul besoin de me remercier, suis pas une balance. Mes anciens employeurs ont le droit au secret médicale du moment qu'ils ont payé et se sont montré juste, ce que tu as fait. Il n’avait quasiment rien donné à Thémis malgré son changement de côté soudain dans la Force. D’un, parce qu’il ne gardait pas un joli carnet de bord avec toutes les grosses têtes qui l’avaient un jour embauché pour telle ou telle tâche. Ensuite, parce que, comme il l’avait dit, du moment que l’employeur s’était montré respectueux et juste vis-à-vis de ses méthodes de travail, il resterait muet comme une tombe. S’il avait survécu pendant plusieurs années dans les conditions pourries qu’avaient été les siennes, c’était bien grâce à toutes ces ordures sans morale prêtes à le payer pour la tête d’une autre ordure. N’avait-il pas joué les héros lui aussi, d’un côté ? Bon, il l’avait uniquement fait parce qu’il y avait rémunération, certes. Mais ça comptait presque, hein ? CEO, huh. I would be curious to know as to why you’re playing this kind of game now, but ain’t my business, aye ? If lesser I know, lesser are the chances I get a bullet shot in the head durin' mah sleep, then it’s fine with me. PDG, huh. J'aurais été curieux de savoir pourquoi tu t'amuses à jouer à ce genre de jeu maintenant, mais c'est pas mes oignons, aye ? Si moins j'en sais, moins grandes sont les chances que je finisse avec une balle dans le crâne en plein sommeil, alors ça me va. C’est à ce moment que l’ascenseur décida de se stopper soudainement à un étage. Ils n’étaient pourtant pas encore au rez-de-chaussé. Dammit. Voilà qu’une horde de fonctionnaires s’étaient décidé à emprunter le charge personne eux aussi. Et pas qu’un peu. En quelques secondes à peine, la cabine s’était retrouvée pleine à craquée, si bien que Takashi était à présent proche de lui. Micah grogna en tentant de se rapprocher de lui, mais les gens n’avaient pas fini de remplir l’espace confiné. Il se retrouva malencontreusement pressé contre le japonais, sa main mécanique plaquée sur le mur le plus proche à quelques centimètres de l’épaule de son interlocuteur pour s’empêcher de tomber sur lui. For fuck’s sake, learn to use the stairs, you wimps. Heureusement pour lui, l’impassible poker face qu’était Takashi avait reporter son attention ailleurs. Maintenant qu’il était plus proche qu’il ne l’avait voulu, il pouvait clairement distinguer les quelques changements qui s’étaient opérer chez le mafieux. Sa chevelure de jaie était parsemés de quelques cheveux d’argents, plus que lorsqu’il l’avait connu, et la fatigue transparaissait sur ses traits plus marqués. Micah ne put s’empêcher de penser que cela seyait l’individu, lui ajoutant une touche de maturité supplémentaire, un certain …charme. La foule n’importait plus à l’esprit du cowboy, trop préoccupé par son étude du businessman. C’est à peine s’il respirait encore. Lorsqu’il réalisa finalement son comportement inapproprié, il tenta de reculer mais fut vite rembarré par les autres employés. Dammit, dammit, dammit. Il priait pour que le japonais ne le remarque pas. Après une minute de silence gênant, uniquement entrecoupé par les froissements de papiers et de vêtements et qui lui sembla durer une éternité, l’ascenseur se stoppa finalement au dernier palier. Micah fut l’un des premiers à filer hors de la cage infernale malgré qu’il est passé tout ce temps au fond de la cabine avec Takashi. Ouf, s’en était moins une ! Il avait bien failli finir étouffer la dedans ! Mais le trajet n’était pas fini. Il devait encore raccompagné l’autre homme jusqu’à…La porte d’entrée. Ah, son calvaire allait donc prendre fin, finalement. Au fond, il aurait bien voulu continuer à discuter avec l’autre. Il ne l’admettrai t pas, de peur de froisser plus encore le chef de clan, mais pouvoir parler de son ancienne vie ne l’emmerdait pas du tout. Au contraire, s’il avait rayé ses anciennes occupations de sa carte de visite, ça ne l’empêchait pas de regretter certains aspects de sa vie d’avant. Pas de collègues à supporter à longueur de temps, plus de liberté dans ses créneaux horaires, plus de liberté tout court. Avec son rang actuel, il n’était jamais au cœur même de l’action, pas comme avant. C’était…Dégrisant parfois. Comme l’école qu’il s’était tant amusé à séché gamin. Un vrai travail, comme ce que ses parents auraient souhaité pour lui. Au moins avait-il un toit et un revenu fixe maintenant. Cela n’empêchait pas la petite voix de son démon intérieur de lui susurrer milles et une promesse si jamais il trahissait ses engagements. C’est sans rien dire qu’il prit la tête de leur troupe vers la grande porte principale. A l’extérieur, il jeta un œil autour de lui avant de repérer ce qu’il cherchait. Des hommes de mains, attendant le retour de leur patron. Toujours bien entouré, le japonais. Cela le ramenait un poil à la réalité. Oh, your dogs are waiting for you. Oh, tes chiens t'attendent semble t-il. Il se tourna vers le brun et s’inclina devant lui de façon théâtrale, le chapeau ôté de sa tête pour une révérence parfaite. Parfaitement absurde. Fare well, your Grace ! Portez vous bien, votre Majesté ! Mais contrairement à ce qu’il pensait, la conversation n’en était pas fini ici. | ||||
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