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Rien dans les manches | June

Benedict St Clair
Villain
Benedict St Clair
Messages : 26
Date d'inscription : 12/03/2019
-  Sujet: Rien dans les manches | June   •  Mar 16 Avr - 2:32
Rien dans les manches.
Benedict St Clair & June Lovecraft



Les doigts craquent de manière sonore. La situation va demander une grande maitrise, un contrôle sans aucun pareil jusqu’à présent. La rencontre avec June Lovecraft est une première dans un environnement aussi calme et posé : Nous n’avons encore jamais pu nous voir seulement elle et moi. Mais aujourd’hui c’est avec moi qu’elle a demandé un rendez-vous, probablement au sujet de la suite de l’éducation de Diya. Hélas le sujet exact fut tût lors de la prise de rendez-vous, laissant un certain trouble à l’arrière de ma tête. Il a toujours été pesant de ne pas pouvoir préparer chaque parcelles de mon discours lors d’un rendez-vous, comme un artiste préparant sa peinture et bariolant sa toile d’avance pour les menues détails finaux. Un magicien a toujours besoin de préparer ses trucs et astuces pour pouvoir briller de son savoir une fois sur le devant de la scène.

Mais la magie était, pour l’heure, inopérante : munie d’une tasse entièrement sobre et d’un thé tout autant –ces sacs de thé de supermarché étaient si surprenants ; j’attendais l’heure fatidique en essayant d’ordonner mes pensées. June Lovecraft était répertorié dans le listing des Supers depuis bien longtemps, maintenant. Et bien qu’elle ne soit pas assez célèbre pour posséder son propre dessin animé, je connaissais au moins son pouvoir et c’était bel et bien un problème. Ressentir les émotions des autres, c’était quelque chose qui rendait toute ma couverture bancale, d’une certaine manière. C’était comme essayer de faire croire que mon cœur est bleu tout en ayant la cage thoracique ouverte juste devant son nez. Il fallait trouver quelque chose. Il fallait réfléchir. Engoncé dans un pull en col V bas de gamme de couleur noir, d’où sortent les pans de ma chemise mal repassée volontairement, je ne suis pas véritablement l’image de l’élégant quarantenaire bien qu’il y ai pire que moi. Tout cela fait partis du personnage. Tout cela peut voler en éclat en un seul rendez-vous.

Et au-delà de vouloir laisser mes émotions aux enchères pour mieux passer ce cap, je tente de calmer mon inquiétude qui grimpe : Les huiles de l’école et même de Thémis n’ont jamais rien soupçonné à mon sujet, il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement ici. Tout devrait bien aller. Tous ces Supers ensemble ne pouvaient voir proliférer la molécule de la bêtise dans leur cerveau, certains devaient bien être intelligent, dans le lot –d’un point de vue de pourcentage, c’était plus que probable- mais jamais je n’ai été soupçonné de quoi que ce soit.

16 : 59. J’ouvre la porte de mon bureau avec douceur et même un peu de lenteur, un fin sourire aux lèvres. « Bonjour, mademoiselle Lovecraft. Comment allez-vous ? Je vous en prie, entrez. »







June Z. Lovecraft
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June Z. Lovecraft
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Ft. Benedict
Rien dans les manches


Sursautant brusquement au contact d'une main venu s'abattre sur son épaule, June papillonnait du regard, saisit par l'inquiétude palpable de l'homme qui l'accompagnait. Accroupit pour trouver une place à sa hauteur, glissant sa main rugueuse sur la chevelure comme pour détendre une musculature qu'il avait perçu comme tendu jusqu'au craquage, l'homme au crâne dégarnit avait finit par donner des ordres succin à son partenaire armée et, d'un mouvement vif, celui-ci disparu dans les couloirs de la prison. « Tu y est depuis sept heure Lovecraft. On stoppe la journée ici. Tu vas manger un bout, te reposer, et demain on laisse Surhomme tranquille. D'accord ? » Il était stressé, quoi que tentait de cacher le masque neutre qu'était son visage, et s'il l'aida à se relever dans un sourire qui se voulait rassurant, June s'était ancré bien malgré elle sur le chaos qu'était les émotions de O'Hara. Aussi, elle devina d'un battement de cil toute l'horreur qui l'envahissait jusqu'à couler dans ses veines. Le travail de surhomme rendait June toujours trop sensible, et il était vrai que neuf heure passé avec ce condensé de range et haine n'était définitivement pas de tout repos, cependant éteindre les émotions les plus fortes de ce titan demandait une discipline monstrueuse. Le réhabiliter dans la société de New Heaven était un défis qu'elle ne pouvait pas perdre sans craindre l'apocalypse alors pouvait-on lui en vouloir d'y travailler de manière acharnée ? Avait-elle peur ? Assurément, et si elle avait en serait-ce que la moindre influence sur la ligue de Thémis, elle aurait demandé l'exécution de ce criminel depuis longtemps. Asma n'était pas dans la tête de Surhomme, June oui, d'une certaine manière. Et ce qu'elle y voyait était tout bonnement terrifiant.

Stoppant soudainement son pas, June sécha ses larmes silencieuses d'un revers de la main et prit une longue inspiration comme pour faire le tri dans ce coeur chargé d'émotion contraire. Elle haïssait ce genre de situation, de tout son être, et si la migraine qui compressait son crâne était habituelle, il fallait croire qu'elle ne supportait définitivement pas exposer cette faiblesse que représentait ses larmes. « Je sais que tu m'en veux d'avoir manger un burger devant toi vu que tu es dans ta phase "je ne mange que des bébés carotte", mais de là à pleurer, tu m'étonnes. Je t'en paierait un version Végé quand tu auras perdu tes 200 grames "en trop" si tu veux. » ... Q-quoi ? Si June sembla dès plus surprise les trois premières seconde, l'effet fut pourtant au rendez-vous et ce fut un gloussement qui finit par la cueillir lorsqu'elle traversa le couloir des détenus de l'aile B. « C'est mort. Je résiste tant bien que mal à la nourriture de mon beau-fils, ce n'est pas pour prendre 4 kilos avec toi ! La robe de ma vie m'attend ! »
Si elle savait que O'hara la jugeait de haut en bas, s'apprêtant à remettre sur le tapis cette tendance à l'anorexie qui le désespérait tant, c'est d'un doux sourire qu'elle accueillit les prémisses du discourt « Cesse de t’inquiéter je vais bien » qui mit fin au débat.
Le passage par le bureau du docteur Sheperd était obligatoire après ce genre de journée, celui-ci venait s'enquérir de l'état de la jeune super héroïne et administrait, lorsque les pouvoirs de June venaient à prendre le pas sur elle, des doses réduites du neuroleptique utilisés sur certain prisonnier afin d'endormir ses pouvoirs. Autant vous avouer qu'après ça, elle rentrait et tombait littéralement de fatigue, prétextant lorsque l'inquiétude venait piquer les autres qu'elle sortait d'une prise de sang ou journée éprouvante. Hélas la journée n'était pas finit et un passage obligatoire par la case assistant social réussit balayer l'aiguille qui approchait son bras : Elle avait besoin de toute sa tête et éviter de passer pour une toxico aux yeux de celui qui suivait son fils.

Libérant d'un geste vif la cascade rose que composait sa chevelure, June entreprit de se changer, passant rapidement une robe noire et des talons décidément trop haut afin d'affronter au mieux l’académie de Cythrawl et l'attroupement à ses porte. Un air altier au bout du pas, ce dragon au regard d’émeraude s'était forgé un chemin parmi la plèbe, balayant d'une main passée dans ses cheveux les regards accroché à ses courbes et claquement de talon pour embrasser d'un fin sourire le couloir de l'académie. Et, si elle jugea ouvertement d'un battement de cil certaine figure parentale en silence, Miss Lovecraft finit par rejoindre le couloir menant au bureau de Monsieur St Clair après avoir brièvement jeté un oeil à celui du directeur afin de contempler son absence. Tant pis.


« Bonjour, mademoiselle Lovecraft. »

Mmh ? Levant finalement le nez d'un sac à main qu'elle était en train de retourner en quête de paracétamole, June esquissa un pâle sourire et salua l'assistant social avec politesse avant d'oser le pas en direction de son bureau. Dieu que cette pièce lui semblait minuscule. Inspire. Elle trouva cependant place sans grand mal face au bureau et centra son attention sur le brun afin de taire la sensation d'étouffement qui venait la prendre à la gorge.


« Tout va bien, je vous remercie. Et vous Monsieur St Clair ? »

D'un mouvement tranquille June croisa les jambes et ramena son sac à main contre son ventre pour en extraire un gel anti-bactérien qu'elle passa tranquillement sur ses mains tout en dardant les guillotines de son regard sur les élément du bureau. Sobre, à mille lieu du sien, difficile de faire plus déprimant. « Je me suis permise de prendre rendez-vous aujourd'hui au sujet de mon fi.. De Diya, comme vous avez pu vous en douter. Je m'inquiète quelque peu pour lui. J'ai peur que la réputation de sa mère ne pèse trop sur ses épaules et ne l'exclue, d'une certaine manière. L'adolescence est une si période délicate... Vous le suivez depuis un petit moment et je me disais que vous auriez peut être un oeil plus objectif sur la situation que moi. »
Il fallait avouer que l'adolescence de Diya était un sujet qui tenait à coeur June, quoiqu'elle eut pu laisser suggérer, et les absences répétés d'Asma avait finit par motiver la demoiselle à agir. Elle avait pensé à proposer des activités extra-scolaire au jeune homme afin de le libérer de ce poids qu'elle devinait peser sur son coeur. Peut être du sport ? Cela avait été nécessaire pour canaliser ses propres émotions lorsqu'elle était adolescence. Hélas June craignait parfois de discuter de ça avec une Asma épuisée, préférant dès lors arborer la visage du "je gère" là où pourtant son instinct tout sauf maternel hurlait à la panique. Elle n'avait pas été capable de gérer sa propre adolescence, comment pouvait-elle prétendre aider Diya ?


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Benedict St Clair
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Rien dans les manches.
Benedict St Clair & June Lovecraft



Elle me demande comment je vais et je tique un instant, réfléchissant à la meilleure approche. Il est assez évident que je suis un peu tendu, même pour quelqu’un ne possédant pas ses pouvoirs. J’ai besoin de faire davantage illusion, donc je placarde un sourire imbécile sur mes lèvres trop fines avant de fourrager dans ma légère barbe. « Je vais très bien. » avant de dodeliner calmement de la tête. Dans un geste souple, je me tourne vers la bouilloire pour l’allumer et fait craquer mon index et mon pouce en écoutant la jeune femme. « Je me suis permise de prendre rendez-vous aujourd'hui au sujet de mon fi.. De Diya, comme vous avez pu vous en douter. Je m'inquiète quelque peu pour lui. J'ai peur que la réputation de sa mère ne pèse trop sur ses épaules et ne l'exclue, d'une certaine manière. L'adolescence est une si période délicate... Vous le suivez depuis un petit moment et je me disais que vous auriez peut être un oeil plus objectif sur la situation que moi. » Mon sourire s’étire doucement malgré moi, l’évocation de Diya me réchauffe doucement le cœur. C’est pour lui, c’est toujours pour lui. Soupir. Sourire.  Le stress laisse place à un calme plat, presque froid, ainsi qu’une certaine détermination. Mes yeux papillonnent sur le gel antibactérien, puis les pommettes de la jeune femme avant de finir par ses cheveux et de revenir à mes mains dans une certaine timidité feinte.

« Avant de parler de comment je perçois la chose, parlons un peu de comment il se comporte à la maison ? De comment tout se déroule à la maison ? Ne parlons pas de comment vous pensez qu’il vie les choses, mais de comment vous vivez les choses vous. » Une pause. Je fronce les sourcils avant de laisser échapper un petit rire et d’agiter la main. « Je ne suis peut-être pas très clair.  Parlez-moi de vos relations avec Diya et de votre vie de tous les jours avec lui. D’où viennent vos inquiétudes ? » Mes pensées sont aïgues, précises. Je suis concentré sur l’effet que je veux donner, sur la manière dont je veux diriger cet entretien. Mes yeux bleus glissent sur mes effets sur mon bureau : crayons dans un petit pot en bois sombre, ordinateur portable fermé sur le côté, paquet de feuilles devant moi, quelques dossiers non rangés à ma gauche… J’attrape un crayon pour écrire la date dans le coin supérieur droit de ma feuille avant d’écrire à gauche le nom de la jeune femme en face de moi dans le but de prendre des notes donc.

Une pensée fugace m’effleure, me permettant de m’interroger sur les informations que la jeune Lovecraft a sur moi. Connait-elle mes pouvoirs ? Sait-elle mon parcours professionnel ? Des informations qui ne devraient pas lui être utiles en soit, mais qu’elle connait peut-être grâce à ses contacts. Peut-être a-t-elle entendu parler de ma candidature à l’école de la Ligue ? Qui sait, je ne me vois pas le lui demander à brûle-pourpoint dans l’immédiat.  Pendant qu’elle parle, ma main s’agite sur le papier alors que je continue de prendre des notes. L'eau derrière moi semble avoir terminé de chauffer et quelques volutes s'échappent de celle-ci pour signifier que l'eau a terminé de chauffer. « Un thé, peut-être ? » risquais-je lorsqu'elle eut terminé de parler.








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