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Abaigh Murphy - AND I'M MOVING ON LIKE A LIGHTNING BOLT. GET AWAY!

Abaigh Murphy
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Messages : 1
Date d'inscription : 25/03/2019
Age : 25
AND I'M MOVING ON LIKE A LIGHTNING BOLT. GET AWAY!
Murphy Abaigh
Nom : Murphy
Prénom : Abaigh. Court et efficace. Ça claque vachement bien quand on m’engueule ou qu’on m’appelle comme un chien. Je sais plus si c’est ma mère ou mon père qui me l’a donné. J’ose pas demander à mon père.
Age : 20 ans... oh, si proche de la liberté...
Groupe : écrire ici.
Situation maritale : Célibataire
Métier : étudiant en médecine, résident première-année, et ouais. J’ai eu mon H.S.D. à 16 ans
Nom de super : Un surnom, j’en ai pas vraiment. J’ai commencé mes frasques, qu'il y a déjà 4 ans, tout doucement, c’est que récemment que je m’intéresse à ma notoriété et ma réputation. Une fois, on m’a appelé le Scénariste dans un tout petit article. « Encore une petite blague du Scénariste ... » ça le fait quand même. Je trouve ça pas mal, je vais peut-être l’adopter officiellement. Je suis un mordu de cinéma et trop souvent, j’aime reprendre des scènes de films pour animer mes casses, ou j’en fais toujours une référence.
etc : écrire ici.
Psychologie
Il est issu d’un second mariage et mal accepté par ses frères. Ils sont en tout, quatre frère et Abaigh est le dernier. Hamish 43 ans, grand chirurgien en neurologie, marié, père d’un petit gars et deux filles. Ensuite, Keenan 39 ans, Capitaine chez les us marines, marié aussi et père d’un garçon et un deuxième en route. Lyllian-Aaron 32 ans, célibataire et psychiatre.
– Leur origine et irlandaise est importante pour les Murphy. Abaigh trouve qu’ils en font un peu trop, mais au fond de lui, il a sa fierté d’irlandais.
– élevé par des règles strictes et son père est intransigeant et impartial. Il la éduqué de sa main lourde et sévère.
– Il a fait que des grandes écoles privées et de garçon, sauf le Lycée son pensionnat était mixte.
– Il a eu son bac à seize ans.
– il aime flamber de l’argent
– c’est un fétard et il profite de sa jeunesse. Sûrement trop, alcool, drogue, soirée sur soirée, parfois en plein milieu de semaine, dans des petits bars pas très bien fréquenté ou des clubs branchés. Vous avez plus de chance quand y’a de l’événementiel. Il aime quand c’est spectaculaire.
– En général, il ne vole pas pour l’objet, mais plutôt pour le défi que sa représente. Alors il réponds à des contrat selon son feeling. Il lui est arrivé plus souvent d’avoir voler quelque chose juste avant quelqu’un et d’abandonner son butin plus loin dans la rue. L’objet ne l’intéressait pas, ni même le montant de la récompense.
– Un peu cléptomane, voler le calme quand il est en colère ou veut se venger. C’est aussi une façon pour lui de se rebeller et ce seront souvent des petits larcins impulsifs. – Il adore dessiner et se débrouille très bien.
– Une jeunesse avec un tempérament de feu et une curiosité trop longtemps contenue qu’elle a étouffé, alors il se rattrape maintenant en agissant parfois comme un enfant.
– Son défaut pour s’améliorer en tant que voleur, c’est son impatience, son insolence et son côté tête-brulé. Il se pense invicible et il est loin de l’être.
– Il est si inconscient parfois, qu’on se demande sincèrement s’il n’est pas un peu suicidaire sur les bords.
– Sa mère est morte il y a deux ans. Il soupçonne ses frères de l’avoir tué, mais la version officielle c’est une overdose à la cocaïne.
– Il vit dans un manoir
– il ne supporte pas qu’on le prenne pour un con.
– Ce n’est qu’un sale-gosse insolent.
– on le trouvera souvent dans la rue entrain de flanner devant les vitrines en sirotant un milshake au beurre de cacahuète. Son péché mignon. Avec chantilly et cerise confite s’il vous plait !
– il aime la culture pop et geek, les nouvelles petites innovations technologiques et leurs nouvelles capacités, surtout ordinateur, téléphone et console ; les livres de S.F. ou fantaisie et les comics ; puis bien sûr les jeux-vidéos. Ouais surtout les jeux.
– Un grand fan de cinéma et de film. Il a son petit oeil critique, mais son plaisir c’est surtout de se laisser embarquer par un univers, une histoire, une ambiance ou une époque.
– Pour lui la plus belle, c’est Audrey Hepburn.
– il va souvent citer des réplique de films, ou en faire des références, même lorsqu’il mets en scène ses casse. Comme faire apparaitre des nazgûls. Il le fait aussi pour le fun, comme l’entrée de Marty McFly sur son overboard dans un dinner
– il aime faire des blagues
– il est susceptible et vraiment très, très, très rancunier. Têtu en plus, donc quand il a décidé de vous pourrir la vie, il ne vous lâche pas facilement
– il aime se vanter de faire médecine. Surtout quand il drague
– est toujours en compétition
Physique
Petit richard fier de ses origines irlandaise
175 cm, plutôt fin et dynamique, sportif.
Petit génie, toujours dans le besoin de s’occuper ou faire quelque chose.
Fait du parkour urbain.
Histoire
Le jeune-homme terminait son café en finissant de lire les nouvelles dans le journal du matin. Debout, il reculait d’un pas, puis d’un autre doucement, posant le journal, vidant le fond de sa tasse et attrapant son sac qu’il envoya d’un geste habile dans son dos. Il posa le mug sur l’ilot central de la cuisine et finit les lacets de ses baskets hors-de-prix et flamboyantes. Il emprunta les longs – très longs – couloirs qui menaient jusqu’à la sortie. Il vivait dans un manoir. Le manoir des Murphy.

Oui, et vous savez qui sont les Murphy ? Une grande famille, ancienne bourgeoisie irlandaise qui est venu s’enrichir ensuite en Amérique durant la ruée vers l’or. Des gens qui ont tous réussi, les uns après les autres, conservant leur nom, leur éducation, leur sang irlandais et leur or surtout. Et bla, bla, bla… Des anciens nobliaux devenus de simples riches austères et qui ne se prennent pas pour de la merde… Ils ne se prennent pas pour de la merde, et se prennent très au sérieux.

Il hurla dans le hall qu’il partait, pour alerter les employés de maison. Il ne savait même pas si Lyllian-Aaron était encore là, le troisième de la fratrie exclusivement masculine de la famille. Il était de passage cette semaine. Il n’en avait cure de toutes façons. C’est qu’il ne s’entendait pas forcément avec ses demi-frères. Le soucis était là… Je n’était qu’un demi Murphy. La première femme de notre père est morte d’un cancer ou c’était un accident de voiture, je ne sais plus. En soit, il a rencontré une autre femme et c’était ma mère. Un peu délurée, une diva qui ne sait pas faire grand chose de ses mains, surtout pas élever son fils et faut le dire, super vénale. Je suis pas sûr qu’elle aimait Mr. Murphy seulement pour son esprit. Ils l’ont jamais accepté, ni moi d’ailleurs. Je les soupçonne fortement de l’avoir tué, quoique… qu’elle fasse une overdose de cocaïne, c’est tellement son genre… Soit, je prends cher avec eux. Je prends cher en général mais j’apprend à faire avec. Or vu que je suis « riche » j’aurais soit disant pas le droit de me plaindre. Moi je vous le dis je suis un martyre. Non, masochiste vu que j’ai choisi médecine. Ou un inconscient suicidaire, car j’en ai marre de me plier à leurs humiliations. Moi je me qualifierais plus comme un petit-con. On pourra me mettre tous les bâtons dans les roues qu’on veut, j’y arriverais et je continuerai à marcher la tête haute comme je fais avec mes connards de frère. Je l’aurais mon doctorat et sans faire un effort, en continuant de vivre pleinement ma jeunesse, sortant jusqu’à pas d’heure, me retourner la tête et passer ma pratique le lendemain les doigts dans le nez. Je m’effondrerais pas sous le travail qui me dépasse avec la pression d’amener la « honte » sur la famille. Pas de chance, le sur-doué de la famille, il a fallut que ça tombe sur moi, hein les gars. Ils l’ont tellement de travers, ils sont juste jaloux et ils se vengent sur moi ! C’est ce que je pense. Je leur prouverais qu’on doit pas être forcément un pur Murphy pour réussir et c’est moi qui aurai ce manoir. Je serais le dernier debout... Putain !

Abaigh était arrivé dans l’immense cour, en bas du perron tout aussi imposant. Il y avait la voiture de Lyllian, puis sa moto... sans ses roues. Sur le sol couvert de graviers crème, on pouvait voir les traces qu’il avait laissé la veille avec sa moto en freinant toujours comme un demeuré. Il n’y pouvait rien, c’était tellement tentant, cette courbe gigantesque et si parfaite. Il s’approcha de ce qui restait de son véhicule, il y avait un mot collé dessus. Les lettres si fines et mesquines ne pouvaient venir que de Lilly. Il les avait sûrement démonté dans la nuit. « Vu que t’as pas l’air de comprendre que tu va finir par rayer ma caisse. Ça te ferais peut-être réfléchir… ». Automatiquement, Abaigh lança un regard assassin en direction de la fenêtre de la chambre de son frère. Il froissa le papier en boule dans ses mains et le jeta en direction du manoir. Il sortit ses clés de moto de son sac, s’approcha de la berline vintage de Lillyan – son petit bijou – et il la raya sur toute la longueur avec sa clé. Il avait agit sur la colère et il savait qu’il allait le regretter amèrement. Pour le coup, il était allé loin. La voiture de Lilly, c’était sacré, comme le fusil d’assaut de Keenan. Oui, un coup de crosse pleine tête, croyez moi j’ai compris la leçon. Or, il ne regrettait pas vraiment : ça faisait un bien fou.

Usant de ses capacités de vitesse, cela lui prit qu’une secondes pour gagner le garage au lieu de cinq à une allure normal. Le garage, une vieille grande réaménagée se trouvait à deux cent mètres plus loin sur la grande route qui traversait le terrain. On avait même une écurie. Il prit une voiture et à peine dedans, qu’il regrettait déjà de ne pas avoir sa moto. Il n’avait pas l’habitude de manoeuvrer aussi gros. Et encore, il avait pris « sa » Mini-cooper. Sa mère qui lui avait offert à ses seize ans, car elle trouvait qu’il serait « trop mignon dedans. ». Je détestais cette caisse mais ça reste un souvenir de ce qui biologiquement était ma mère. Ce qu’il venait de vivre là, ce n'était rien. Une « petite » blague entre frères, parfois il s’en prenait tellement plein la figure, au sens littéraire comme littérale. Ils le frappaient, l’insultaient, l’humiliaient, se payaient toujours sa tête. Or, il y avait ce quelque chose d’étrangement complice.

Je les ai bien observé. Ils se font de sacré crasse entre eux aussi. Surtout Keenan et Hamish avec Lilly, sans parler de notre père qui nous nourri notre compétitivité depuis notre tendre enfance mais sinon c’est Lyllian le plus dur avec moi. Je peux comprendre pourquoi. Vu ce qu’il a du prendre avec les deux plus vieux et bien avant que j’arrive... Surtout que maintenant, ils se font vieux, ils m’emmerdent moins. Je lui autorise ça. Mais vraiment, c’est celui qui me déteste le plus. Et j’ai rien demandé...

Donc, Abaigh se sentait un peu comme intégrer à cette famille, car malheureusement, ils étaient tout ce qu’il avait. Alors, je vous présente la fratrie de winner. Nous avons pour commencé Hamish 43 ans, grand chirurgien en neurologie, marié, père d’un petit gars et deux filles. Ensuite, Keenan 39 ans, Capitaine chez les marines, marié aussi et père d’un garçon et un deuxième en route. Lyllian-Aaron 32 ans, célibataire-à-vie et psychiatre avec spécialisation sociopathe. Je ne parle pas de lui, mais des cas qui s’occupent la plus part du temps. Enfin je ne parle pas que de lui. Il serait un vilain que ça m’étonnerait même pas. Bon techniquement un vilain qui torturaient que les siens, un peu bizarre. M’enfin. Ce gars, il est né pour tuer des gens de sang froid, j’en suis persuadé. Il a un regard qui me glace le sang parfois.

Il accrocha sa Mini sur le portail en sortant du domaine, ayant beaucoup trop serré le virage par habitude. Il pesta et se rendit à l’université pour ses cours théoriques. J’ai dis que j’ai choisi Médecine juste pour emmerder mes frères et leur prouver que je pouvais le faire mais que... Même si un peu beaucoup quand même. J’ai des facilités. Je suis pas un pur sur-doué, mais j’ai un très bon Q.I.. Puis, je crois que mon père ne le voit pas autrement pour ma carrière. J’ai pas envie de faire l’armée comme lui ou Keenan. Avocat ? La politique me barbe et j’ai vraiment pas envie de faire ma carrière dans les affaires. Pas maintenant. Encore, les beaux-arts j’aurais pas dit non, mais face à mes capacités en dessin, j’ai juste droit à architecte pour le paternel. Laisse tomber ! Tout ça pour construire ses futurs buldings qu’il ne cesse de racheter. Bref. Puis vu que les deux autres étaient en médecine et surtout Lyllian, je me suis dis que ça pouvait être drôle mais après c’est aussi parce que c'est plus intéressant que de savoir monter une arme et diriger une unité de soldat, ou réciter des textes de lois par coeur pour expliquer que « non mon client n’a pas extorquer de l’argent à son entreprise ! ». Soit, ça m’inspire bien, j’ai pas le temps de me faire chier en cours et en stage. En vrai, j’aimerais beaucoup travailler en pédiatrie, plus précisément en réa avec les prématurés… Sauf que je vois pas comment je vais l’assumer devant les autres hommes de la famille. A côté de la neuro et la psychiatrie, c’est un truc de femme ça. C’est ce qu’ils diraient. Je redoute le moment où je vais devoir me spécialiser durant mon année d’internat. Personne ne sait, j’assume tellement pas. C’est encore mon petit secret à moi…

Le cours se passait dans un immense amphithéatre où Abaigh se confondait parmi tout ces étudiants avec la même tête de premier-de-la-classe. Concentré, il écoutait plus qu’il ne prenait des notes. Il avait une très bonne mémoire auditive et photographique. Les schéma de biologie prenaient tous leur sens avec les explications du professeur et s’imprimait dans son esprit. Il ne notait que l’essentiel pour les graver dans sa mémoire. Il s’arrêtait parfois, pour continuer de noter tous les étudiants présents avec sa voisine de banc, en silence sur un morceau de feuille entre eux deux.

J’aime bien ma vie en vrai. Enfin, je veux dire, heureusement que y’a de l'animation à New Heaven pour m’occuper et me donner de l’intérêt à y rester. Je suis trop curieux, j’ai toujours aimé tout savoir, surtout quand ça nous dépassait et que c’était... surnaturel. L’occultisme aussi, même si ça me foues vraiment les jetons parfois. C’est trop fun, c’est comme vivre une film-d’horreur en réalité-augmentée.. Par exemple, les premiers aliens, c’était énorme. « Papa, c’est comme dans les films ?! » et qu’il m’a répondu : « t’as pas trouvé plus intelligent à sortir toi ? ». J’étais jeune, je comprenais pas trop pourquoi on paniquait. Moi j’arrêtais pas de chanter la chanson de Will Smith du film Men In Black. Maintenant, je panique un peu plus quand même. Je « grandis ». Après je me dis, si on a survécu jusqu’à aujourd’hui, enfin la Terre est toujours là avec ses humains… On n’en a peut-être fait tout un plat... Non, je sais j’exagère, m’enfin vous voyez l’idée. Après, tout ces événements de dingue, on s’y fait. J’ai grandi là-dedans et notre manoir est en dehors de la ville donc je voyais surtout de loin. Enfin, maintenant que je suis un peu plus libre de mes faits et gestes, je peux allez voir sur place, pas par la télé ou la presse, internet… Et pourquoi j’irai alors que c’est dangereux, etc… car je peux pas m’en empêcher. Vous pensez qu’on peut voir un vaisseau sur la baie de New Heaven tout les ans ou quoi ? J’aime bien savoir ce qui se passe, ce qui se fait, toutes les nouveautés, les évolutions des pouvoirs et des armes qu’on rencontre, … C’est quand même mieux pour les affaires. J’aime cette ville, j’aime cette concentration de personnalité extraordinaire, aussi bonnes que mauvaises. Oui, je risque de mourir tout les jours, mais ça c’est tout le monde. Tu traverse la route, un bus et on en parle plus. En tout cas, c’est ça qui me donne la force de vivre car franchement, tout le reste... Ma famille, mon enfance, mon argent, ... Bon okay, l’argent c’est sympa quand même.

Il avait arrêté de prendre des notes et griffonnait dans un coin de son cahier, la tête lourde qui reposait sur sa main. Il n’avait même pas remarqué que le cours était fini. Sa voisine de table glissa son cahier sur son dessin. Il sursauta et soupira en commençant à ranger ses affaires. Il prit le cahier de la demoiselle et la remerciait. C’était une habitude qu’il décroche alors elle lui filait la fin de son cours et lui, il lui donnait le début du sien car elle arrivait toujours en retard. Après l’échange de cours, il s’isola pour trainer un peu à la bibliothèque et potasser jusqu’en début de soirée. C’était pour s’occuper l’esprit, légèrement nerveux. Il avait presque passé l’heure de diner quand il levait enfin les yeux de ses notes. Un coup d’oeil à sa montre et il bondit de son siège. Il enfourna ses manuel et cahier dans son sac, comme s’il récupérait une mise de poker. Les livres étaient ouverts, cornés, les cours s’envolaient. Il secoua le tout, rattrapant les feuilles volantes, rapide et précis, puis tenta en vain de les faire entrer sans les mettre en boule au fond de son sac, sur le chemin jusqu’à sa voiture. Il s’était arrêté non loin d’un quartier qu’on aspirait vraiment à éviter avec toutes ces failles qui balafraient New Heaven. Sauf que là-bas, il allait peut-être trouver un petit bijou. Un artefact qu’on disait. C’est pas possible qu’il trainait encore là-bas, « sans surveillance » d’après les on-dit et personne ne voulait s’y jeter, trop facile pour être vrai. C’était bien trop tentant pour Abaigh, peut-être qu’en faisant vite, net et précis ça marcherait, et il serait le premier inconscient pour y être allé les mains dans les poches. Il allait le dérober et ce soir. Il comptait presque les jours et ne cessait de se repasser les plans dans la tête.

Non, bien sûr que je n’y allais pas complètement les mains dans les poches. Je réfléchissais un minimum. Ce coup là, le but c’était juste de réussir à le voler et pas la mise-en-scène. Je le revendrais après, ou pas. Je sais pas encore. Pourquoi je fais ça alors que j’ai de l’argent et techniquement tout ce que je veux ? Pourquoi les voler alors que je pourrais carrément me les payer. C’est pas l’objet qui m’intéresse vraiment dans la finalité. C’est comment je l’obtiens. Un défi, un jeu, j’adore ça ! Je le fais parce que je peux le faire. C’est tout. Je me sens exister quand je le fais, puis que toutes façons, tout le monde se fou de ce que j’ai bien pu faire, pour vu qu’on retrouve l’objet dérobé ou que je finisse mes études. Alors, je m’amuse. Y’en a un qui dirait que je ne suis qu’un petit connard prétentieux. Il a raison. En parlant de lui, heureusement qu’il était là ce soir. J’ai pas vu le piège. J’ai foncé bêtement et je me suis sur-estimé.

Il eut juste le temps d’entre le déclic de la bombe avant de se jeter au sol et protéger sa tête afin d’éviter le pire. Il traversa un mur en bois massif et atterrit plus loin. Il n’avait rien de grave, seulement égratigné et bientôt quelques hématomes à des endroits improbables sur le corps. Cela avait fait un sacré capharnaüm et risquait fortement d’attirer l’attention des créatures qui rodaient dans le coin.

Il était là, parce qu’il savait que j’allais le faire, que je viendrais prendre cet artefact. Mon erreur ? j’ai pas répondu à ses messages aujourd’hui. Je fais le mort quand je prévois un coup, sinon je prends toujours le temps de l’envoyer chier ou de l’insulter. Une mauvaise habitude que j’ai. C’était plus qu’évident, en plus on en avait parlé y’a encore une semaine et il me disait « non, arrête tes conneries. Si tu veux, on s’arrange pour le faire à deux, mais t’y va pas tout seul. ». Je sais bien que ce n’était pas parce qu’il voulait avoir une partie du butin, or je voulais lui prouver le contraire. J’en suis capable et ferais même mieux que lui. Je n’avais pas peur moi ! J’ai voulu faire le bonhomme. Et voilà...

Lukaz l’extirpa des gravats avec l’aide d’acolytes avant de l’embarquer dans un endroit plus sûr. Abaigh était à peine conscient, sous le choc de l’explosion, encore bien secoué. Il ne sait même pas comment il a fini dans le véhicule. Tout les sons lui paraissaient lointains et sa vision était trouble. Il se passa les mains sur le visage, le souffle saccadé. La voiture faisait des virages serrés lui donnant la nausée et les quelques lampadaire qui éclairaient les rues, l’aveuglaient. Le véhicule s’arrêta enfin et Abaigh avait déjà retrouvé ses esprits. Assez pour souffrir le martyr, mais il y avait quand même plus de peur que de mal. Il réussit sans trop de peine à sortir de la voiture pour fumer une cigarette, assis sur le capot, portant tout le poids du monde sur les épaules. Lukaz lui reprochait de ne pas l’avoir écouté et de s’être mis bêtement en danger, ajoutant que s’il se montrait patient, il pourrait faire plus gros que ça et beaucoup plus intéressant. Une vraie tête brûlée. Il gâchait son talent. Abaigh regardait la Colline aux Lanternes sur l’horizon, donnant l’air de ne pas l’avoir écouté. Puis, il jeta sèchement sa cigarette. « Je fais ce que je veux. T’as pas encore compris ça ? » le provoqua Abaigh en se levant et lui faisant face. « Je t’ai rien demandé. » grommela le plus jeune. « Un merci aurait suffit. » répliqua Lukaz, calme et ferme. « Mais va te faire foutre ! » aboya Abaigh en le bousculant légèrement. « Allez, dans la voiture je te ramène. » soupira Lukaz, ne voulant pas entrer dans son jeu. Il était en si mauvais état qu’il n’y avait même pas de plaisir à lui mettre une raclée. « Non ! Je t’ai dis, j’ai pas besoin de toi. » dit Abaigh avec condescedance et il s’éloigna. Il fit trois pas, boitillant et se tenait les côtes. « Bon finaaaaalement… je veux bien que tu me ramènes » fit Abaigh déjà beaucoup plus mielleux.

Vous savez de quoi c’est parti ? De deux petits cons prétentieux qui ont croisé, par hasard, leur chemin. Et la première fois, je l’ai bien coiffé au poteau, mais la deuxième fois… Il avait un coup d’avance. La troisième fois, il m’a mis un mot, carrément. Un mot là où devait se trouver ce putain de coffre. Puis, il a commencé à m’enquiquiner, m’attendre et vouloir tailler la bavette. « Viens, tu devrais travaillez pour moi » et moi je répondais : « plutôt crever. T’as peur que je te fasse de l’ombre… et bla bla bla. ». Je travaille pour personne moi. Vraiment, il me tapait sur le sytème, il foirait tout mes plans. Je devenais fou. Sauf cette fois, avec la ceinture de vitesse. Je la voulais tellement que j’ai géré. il n’avait pas le droit de me la prendre. On avait tous les deux la mains dessus. J’y étais presque. J’aurais pu le devancer, franchement. Je me suis encore trop reposé sur mes lauriers. Je ne pouvais pas lâcher, pas maintenant. Il avait tellement l’avantage, j’avais plus d’arme et la pointe d’une lame plantée dans le ventre. Et si j’avais que la pointe, c’est parce qu’il retenait son coup juste pour bien me faire comprendre qu’il gagnait la partie. J’avais envie de l’étriper. Non ! Il n’avait pas le droit ! Je la voulais, je ne partirais pas sans… Alors je l’ai embrassé. Le gars, il était sur le cul, si bien que j’ai juste eu à tirer sur ma prise et j’avais la ceinture. J’étais tellement fier de moi. Je me suis dis que cette botte secrète, fallait que je la garde. J’ai vu ça dans un film. Après, j’ai profité de la surprise : un coup de coude dans la mâchoire, j’ai enfilé la ceinture et je me suis carapaté. Comment il l’avait mal. Après, c’est juste clairement devenu un jeu. Ça l’est pour moi en tout cas. On s’emmerdait mutuellement, puis de fils en aiguille, j’ai fini par travailler une fois avec lui. Pas « pour » lui hein ! Avec. J’y tiens.

Lukaz le déposa devant le manoir. C’est pas que Abaigh lui a donné son adresse, c’est juste qu’il n’était qu’un amateur et il était si facile à trouver. Il s’en serait bien passé. Je vais me cacher où maintenant si je veux l'entourlouper ? Il sortit de la voiture sans dire et claqua froidement la portière. Non, le remercier lui arracherait la langue. Officiellement, il détestait Lukaz et se mettait toujours en compétition avec lui, d’un autre côté il n’avait connu que ça en grandissant dans ce maudit manoir.

Au moins, lui il s’inquiétait…. Abaigh traina sa lourde carcasse jusqu’au grand salon et se laissa lourdement tomber dans le canapé, poussant un soupir de soulagement, mais surtout de douleur. « Evite de mettre du sang sur le canapé… » lâcha soudainement Lyllian. Abaigh avait sursauté. Il ne l’avait pas vu, assis sur le fauteuil près de la cheminée, les yeux rivés sur un dossier de patient. Abaigh souffla et roula des yeux. Un silence ou le plus jeune tenta d’ignorer son ainé. « Tu comptes rester là ? » demanda Lyllian avec suffisance qui lui ne comptait pas l’aider à l'ignorer. « Euh… bah non, je vais aller dans ma chambre, parcourir les kilomètres de couloirs et des centaines de marches alors qu’un camion vient de me passer sur le corps… » répondit le petit frère avec sarcasme. Lyllian le fixa et lui fit une expression qui disait « qu'est-ce que tu attends ? ». Abaigh lui jeta un regard tellement mauvais et juste blessé. Il était sérieux. « Va te faire foutre ! » cracha Abaigh. Lyllian ne le regardait même pas et lui fit signe de partir. Le dernier-né se hissa alors difficilement sur ses jambes, serrant les dents pour ne pas donner le plaisir à son frère de l’entendre gémir de douleur. Il s’éloigna de quelques pas. « Ah au fait… Je suis désolée, j’ai voulu rangé, ton mac m’a accidentellement échappé des mains et est tombé dans le feu. J’espère que t’as pensé à sauvegarder en ligne.» lui dit-il comme s’il m'expliquait que Carla, la femme de chambre, avait prit un jour de congé pour la mariage de son énième soeur. Abaigh s’était arrêté dans son élan et était si dégouté qu’il n’avait même pas la force de répliqué. Il n’avait pas tout sauvegarder, ses cours, ses projets d’études, l’esquisse de son mémoire. J’aurais pas du rayer sa caisse putain… Mais quel journée de merde.
Capacités & équipements
► C’est un petit génie de base, il a une bonne mémoire et apprend très vite, auto-didacte et touche à tout.
ceinture de vitesse : Un objet enchanté qui me donne plutôt de la célérité que de la vitesse pur et dur. Je peux pas parcourir des kilomètres en mode fusée. Ce sera plutôt de courte distance. Je vais plus l’exploiter en combat ou pour esquiver et la fuite, agir rapidement sans que personne ne me voit à l’oeil nu comme pour dérober un objet presque sous les yeux de quelqu’un, etc...
La ceinture en soir, elle est simple, en cuir noir avec une boucle en métal, gris mat et où est gravé « à consommer rapidement après ouverture ». Elle avait tout pour me plaire.
Pouvoir d’illusion : il peut créer des illusions. Il a plus de facilité à recréer sur une base qui existe déjà, dans le même principe qu’un fond vert. Genre une boite-au-lettre en souche d’arbre. Alors, je peux étendre mon pouvoir sur plusieurs personne, même un groupe. Par contre, plus il y aura de personne englobé dans l’illusion et moins elle durera longtemps et sera moins précise, voire incomplète. Avec une personne, je me débrouille plutôt pas mal. Je peux changer tout le décor autour de nous, nous faire voyager dans un tout nouvel univers, vous ramener dans un autre endroit et tout parait plus que vrai. Ce sont des illusions visuelles et auditives. Après, j’ai pratiquement aucune limite si ce n’est mon imagination. J’adore dessiner, alors pour moi n’importe quel endroit n’est qu’une grande feuille sur laquelle je dessine en trois dimensions.
Ce pouvoir est d’origine mutante. J’ai pris conscience de mes dons un peu tard. Au début, j’ai cru que j’étais fou. C’est Lyllian, qui m’a dis que ce n’était pas des hallucinations. Au début, il pensait que si, puis quand il en a vécu une, d’un il n’a même pas paniqué et il lui fallut pas longtemps pour comprendre. Ce gars est un monstre, je vous le dis. Né pour vous sonder et vous éliminez quand votre heure sera venue. Enfin, s'il était aussi calé et sûr de lui c’est parce que lui aussi a un gêne mutant. Ce serait de famille, ça aurait sauté deux générations.
Costume : c’est quelque chose de simple et discret, qui facilite mes mouvements. Je vais souvent prendre des tons sombres et ne pas m’encombrer. Un leggins ou un jogging, un sweat à capuche, un masque anti-pollution améliorer. Il filtre un grand panel de gaz étouffants, toxiques ou des poison basiques.
Derrière l'écran
Pseudo: Darloul
Comment nous as tu découvert: Je connais une des administratrice du fofo
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