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- Sujet: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Dim 28 Avr - 3:48 Tanya Spears SPARKS Tonya ► Nom : Sparks. ► Prénom : Tonya. ► Age : 27 ans. ► Groupe : Heroes. ► Situation maritale : Célibataire. ► Métier : Policière. ► Nom de super : Cassandre (non je ne m'appelle pas l'ange de la mort, ou quoique ce soit en rapport avec la mort, et ce n'est pas parce que j'ai des visions que je provoque la mort des gens, je suis en réalité plus une sorte d'ange gardien qu'un ange de la mort). ► etc : écrire ici. Psychologie Installée à son bureau dans les grands box du commisariat central de New Heaven, Tonya avait l’air du portrait typique du loup solitaire. Dossier d’enquête dans une main, café noir brûlant sans sucre dans l’autre, écouteur dans chaque oreille jouant des musiques obscures d’un groupe méconnu de New Death Punk Metal, elle affichait un air hargneux si vous croisiez son regard et ne fournissait que des réponses sarcastiques jusqu’à au moins onze heures du matin. N’importe qui ayant brièvement connu ou travaillé avec Tonya dirait qu’elle n’aimait pas les gens et bien qu’elle ne contredirait pas la rumeur, fatiguée d’essayer d’aller contre le courant d’avis de presque inconnus auxquels elle ne portait que peu d’intérêt, la réalité était que bien souvent c’étaient les gens qui ne l’aimaient pas. Elle avait appris au fil du temps à tenir les autres à distance, s’emmurant dans le manteau confortable de la solitude. Mais si elle lui était agréable, elle rendait aussi les jours froids comme si la vie n’était qu’un hiver interminable. Son enfance lui avait enseigné que la différence, si elle était sans fard ni beauté pour la transformer en quelque chose d’original, était un motif d’exclusion et menait les autres à des comportements violents. Cette connaissance, bien que douloureusement acquise et l’ayant profondément marqué, ayant conditionné en elle une forme légère d’anxiété sociale, n’était pas la seule raison de son enfermement volontaire. Si son pouvoir avait amené les gens à la considérer avec crainte, et indirectement à avoir peur des autres, il l’avait amené aussi à considérer avec effroi la possibilité de nouer une quelconque amitié ou relation, avec n’importe qui mise à part son chat. Elle avait connu l’arrachement, la perte douloureuse dans la mort de ce qu’elle avait de plus cher. Elle avait peur de s’attacher, et de se réveiller au beau milieu de la nuit en sueur après avoir vu la mort d’une personne qu’elle aimait. Son thérapeute disait qu’elle ne pouvait pas demeurer seule, qu’elle ne pouvait pas vivre dans la peur constante des autres ou dans celle de perdre un jour quelqu’un, après tout la mort faisait parti de la vie et tout le monde était voué un jour à mourir. Sa crainte de l’avenir et ses peurs du passé ne pouvaient pas la garder enfermée pour toujours. Il avait peut-être raison, mais c’était la seule façon qu’elle avait pour ne pas devenir folle. Toutes ces visions, ces cauchemars horribles, ces innocents qu’elle ne pouvait pas sauver, ceux qu’elle avait échoué à sauver, pesaient lourdement sur son esprit. Aussi, les expériences médicales hasardeuses qui lui avaient été imposées dans sa jeunesse, lorsqu’on ignorait encore que ses cauchemars n’étaient pas que des manifestations de quelques troubles ou déséquilibres mentaux mais un mystérieux don, avaient ironiquement participé à sa fragilité émotionnelle et psychologique actuelle. Sous son extérieur abrupte et solitaire, sous sa force et sa détermination était cachée une grande sensibilité. Malgré son apparente misanthropie, Tonya était douée d’un sens profond d’empathie, logiquement induit par son pouvoir. Elle n’avait jamais pu restée indifférente à la détresse d’un être face à la mort, aux sentiments de désespoir d’une personne perchée au-dessus d’un pont ou au bord d’un quai de métro et s’apprêtant à se suicider, au débordement émotionnel, à la gratitude, au choc, d’une personne qu’on avait sauvé, que dire, de 10, 20 ou 100. C’était tout naturellement que son altruisme et son besoin de porter secours à autrui l’avait poussé à entrer dans la police et à devenir enquêtrice. Sa difficulté à travailler en groupe avait évidemment posé souci, on lui avait aussi reproché son caractère impulsif et son manque flagrant de respect pour les ordres. En réalité chaque fois qu’elle n’avait pas suivi un ordre ou c’était trouvée là où elle n’était pas sensée être c’était à cause d’une de ses visions. Elle avait une grande dévotion envers sa mission de sauver les innocents qu’elle voyait dans ses rêves. Son thérapeute voyait d'ailleurs dans ses comportements et ses choix la manifestation d'un complexe du sauveur, présent généralement chez les super-héros. Malgré les quelques difficultés de son caractère et les contre temps imposé par sa fonction de super, elle avait su prouver sa valeur et ses capacités à de nombreuses reprises, elle était douée d’un très bon esprit d’enquête et d’analyse et d’un excellent sens de l’observation. Elle avait acquis ce dernier entre autre grâce au travail qu’elle avait fais au cours des années sur son pouvoir afin d’être capable de se rappeler le plus d’informations d’un rêve prémonitoire. Elle avait eu recourt pour cela à plusieurs techniques, allant de noter tous les détails sur un carnet dès son réveil, à l’hypnose pour chercher à revivre les visions et à la méditation pour essayé de les remémorer. Physique Tonya est une jeune femme afro-américaine, de taille moyenne, mesurant 1 mètre 67, pour un peu plus de 60 kilos. Elle porte peu d’attention aux codes féminins et est souvent jugée comme ayant une apparence plutôt masculine, notamment à cause de sa musculature. Elle doit cette dernière à un entrainement régulier et intensif qu’elle s’impose depuis de longues années. Elle a cherché à développer sa force, ses réflexes, son agilité, sa rapidité et son endurance afin de pouvoir exercer au mieux son activité de super-héros, son pouvoir étant d’un type passif et ne lui conférant aucun avantage physique, contrairement aux pouvoirs d’autres supers. Pour pallier à ses désavantages en combat elle pratique depuis plusieurs années à bon niveau l’Aikido avec en parallèle un apprentissage du bukiwaza, les techniques de combat avec armes. Atléthique, elle possède aussi des formes féminines, néanmoins ses attributs restent assez discrets, peu mis en valeur par ses choix vestimentaires plutôt sobres. Elle aime les tenues plutôt passe-partout, lui permettant de pouvoir se fondre facilement dans la masse et ne pas être remarquée. Ayant mis derrière elle son style néo-gothique à la fin de l’adolescence, elle reste assez frileuse dans ses choix de couleurs, elle porte parfois quelques notes de doré et de bleu mais jamais aucune couleur vive et n’aime pas du tout les vêtements bariolés. Son costume de super-héros est composé d’un hakama, d’un kimono et d’un capuchon noirs, elle possède aussi un Jō, un bâton de combat de taille moyenne, en bois de couleur rouge sombre. Elle est capable, s’il le faut vraiment, de s’habiller chic ou d’adopter un style plus féminin, pour un jour ou l’espace d’une soirée, mais ce n’est pas un style où elle se sentira à l’aise ou très confortable. La journée la plus part du temps elle se contente de porter une tenue de travail ou son uniforme de la police. Peu excentrique vestimentairement, elle possède tout de même quelques signes marquants, notamment un certain nombre de tatouages qu’elle a réalisé dans sa jeunesse, et qu’elle continue de rajouter au fil des ans. Parmis les plus voyant, elle a un œil tatoué sur la paume de chaque main, l’un ouvert et l’autre fermé, qui représentent son pouvoir de vision. Elle possède aussi un serpent sur le bras gauche et une croix à l’intérieur du bras droit, elle a un arbre tatoué dans le dos surmonté d’une étoile au niveau de la nuque. Moins excentriques mais tout aussi remarqués, ses cheveux sont une épaisse tignasse frisée sombre qu’elle aime porter en coupe afro ou tressés avec des chignons, elle aime généralement changer de coiffure assez régulièrement. Sa chevelure surmonte un visage anguleux et mince, aux traits fins, taillé en pointe. Elle a des yeux bruns, en forme d’amandes, surmontés de sourcils arqués fins et sombres, un nez long, des lèvres resserrées et épaisses. Elle porte généralement assez peu ou pas du tout de maquillage. Histoire [TW : Suicide] La pièce autour de moi était plongée dans une semi obscurité. Le sol, partiellement éclairé par la lumière de la rue qui filtrait à travers la fenêtre, était jonché de boites de pâtes chinoises à emporter. Une lueur rouge clignotait par intermittence, donnant au décor une étrange teinte surnaturelle. Il y avait une horloge digitale contre l’un des murs, les chiffres d’un bleu clair lumineux indiquaient qu’il était 10h37. Quelque chose frottait contre mon cou, une corde rugueuse que j’empoignai avec mes mains alors que je donnai un coup avec mon pied, renversant le tabouret sous moi. Mon corps chuta et fut violemment retenu par la corde qui serra jusqu’à l’axphyxie autour de ma nuque, elle craqua dans un bruit sec. Quelque chose de mou et de chaud s’échappa de ma bouche tandis que je sombrais dans l’obscurité froide et familière... Je poussai un cri en me redressant dans mon lit, mes mains étaient instinctivement venues à mon cou, l’enserrant et grattant, comme pour le libérer d’une entrave absente. J’haletai péniblement, relâchant mon emprise sur ma gorge je passai ma main sur ma bouche, rencontrant un mucus mou et collant. Je portai ma main à hauteur de mes yeux et dans la pénombre observai le bout de mes doigts à la recherche de tâches rouges de sang mais ne vis qu’un filet épais de bave translucide. Je repoussai d’une main les draps trempés de sueur et essuyai ma main mouillée sur mon bas de pyjama. Refreignant l’envie de me lever pour aller à la salle de bain j’allumai la lumière de chevet et attrapait le verre d’eau laissé sur la table, je le vidai buvant tout son contenu avant de récupérer le petit carnet noir à côté et de commencer à noter scrupuleusement chaque détail de ma vision. Une fois que j’eus retranscris l’intégralité de mon rêve à l’intérieur du livre, je notai à la suite quelques questions, des pistes d’interrogations auxquels je devrais rapidement trouver réponses. Comment retrouver le lieu de la mort ? D’où provenait la lumière rouge clignotante ? Elle pouvait très bien venir d’un véhicule équipé d’un gyrophare passant à ce moment là dans la rue, ou bien d’une enseigne cassée. La victime vivait-elle à proximité du restaurant de nouilles asiatiques ? Quelle était l’heure ? Je me rappelais que l’horloge sur le mur indiquait environ 10h30, c’était une information utile, précise, et le fait que la vision allait se réaliser dans la soirée me laissait toute la journée pour retrouver la victime. Y avait-il d’autres informations dans l’appartement ou à travers la fenêtre pouvant me donner des indices sur le lieu auxquelles je n’auraient pas prêté attention ? Le soir, je me retrouvais dans une rue d’un quartier relativement désert de la ville. Les commerces et les immeubles en construction ne constituaient pas un attrait important pour les habitants de New Haven et la zone était laissée à l’abandon à la nuit tombée, si ce n’est pour les personnes qui vivaient dans les anciens immeubles qui avaient été construit il y a une dizaine d’années. En essayant de me souvenir de la vision je m’étais rappelée qu’il y avait un échafaudage pour la construction de l’autre côté de la rue qu’on pouvait apercevoir par la fenêtre. J’avais regardé les quartiers en construction et les restaurants asiatiques et en navigant sur google map j’avais pu trouvé un endroit qui semblait convenir. Il y avait un petit immeuble de seulement quatre étages avec au rez-de-chaussée un restaurant chinois avec une enseigne lumineuse rouge avec dessus une lanterne lumineuse orange. Je me demandais depuis quand les restaurants de plats à emporter asiatiques étaient une priorité dans la construction d’une ville. Il devait sûrement y avoir une forte demande de nouilles chinoises. Je me garai dans la rue du restaurant, un peu à distance de celui-ci, l’enseigne était effectivement cassée et clignotait comme dans ma vision, de l’autre coté de la rue un échafaudage était posé contre le squelette d’un bâtiment en construction. J’avais l’air d’être au bon endroit. Je jetai un coup d’œil à la montre à mon poignet, il était 9h25, et me dirigeai vers le restaurant chinois. A l’intérieur j’interrogeai le personnel au comptoir sur un client régulier qui vivrait dans l’immeuble, il me fournit une description mais ne connaissait pas son nom, je savais que ma victime était un homme, plutôt jeune, d’une vingtaine d’années. Je demandai ce qu’il avait l’habitude de prendre et commandai la même chose pour deux personnes. Une fois ma commande en main je quittai le restaurant et m’éloignai dans une allée sombre. Je glissai mon capuchon sur mon visage, faisant attention à ce qu’il le dissimule bien et me dirigeai vers l’immeuble. Pénétrant dans celui-ci je montai par un escalier à l’étage et allai directement à la porte du fond, côté rue, vu ce que j’avais pu apercevoir par la fenêtre j’estimais que ce devait être la vue du dernier appartement du bout du couloir. Je déposai le sac de nourriture contre le mur avant de frapper une première fois. Collant mon oreille contre le battant je n’entendis d’abord aucun son, je vérifiai rapidement ma montre prise d’une panique soudaine, est-ce que j’avais raté l’heure ? Non, il était seulement 9h45, mais la mort pouvait très bien ne pas avoir eu lieu au moment où je le pensais, l’horloge pouvait être déréglée ou bien avancer. Avant que je puisse penser plus longtemps à toutes les façons dont j’aurais pu me tromper j’entendis des petits bruits de pas et d’objets qui étaient déplacés dans la pièce de l’autre côté. Je relâchai un souffle et frappai à nouveau avant d’actionner la sonnette sur ma gauche. Finalement, devant mon insistance les pas finirent par venir jusqu’à la porte et je m’éloignai de celle-ci au moment où j’entendis le son d’un verrou être levé. La porte s’entrouvrit sur deux yeux gris fatigués, j’observai le visage du jeune homme séparé du mien par une chaîne en métal qui reliait la porte au mur, ses traits étaient tirés, ses cheveux mi-longs couleur de sable tombaient sur son visage de façon désordonnés, il avait un chaume léger sur le menton et le bas des joues. Il ne dit rien, se contentant de me regarder quelques longues secondes avant de reculer s’apprêtant à refermer la porte. Je m’avançai et calai mon pied dans l’ouverture pour l’en empêcher. « Attendez ! S’il vous plaît, attendez, je veux juste vous parler. » Expliqua-je avec urgence, il ne devait pas refermer cette porte. « Laissez-moi, s’il vous plaît. » Répondit-il avait lassitude, abandonnant temporairement son action. « Je ne préfère pas. » Répondis-je, il soupira, comprenant que j’allais devoir parler pour obtenir son attention et le garder avec moi je commençais par me présenter. « Je m’appelle Cassandre. » Lui dis-je, préférant donner le nom de mon alter ego, mes interlocuteurs le reconnaissaient parfois, avant de demander quel était le sien. Je vis ses yeux s’écarquiller alors qu’il prenait un meilleur coup d’œil, balayant mon corps de haut en bas avant de revenir sur mon visage dissimulé sous mon capuchon, il recula légèrement de la porte, à moitié muet. « Vous… vous êtes… Qu’est-ce que vous me voulez ? » Balbutia-t-il, visiblement inquiet et effrayé. Devinant qu’il m’avait reconnu je levai mes mains doucement dans un signe d’apaisement. « Je ne vous veux aucun mal, je vous le promet, je suis là pour vous aider, je veux juste vous parler. » Expliquai-je, j’avais l’habitude de ce genre de réaction paniquée quand je rencontrais des victimes qui me connaissaient. « Vous… Vous m’avez vu… Vous êtes venu pour moi ? » Murmura-t-il d’un air hébété. Ses yeux s’étaient élargis dans la surprise. Il semblait presque soulagé, je soufflai discrètement, soulagée à mon tour qu’il accepte de parler avec moi. « Oui, que diriez-vous que nous parlions un peu tranquillement ? Comment vous appelez-vous ? » Demandai-je doucement. « Ethan… Je m’appelle Ethan. » Il répondait, il avait l’air d’être réceptif à mes approches, je me disais que je pouvais peut-être faire quelque chose pour Ethan. Je m’adossai nonchalamment contre l’encadrement de la porte. « Ok Ethan alors, est-ce que vous avez envie de me parler de pourquoi vous voulez faire ce que vous vous apprêtiez à faire ? » L’interrogeai-je. J’entendis un souffle et un corps glisser, je suivis le mouvement et m’assis à mon tour par terre, dos à dos avec Ethan, seulement une porte entrebâillée et le pan de mur nous séparant. Ethan commença à me raconter timidement les aléas du cours tumultueux de son existence, les crises qu’il avait traversé, le rejet qu’il avait subi de sa famille, puis à l’école, parce qu’il était différent, anormal à leurs yeux, bizarre, malade, tellement de mots que j’avais aussi entendu à propos de moi quand j’étais plus jeune, adolescente et tout aussi paumée qu’Ethan, quand j’aurais pu faire ce qu’il avait eu envie de faire ce soir, finir avec tout, en finir avec le jugement des autres, en finir avec la douleur et les pensées qui tournaient et dévoraient tout à l’intérieur de nous. J’offrais quelques mots rassurants de temps en temps, posais quelques questions mais j’écoutais surtout tout ce qu’il me racontait. Je jetai un coup d’œil à un moment à la montre à mon poignet, il était 10h30, Ethan était beaucoup plus détendu qu’au début de la conversation et j’avais bon espoir que la soirée puisse ne pas se terminer tragiquement. « Et vous ? » M’interrogea-t-il timidement. Je relevai la tête, surprise, et jetai un coup d’œil à travers la porte, croisant les yeux gris bleus qui s’étaient tournés vers moi. « Moi ? » Rétorquai-je avec étonnement, l’air un peu abasourdie. « J’ai parlé de moi, parlez-moi de vous ? D’où venez-vous ? Comment était votre enfance ? Que faites vous dans la vie à part… vous savez… » Demanda-t-il avec un petit sourire et en balayant le vide dans ma directement avec sa main. « Je ne sais pas si... » C’était à mon tour de balbutier avec hésitation, quelque chose qui n’arrivait plus si souvent maintenant. « Si, je veux que vous me parliez de vous... » Insista-t-il en se rapprochant à travers la porte, posant une main de mon côté du pallier. Je pris une inspiration profonde, si lui parler de moi l’aidait à se sentir mieux je pouvais bien faire ça, je plongeai mon regard sur le mur en face de moi. « Ok, alors, ma famille était originaire de Floride, d’Orlando. On vivait dans une petite maison dans la zone périphérique, j’étais fille unique, mes parents n’avaient pas fait d’autres enfants à cause de la surpopulation mais mon père avait un frère et j’avais deux cousins, ils vivaient à quelques kilomètres d’Atlanta, quand j’étais gosse chaque été on allait en vacances en Géorgie pour leurs rendre visite. » « Vous vous entendiez bien ? » « Ouais, on était assez proche quand on était gamin, j’avais pas de sœur ni de frère alors quand on était ensemble c’était comme si j’avais des frères juste pour les vacances. On passait notre temps à jouer dehors, j’étais plutôt garçon manqué quand j’étais gosse, enfin ça n’a pas vraiment changé. » « Vous êtes toujours proches ? » Je secouais la tête. « On s’est éloigné pendant l’adolescence. En faite je ne parle plus depuis longtemps avec personne de ma famille. » Je reposais ma tête contre le mur, exhalant une respiration profonde. « C’est une histoire compliquée ? » Commenta-t-il. « Ouais. Tout a commencé quand les visions sont arrivées. Je sais pas pourquoi c’est apparu à ce moment là, les scientifiques disent que les pouvoirs des supers peuvent se déclencher n’importe quand, je suppose que c’était mon n’importe quand. » « Vous aviez quel âge ? » « 8 ou 9 ans. Je me souviens même pas de mon premier rêve. Mais pendant un mois j’ai fais des cauchemars, chaque nuit, je me réveillais en pleurant et j’allais dans le lit de mes parents, je ne dormais plus de la nuit après. Ils ont voulu me faire voir un pédopsychiatre, ils pensaient que j’avais été traumatisé par quelque chose ou un truc dans le genre. Le psy m’a posé des tonnes de questions pendant des semaines sans jamais rien trouvé alors il a dit que j’étais perturbée, ils ont dit à l’école que j’avais des problèmes et j’étais soudainement une enfant difficile parce que je faisais des cauchemars et que je dormais mal la nuit. Les autres gamins à l’école ont fini par savoir ce qui se passaient. On était parti en sortie scolaire et je dormais dans la même chambre que d’autres filles, j’ai fais des cauchemars chaque nuit, j’ai essayé de ne pas dormir… la prof qui nous accompagnait à fini par dire aux autres filles que j’avais des problèmes et la rumeur s’est répandu, à partir de là… j’étais cette autre gosse perturbée et différente qui avait une maladie bizarre et que plus personne ne voulait inviter chez eux. J’en ai voulu à cette prof, mais maintenant je me dis que ça aurait fini par sortir d’une façon ou d’une autre. » « Vous ne saviez pas ce qu’étaient les cauchemars ? » Demanda-t-il avec un soupçon de surprise dans la voix. « Non, pas au début, c’était plus facile de juste dire que j’étais cinglée ou traumatisée, plutôt que de penser à un gène de super. Les gens ne pensaient pas que le fait de faire des cauchemars horribles toutes les nuits pouvait être un super-pouvoir, ils avaient plus l’habitude des changeurs de forme, des télépathes et des pouvoirs élémentaires. Et tant que je n’avais pas vu de mes propres yeux une de ces visions avoir lieu… » Ma voix se cassa un peu et j’eus un reniflement sonore. « Je n’avais aucun moyen de savoir qu’elles étaient réelles. » « Qu’est-ce qui c’est passé ? » Demanda-t-il avec une voix murmurée, comme s’il avait avait parlé d’un secret, s’en était un, d’une certaine façon, c’était le genre d’histoire que l’on murmurait à voix basse, dans le secret de l’ombre, comme si on avait peur de réveiller quelques fantômes du passé en la racontant. « C’était le 13 septembre, j’avais 11 ans, je me suis vue au volant de la voiture de mes parents, enfin c’était pas moi qui conduisait, mais quand j’ai des visions je suis toujours dans le corps de la personne qui va… » Je déglutis et pris une inspiration profonde. « il était tard c’était la nuit et il pleuvait, j’ai regardé à droite et j’ai vu ma mère assisse à la place du passager, puis il y a eu une lumière soudainement, j’ai été aveuglée, j’ai perdu le contrôle de la voiture, elle a dérapé et a glissé, elle a frappé quelque chose à droite, ça nous a fait rebondir et puis la voiture a percuté dans quelque chose. Mon père, c’est lui qui conduisait, ma mère est morte dans la nuit à l’hôpital. » « Je suis désolé… » Murmura Ethan. « Le soyez pas, ce n’est pas de votre faute. Ils étaient sortis ce soir là, ils m’avaient laissé avec la baby-sitter, je me rappelle que je ne voulais pas qu’ils partent, j’avais peur, je leur ai dis de rester, je les ai supplié, j’ai dis que je les avais vu mourir dans un cauchemar… mais ils ne m’ont pas écouté, c’était rien, juste un rêve, ils sont partis… et ils sont morts. J’aurais voulu comprendre plus tôt et pouvoir faire quelque chose. » « C’est à ce moment là que vous avez compris ? » Demanda-t-il, j’hochais imperceptiblement de la tête tout en continuant de fixer le mur. « Oui, j’ai demandé ce qui c’était passé, on n’a évidemment rien voulu me dire en détail mais on m’a dit que c’était un accident, qu’ils avaient perdu le contrôle de la voiture à cause de la pluie, j’étais sûre d’avoir vu à l’avance ce qui allait se passer. Je leur ai dis, j’ai tout raconté devant le psy, mais personne n’a cru en ce que je disais, ils ont tous pensé que j’étais folle. A partir de ce moment j’ai commencé à écrire tous mes rêves chaque jour dans des cahiers, ce qui apparemment était un signe d’un comportement obsessionnel et une preuve supplémentaire que j’étais cinglé pour tout le monde. Mon oncle et ma tante m’avaient pris chez eux après la mort de mes parents, ils disaient que s’ils avaient de la place pour deux enfants ils en avaient pour un troisième, mais ils ont commencé à avoir peur de moi et apparemment je terrifiais mes cousins, alors ils m’ont placé en famille d’accueil. Ensuite j’ai été de famille d’accueil en famille d’accueil, à chaque fois qu’on me changeait de foyer on prétextait que c’était parce que je faisais peur aux autres enfants, mais ce que j’étais dérangeais les adultes, je le voyais dans leurs façon de me regarder, de me surveiller de loin, leur façon de me parler. Certains m’avaient interdits d’écrire mes rêves dans mes cahiers, apparemment c’était trop perturbant pour eux. Et après c’était moi qui était cinglé. » Ricanai-je sombrement. « C’est parce que personne ne vous a cru que vous vous êtes appelé Cassandre ? » Demanda Ethan. « Oui, j’avais lu cette histoire à l’école, sur cette fille qui avait des visions de l’avenir mais qui avait reçu la malédiction de ne jamais être crue et que tout le monde croyait folle, je me sentais proche d’elle, on était pareille, sauf que moi je voyais juste la mort des gens. Ils ont commencé à me donner des médicaments, j’avais 14 ans, c’était pour empêcher les rêves, des neuroleptiques, antipsychotiques, somnifères, antidépresseurs, j’en avais pas besoin et ça a flingué mon cerveau pendant plusieurs années. A un moment ils ont réussi à se fixer sur un bon cocktail qui arrivait à supprimer mes visions. J’ai accepté les médicaments pendant quelques temps puis j’ai arrêté de les prendre, j’en avais marre de tout ça, les médocs, les médecins qui comprenaient rien, les familles d’accueil stupides, le fait que personne croyait en moi, j’avais pas d’amies, j’étais harcelée à l’école, j’ai commencé à faire des conneries, je fumais, buvais, parfois en prenant mes médocs pour un meilleur effet, et je sortais en douce. Je me suis fais chopper plusieurs fois et quand ils ont découvert que je prenais plus le traitement ils m’ont fait interner en hôpital psychiatrique où j’ai été forcée de prendre tout un tas de médicaments qui me faisaient dormir tout le temps et m’empêchaient de rêver. J’ai commencé à sombrer, je me suis laissée dériver, quelques semaines plus tard quand j’étais plus qu’une ombre ils ont dit que j’allais mieux, je prenais mes médocs, je faisais plus de cauchemars et j’avais arrêté mes actes de rébellion parce que j’étais trop assommée pour faire quoique ce soit, même penser, et c’était suffisant pour eux pour dire que j’allais bien, ils m’ont fait sortir. J’ai demandé à revenir chez mon oncle et ma tante mais ils n’ont pas répondu et je me suis retrouvée en famille d’accueil à nouveau. Je voyais déjà le cycle recommencer, je voulais pas prendre la merde qu’on me donnait, mais je voulais pas retourner en hôpital psy, j’avais aucune solution et qu’une seule envie qu’on me foute la paix. Puis il s’est passé quelque chose… » Je m’interrompis, scrutant le vide et l’obscurité dans le couloir vide, sans m’en apercevoir j’avais commencé à parler de plus en plus doucement. « Quand j’avais presque 17 ans je me suis tirée de la famille d’accueil, je suis partie aussi loin que je pouvais, je voulais pas qu’on me retrouve, j’ai passé des nuits dans des foyers d’hébergement, quelques nuits dehors, j’ai arrêté les médicaments, j’ai eu un retrait violent, comme si je descendais de drogues dures. Les rêves ont commencé à reprendre et un jour je me suis vue entrain de me jeter sous le métro. Je pensais que c’était un signe et le lendemain je me suis pointée sur le quai de la station où je m’étais vue, mais y avait une autre personne qui se tenait juste à côté du pilier où j’étais sensée être dans mon rêve. Je me suis arrêtée un moment, je l’ai regardé, je comprenais pas, puis j’ai vu le métro arriver et là il s’est avancé comme dans ma vision, alors j’ai compris, c’était pas moi que j’avais vu. J’ai couru et je l’ai rattrapé avant qu’il ne se jette du quai. C’est là que j’ai vraiment compris que j’étais pas cinglé, et que ce que j’avais c’était pas une malédiction mais un don dont je pouvais me servir pour sauver des vies. J’aurais voulu pouvoir sauvé mes parents, je n’ai pas pu, mais je l’ai sauvé lui et pleins d’autres personnes après, parce que j’ai pris la décision de me servir de ce pouvoir pour faire le bien et parce que malgré tout je me suis rappelée à cet instant précis qui j'étais. J’ai quitté le sud de la côte est pour New Heaven, les débuts ont été difficile, mais on m’a aidé à m’intégrer, trouver un endroit ou vivre, un petit boulot, j’ai repris l’école, je savais que je voulais sauver des vies alors je me suis engagée dans la police, j’ai fais l’académie puis je suis devenue flic, je suis inspecteur maintenant, et parallèlement j’ai continué mon activité de super-héros en me faisant appeler Cassandre, mais la moitié des gens qui me connaissent ici m’appellent l’ange de la mort et certaines personnes sont encore convaincu que j’amène la mort et pas que je viens pour les sauver, j’ai provoqué quelques accidents à cause de ça… » Expliquai-je en grimaçant. « J'ai appris à mieux utiliser mon pouvoir, à interpréter les visions. J’ai rien touché depuis des années, à part quelques somnifères pour dormir, j’ai pas repris de medocs susceptibles d’altérer mon esprit et mon don. Ma mission est trop importante pour que je m’offre le répit d’une nuit sans rêves. » « Inspecteur Cassandre alors ? » Plaisanta-t-il. « Appelez moi Tonya, ou Tony. » Répondis-je en souriant. « Comment faites-vous pour mener l’enquête et à la fois vous échapper pour aller sauver des innocents ? » Interrogea Ethan. « En fin de compte les deux activités sont assez similaires, mais j’ai eu du mal à le faire comprendre à mon patron. » Dis-je en riant. « Non, j’ai du finir par lui parler de mon pouvoir et de mes activités annexes, il l’a plutôt bien pris et il me laisse gérer mes horaires comme je l’entends tant que ça se répercute pas trop sur mon travail, après tout j’ai la responsabilité que cette ville reste un endroit sûr pour tout le monde. » « Merci... » Murmura Ethan. « Oh, j’ai pris à manger, si vous voulez poursuivre la soirée. » Dis-je en me souvenant des boîtes de pâtes maintenant froides qui traînaient sur le sol du couloir. « Avec plaisir. » Répondit-il en rigolant, il se releva et ferma la porte pour ouvrir le verrou, je me levai de ma place sur le sol, ramassais les cartons de pâtes et entrais dans l’appartement. Je jetai un coup d’œil rapide à ma montre, elle indiquait 11h30, je souris à Ethan qui était entrain de ranger vivement la table et les alentours pour que nous puissions manger. « Je pense que c’est froid. » Dis-je en montrant les boîtes avec un faux air penaud. « J’ai un micro onde dans la cuisine. » Répondit-il en m’indiquant une porte sur le côté droit du salon. Capacités & équipements ► Objet 1: Un carnet discret noir dans lequel elle note scrupuleusement chacun de ses rêves et tous les détails dont elle peut se souvenir au sujet d'une vision. ► Objet 2 : Un Jō, un bâton de combat dont elle se sert comme arme non létal au cours de ses missions de super-héros. Il est en bois rouge sombre et mesure 1,28 mètre, qui est la taille standard du Jō. ► Objet 3 : Une montre à quartz analogique, le temps est une donnée importante dans ses missions et elle a besoin de toujours pouvoir en garder une trace. ► Pouvoir : A des visions de la mort de personnes. Les visions surviennent toujours la veille avant la mort et se manifestent uniquement dans son sommeil à travers des rêves prémonitoires. Elles concernent souvent des inconnus, mais il s'avère que ce sont généralement des personnes qu'elle a déjà vu, qu'elle a croisé une fois dans la rue, dans un magasin, ou qu'elle a aperçu à la télé ou sur une photo, bien qu'elle n'en ait gardé aucun souvenir. ► Costume : Un Hakama, un kimono et un capuchon le tout noir et un Jō de combat rouge sombre. Derrière l'écran ► Pseudo: / ► Comment nous as tu découvert: Par Benedict St Clair. ► Age : 26 ans. ► autre choses? : écrire ici. ► crédits : écrire ici. Dernière édition par Tonya Sparks le Sam 18 Mai - 11:39, édité 14 fois | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Dim 28 Avr - 9:20 Installez vous confortablement Madame l'agent, et dites moi. C'est une question de la plus haute importance. Est-ce que je meurs asphyxié dans du jello ? Mais je n'ai même pas dit bonjour, quel impoli, howdy, et bienvenue parmi nous darlin' ! (Merci à Bennyben Stalker qui nous ramène un quelqu'un avec un pouvoir drôlement intéressant, j'ai hâte de voir comment tu vas l'utiliser et le développer dans le futur !) Bon courage pour la rédaction de ta fiche en tout cas, on t'attend avec impatience à NH ! | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Dim 28 Avr - 17:41 Bienvenue o/ J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire comme perso! En tous cas le pouvoir à l'air très intéressant ! o/ | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Ven 3 Mai - 12:04 Merci pour votre accueil , j'avance doucement sur ma fiche, difficile de se remettre à l'écriture ^^ Ps : Micah, hum, oui, il me semble bien t'avoir vu t’étouffer dans du jello | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Ven 17 Mai - 17:12 Bonjour désolé pour le dp, j'ai presque fini ma fiche mais je suis lente et dans le doute j'aimerai bien un délai histoire que je sois pas supprimée alors que je suis presque à la fin ^^ mici | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Ven 17 Mai - 21:49 Hey ! Pas de problèmes ne t'inquiètes pas ! | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Sam 18 Mai - 11:41 Il se peut qu'hier soir j'ai passé quelques heures à terminer mon histoire ! Bon c'est pas fou j'ai pas écris depuis longtemps mais c'est terminé, j'espère que ça va comme ça sinon je corrigerai des choses si nécessaire. | |||||
- Sujet: Re: Tonya Sparks "It's not because I saw you dead that I am your enemy." • Lun 20 Mai - 16:45 Valide ! Coucou et félicitations, te voici dans la cour des grands ! Et je n'ai qu'une chose à dire, depuis le début alloresto et deliveroo n'avaient pas compris comment une vraie livraison à domicile ça se fait 8D Je te souhaite la bienvenue et t'invite à finaliser ton inscription avec les petits liens que je vais t'envoyer Je t'invite aller recenser ton avatar ici, ton alias ici. Enfin, tu peux aller faire une demande de RP et faire ta fiche de lien. Oh et n'oublie pas d'aller recenser ton pouvoir par cette porte ! | |||||
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