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The police will hear of this @TonyaSparks

Erika Rin Devaux-Fujimoto
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Erika Rin Devaux-Fujimoto
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The police will hear of this

C'était rare qu'Erika travaillait des jours entiers. Mais vu qu'elle n'avait pas de devoirs et pas d'inspiration ce week-end, elle en profitait pour se faire plus d'argent de poche. Il était vingt-trois heures et demies, et c'était à son tour de fermer le restaurant, donc elle était la dernière à quitter le bâtiment.

Etant donné l'heure tardive et le ciel déjà bien sombre, elle ne comptait pas traîner. Elle fourra son trousseau de clefs dans son sac à main blanc habituel, baissa son chapeau pour cacher ses yeux. Ce n'était pas le quartier dans lequel elle avait grandit, mais elle n'allait pas prendre de risques inutiles. Donc elle se mit à marcher d'un pas rapide, direction son appartement. La rue était assez éclairée, mais manquait de passants.

Gotta go fast.

Malgré toute sa volonté et la motivation d'un meme plus vieux qu'elle-même, son trajet ne se déroulera pas aussi aisément que prévu. Hélas, la volonté seule n'est pas une force suffisante pour empêcher les événements indésirables...
Deux individus arrivèrent dans son champ de vision après avoir tourné un coin de rue. Erika leva son regard pendant un instant, juste assez pour déterminer si elle devrait changer de trottoir...

Et sa réponse fut oui. Les deux individus étaient des hommes, plus âgés et plus imposants qu'elle. Hors de question qu'elle continue sur le même trottoir - elle a traîné sur internet pendant assez longtemps pour lire des histoires d'horreur réelles résultant de moins que ça.

Fuck this shit, I'm out.

Elle n'attendrait pas le prochain passage piéton pour changer sa trajectoire. Dès qu'elle retourne son regard sur le sol, elle tourne immédiatement vers la gauche pour traverser la rue - et ignore quand l'un des inconnus l’interpelle. Puis il prononce son nom - ou du moins, la moitié de son nom. Mais rien que cela lui met la puce à l'oreille quand à la raison de leur présence dans cette rue, ce soir, pile sur le trajet entre son logement et son lieu de travaille, peu après qu'elle ai fini ses heures.

- Hey, Fujimoto, tu vas pas nous donner une minute ?

Eri serre les dents, et roule des yeux. Oh lawd, ça va être fun. Elle s'arrête et soupire, se retourne, puis commence à leur donner l'attention qu'ils voulaient tant.

Elle espérait juste qu'ils allaient lui demander tout son argent et lui foutre la paix. Ou peut-être qu'ils étaient juste là pour menacer sa mère - mais elle s'en fichait de sa mère - ça serait peut-être même mieux qu'elle disparaisse. Si seulement c'était aussi simple.



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Tonya Sparks
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Tonya Sparks
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Il faisait nuit, la rue était sombre, vaguement éclairée par les feux follets jaunâtres des lampadaires et les néons futuristes multicolores qui mangeaient les devantures de magasins. J’avançais lentement au volant de ma voiture banalisée à la recherche de ma cible, scrutant les trottoirs et les ombres aux coins des ruelles qui s’ouvraient comme des bouches béantes et venteuses sur les grandes rues mal éclairées. J’avais abandonné mon carnet ouvert sur le siège passager à côté de moi. Mes informations étaient maigres et ma chasse difficile cette fois et je craignais de ne pas réussir à arriver à temps, à moins de compter sur un peu de chance. Tout ce que je savais c’est que quelqu’un, une femme sûrement à croire la présence d’un sac à main blanc dans ma vision, allait se faire tirer dessus, ce soir, dans un lieu sombre, et si je devais en croire la densité des bâtiments dans la zone et les éclats de néons que j’avais pu apercevoir ce devait être dans le centre ville, peut-être dans la zone commercial mais je n’avais malheureusement pas réussi à identifier une enseigne ou quoique ce soit me permettant de retrouver clairement le lieu de la fusillade.

J’avais prévenu mon patron dans l’après-midi, comme il s’agissait d’un échange de coup de feu dans une zone possiblement peuplée je n’avais pas pu garder l’information pour moi, et il avait placé plusieurs voitures banalisées sur le centre ville pour surveiller les rues et me communiquer s’ils voyaient quoique ce soit de suspect. C’était en tout deux voitures plus la mienne qui recherchaient actuellement deux tireurs, j’avais eu une vision claire des deux hommes, tout deux armés, qui avaient tirés, et une jeune femme dans les rues. La ville était grande et on avait pas pu se permettre d’allouer plus de forces pour un crime qui n’avait même pas encore eu lieu et qui si tout se passait bien ne devrait même pas avoir lieu. Pourquoi les gens ne pouvaient pas simplement regarder le nom de la rue ou du bâtiment le plus proche quand ils étaient entrain de mourir, ça me simplifierai la tâche pour les retrouver. J’espérais vraiment que j’allais trouver ma victime à temps, de ma propre expérience une vingtaine d’heures plus tôt mourir d’une hémorragie suite à la réception d’une balle dans l’estomac n’était vraiment pas agréable.

Je tournai au coin, prenant à droite dans une rue périphérique de la zone commerciale que je n’avais pas encore faite. La rue avait l’air plus sombre que les autres, je fronçai les sourcils cherchant à comprendre pourquoi, mes yeux balayèrent la route et je compris qu’un certain nombre de lampadaires étaient éteints, sans doute une panne dans le secteur. C’était un bon indice, la rue derrière les tireurs était très sombre dans ma vision. Je devais être dans le bon coin, du moins je l’espérais et j’espérais aussi ne pas être trop tard, je n’avais pas non plus pu obtenir d’horaire précis et tout ce que je savais c’est que le meurtre aurait lieu dans la soirée ou dans la nuit, ça me laissait possiblement encore de longues heures à sillonner les rues, à observer et à attendre.

Quoique mon attente ne devrait peut-être pas être si longue, alors que je repérai deux individus au bout de la rue dont les carrures semblaient correspondre à celles des assassins de mon rêve. Balayant le reste de la rue je repérai une troisième silhouette, plus petite et assez fine, se tenant non loin sur la gauche de la chaussée, les deux hommes avaient commencé à traverser la route pour rejoindre son côté où elle s’était arrêtée pour se tourner vers eux. Merde ça devait être ma victime, je devais intervenir rapidement je ne savais pas s’ils comptaient faire la causette ou tirer directement sans parler. Tandis que je tournais dans une ruelle pour laisser là ma voiture je m’interrogeai, pourquoi ne pas avoir poursuivi son chemin ? Je gardais cette question dans un coin de mon esprit pour plus tard et tirait mon capuchon sur ma tête alors que j’émergeai hors de la voiture. Ayant affaire à des individus armés j’avais gardé mon arme de service avec moi, après tout j’étais toujours considérée en service, je surveillais le quartier à la recherche de tireurs que j’avais apperçu dans une vision. Je me glissais hors de la ruelle et me dirigeai d’un pas discret mais à bonne allure dans leur direction.






Erika Rin Devaux-Fujimoto
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Erika releva la tête pour les examiner - un mélange de curiosité et de prévention. S'ils la volaient, elle pourrait donner des descriptions à la police et laisser faire le système judiciaire. S'ils comptaient faire pire, elle pourrait toujours courir jusqu'à la station de police la plus proche. En espérant qu'ils ne soient pas plus habiles qu'elle.

Mais l'habilité n'est pas leur premier atout. Ça, elle le comprend dès que la pointe d'un pistolet se pointe de sous la veste du plus petit des inconnus, qui entame un dialogue.

- Ta maman n'est pas très sympa, tu sais ? Ça fait six mois qu'on a pas vu ma sœur depuis qu'elles avaient rendez-vous toutes les deux.

L'étudiante hausse des épaules, et murmure le plus fort qu'elle peut sans vraiment hausser la voix.

- Êtes-vous au courant que je n'ai plus aucun contact avec ma mère depuis neuf mois ?

Elle tente de raisonner, mais évidemment, il est impossible de raisonner avec quelqu'un ayant prévu de commettre un meurtre - pas qu'Erika ne soit déjà certaine qu'ils allaient vraiment essayer de la tuer, mais la possibilité était présente et elle était prête à courir en zigzag jusqu'à ce que ses jambes se détachent s'il le fallait.

- Nah, bien sûr que non, bien sûr que tu ne lui as pas parlé depuis des mois, mais elle va quand même sortir de sa cachette quand elle entendra la nouvelle.

Maintenant, elle avait peur. Maintenant, elle commençait à se demander ce que sa mère avait bien pu faire à la sœur de ce type pour les pousser à ça. Elle n'était pas sûre de vouloir savoir. Mais elle savait qu'elle ne comptait pas rester ici plus longtemps que strictement nécessaire. Elle lève ses mains, paumes face aux hommes.

- Ecoutez, si vous voulez de l'argent, j'en ai dans mon portefeuille. Qui est dans mon sac à main. Je vous donne tout si vous me laissez tranquille. Je n'ai plus rien à voir avec ma mère depuis un moment, et ça serait une perte de temps de tenter quoi que ce soit... N'est-ce pas ?

Elle parlait à un mur. L'homme le plus grand, qui ne semblait pas armé - il n'avait probablement pas besoin d'une arme à feu, étant donné la stature qu'il avait comparé à son acolyte - grogna quelque chose à propos des gosses d'aujourd'hui, irrespectueux et pourri-gâtés ; tandis que l'homme armé s'empara de son pistolet et commença à le secouer en direction d'Erika. Il voulait probablement lui faire peur.

Elle n'était pas une professionnelle dans le sujet, mais il lui semblait que les armes à feu avaient toutes des sécurités. Sauf s'il se trimbalait avec une arme sans sécurité sous sa veste, il lui semblait qu'il n'avait pas enlevé la sécurité. Malgré tout, c'était la première fois qu'on pointait une arme sur elle volontairement. Et c'était assez flippant.

Elle fit un pas en arrière., ses paumes toujours levées. Comment quelqu'un pouvait menacer une personne inoffensive ?

And they say chivalry is dead...

Elle n'était pas très chaude pour se faire tirer dessus, par contre. Mais elle n'était pas non plus super excitée à l'idée de payer les réparations de toutes les fenêtres du coin si elle se mettait à hurler.



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Dernière édition par Erika Rin Devaux-Fujimoto le Sam 25 Mai - 1:42, édité 3 fois






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Alors que je me tenais encore à bonne distance du groupe, je pris mon téléphone, composant rapidement le numéro de la patrouille, et le glissai discrètement dans ma manche avant de porter l’appareil à mon visage.

« Ici patrouille 1 à patrouille 2 et 3, ai repéré 2 individus suspects sur Mare Street, me prépare à les interpeller. » Murmurai-je dans l’appareil.

J’étais encore loin des individus mais je ne voulais pas prendre le risque qu’ils m’entendent. Une fois reçu l’accusé de bonne réception des autres patrouilles je raccrochai et replaçai tout aussi discrètement le téléphone dans ma poche. Devant moi la fille venait de lever les mains en l’air avant de prendre un pas en arrière, je ne voyais pas d’arme mais ils l’avaient surement mise en joue, j’accélérai le pas. Je n’entendais pas la voix de la fille, mais je pouvais entendre maintenant des brides des voix plus fortes des deux hommes dont l’écho se répercutait faiblement entre les immeubles. Si le sujet de la conversation m’échappait leur ton menaçant était un bon indice que ce n’était pas une rencontre amicale et que j’étais tombée sur le bon groupe. Il ne me restait plus qu’à empêché ces deux tireurs fous de tuer mon innocente, plus facile à dire qu’à faire. Du moins sans les trouer de balles de là où j’étais. Si possible je préférai éviter de tuer qui que ce soit. Mon pistolet à ma ceinture était seulement là à but dissuasif.

Je n’étais plus qu’à quelques mètres maintenant et étonnement les deux hommes ne m’avaient toujours pas repéré. J’avais l’habitude d’être discrète, de me fondre dans la masse ou de m’envelopper dans l’obscurité et ça arrivait souvent que l’on ne me remarque pas avant que je ne fasse quelque chose pour me faire remarquer mais quand même, la rue était relativement vide et ils étaient deux, normalement quand vous travaillez par deux il y en avait un qui s’occupait de la cible et l’autre qui surveillait que personne ne vienne. Qui agressait une jeune femme dans la rue mais ne prêtait même pas attention au fait qu’il était observé ? Ce n’était peut-être pas les plus fins des assassins, surement de simples hommes de mains, simple devait être le bon mot pour les caractériser. Néanmoins, malgré leur manque de rigueur, qui était à mon avantage, je ne devrais pas les sous estimer, si c’était les individus de ma vision ils étaient clairement capable de tuer. Vérifiant la présence de mon arme à feu à ma ceinture je tirai mon bâton et m’avançait derrière eux, à cet instant l’un des deux hommes sembla se réveiller enfin et se tourna vers moi en criant :

« Eh ! Vous ! Dégagez de là ! »
Grogna-t-il.

Il avait vraiment tout pour lui, de la voix goguenarde à l’air patibulaire, le visage gras et rougis, les yeux vitreux brillant d’une faible lueur sanguinaire cachée loin dans les profondeurs d’une expression stupide, le portrait parfait de l’assassin de bas étage. L’autre remarquant enfin ma présence tourna la tête légèrement vers moi, je le vis bouger son bras sous son manteau, si j’en croyais l’air effrayé de la jeune fille aux bras levés il dissimulait surement une arme pointée sur elle, je devais détourner son attention.

« Casse toi si tu veux pas avoir des ennuis. » Rajouta-t-il complétant l’invective de son compère.

« Déposez vos armes et rendez-vous. » Les sommai-je.

Je n’avais pas vraiment d’espoir qu’ils fassent ce que je demande mais je suivais un minimum la procédure et préférai faire une sommation avant de passer à l’attaque. Serrant mon bâton dans ma main gauche je me déplaçai dans une position d’attaque, un pied en avant l’autre en soutien derrière, prête à sauter ou courir sur eux pour les frapper, mon objectif principal était de désarmer l’homme.






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Rika n'imaginait pas que sa soirée allait se passer comme ça. Avant qu'elle ne puisse avoir en tête l'idée de commencer à courir maintenant, que le plus imposant des individus bougea, tirant l'adolescente de sa fixation sur le pistolet. Elle leva le regard vers le nouveau centre d'intérêt de ses agresseurs.

Elle n'avait même pas remarqué une nouvelle personne approcher. Était-ce une policière ? Vu le ton qu'elle avait employé et sa façon de parler, Erika ne pouvait que l'espérer. D'un autre côté, elle avait une capuche qui cachait son visage dans l'ombre - et le manque de luminosité du coin n'aidait pas. De toutes manières, soit c'était ça, soit c'était une femme apparemment préparée et qui savait bluffer. Dans tous les cas, Rika se dit qu'il s'agissait d'une alliée et elle n'allait pas cracher dessus.

L'attention des individus était détournée - la femme qui venait d'arriver était armée, après tout - mais le plus petit homme avait toujours l'arme pointée sur l'étudiante. Elle n'avait jamais appris quoi faire dans ce genre de situation. Elle tentait de reculer très lentement, discrètement. Un petit pas à la fois, pour ne pas se faire remarquer, et espérer qu'elle serait assez éloignée pour courir sans se faire blesser quand ils retournaient leur attention sur elle.

- Ouais, ok, bien sûr qu'on va se rendre, vu que vous le demandez si gentiment... dit le plus gros.

Evidemment, il avait employé un ton sarcastique. Il leva ses poings et planta ses pieds sur le sol. Il semblait compter se battre, ou du moins tenter de faire perdre du temps et de l'énergie à l'inconnue.

Et il semblait que le plus imposant du duo ne soit pas le seul à ne pas vouloir obéir une inconnue qui semblait agir au nom de la justice - officielle ou non. Le plus petit prit du recul, s'éloigna de son complice et sorti l'arme de sa veste, la pointant sur Erika, qui arrêta immédiatement sa tentative de fuite discrète.

- Ecoute ma grosse. Ça te regarde pas, donc et si t'allais voir ailleurs avant que ça ne tourne vraiment mal ?

L'arme pointée sur elle, Rika était presque sûre qu'elle se ferait tirer dessus au moindre mouvement. Et si elle ne bougeait pas, elle serait une cible tout aussi facile. Elle leva son regard vers la femme distrayant les hommes. Elle avait sûrement un plan, n'est-ce pas ? Peut-être que non, et dans ce cas Rika devrait improviser. Peut-être jeter son sac sur l'homme armé et courir.

Oh my God. What now. Jesus fuck, I hope she knows what she's doing.



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« Ouais, ok, bien sûr qu'on va se rendre, vu que vous le demandez si gentiment... »

Dit le gros en ricanant, il se positionna, pieds dans le sol et poings levés, prêt à en découdre. J’haussai un sourcil en jaugeant sa posture, une simple brise de vent pourrait le faire tomber vu l’équilibre maladroit de sa position qui témoignait de sa piètre qualité de combattant. C’était à peine un combattant de rue, qui devait miser tout sur sa carrure imposante et sur sa force brute. C’était un adversaire facile. L’autre s’éloigna de quelques pas et je me rapprochai imperceptiblement, il dévoila son arme auparavant cachée dans sa veste comme je l’avais soupçonné. Il la dirigea à nouveau vers la fille au chapeau qui avait entrepris de reculer pendant que leur attention était détourné et qui s’arrêta lorsque l’arme fut à nouveau braquée sur elle.

« Ecoute ma grosse. Ça te regarde pas, donc et si t'allais voir ailleurs avant que ça ne tourne vraiment mal ? »

Grogna l’homme qui tenait l’arme, il était plus petit, je ne pouvais pas supposer de son niveau de combat, mais le fait qu’il était armé était un problème. Je ne m’étais pas attendu à être écouté par ces deux brutes, les criminels, particulièrement ceux de ce type, les exécutants et les hommes de main, étaient rarement prompt à écouter du moins dans l’exercice de leurs basses besognes. Ils avaient quelques chose de très mécanique dans leur façon d’être lorsqu’ils s’apprêtaient à tuer, c’était sans doute la seule façon de pouvoir le faire, ce n’était pas facile de tuer de sang froid, à moins d’être un psychopathe aguerri à l’exercice, ce que ces deux hommes n’étaient pas vu leur mode opératoire et leur façon de se comporter.  

« Il semblerait que ça s’apprête à mal tourner pour vous… »


Lançai-je alors que les sirènes de police se faisaient entendre au loin. L’homme au pistolet fut surpris et se tourna légèrement dans la direction du son, il jura avec colère, se détournant momentanément de sa cible. Je profitai que son attention soit détournée et avant qu’il ne retourne son arme vers la jeune fille pour bondir dans sa direction. Le second homme tenta de m’intercepter mais je l’évitai et allai directement à l’homme plus petit, je donnai un coup dans son tibia pour lui faire perdre son équilibre, je le contournai et frappai sa main avec mon bâton, lui faisant lâcher son arme dans laquelle je donnai un grand coup de pied la faisant glisser au loin dans la direction de la fille. J’espérai qu’elle l’avait vu et qu’elle la prendrait, je préférais éviter qu’un des deux hommes remettent la main dessus.  

Un bras s’enroula autour de mon torse pour me saisir et me repousser en arrière, je frappais dans son côté avec mon bâton, le coup ne suffit pas à le faire lâcher prise, je lâchai mon bâton pour agripper son avant-bras et me cambrai en avant, utilisant la force de mon adversaire pour le faire basculer au-dessus de moi et le jeter au sol. Sans perdre une seconde je me ruai sur lui et frappai sa gorge avec le côté de ma main l’étouffant momentanément. Je ramassai mon bâton et l’utilisai pour faucher les jambes du second qui était presque sur moi et me relevai. Le plus gros était déjà entrain de se redresser et je donnai un coup dans ses genoux pour le faire tomber face contre terre, je sortis une paire de menottes et appuyant mon genoux sur son dos pour l'empêcher de bouger j'attachai ses mains dans un mouvement rapide avant de me retourner vers son complice qui était déjà debout et courrait dans la direction où j’avais jeté l’arme.






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Un son éloigné atteignit l'ouïe de Rika. Il se rapprochait, et elle le reconnu rapidement : des sirènes de police. Elle entendit vaguement l'inconnue parler, mais l'homme armé détourna son attention... Et elle sauta sur l'occasion pour courir et se cacher derrière un mur.

Elle entendit quelques coups partir, et une arme glisser vers elle. C'était sûrement celle de l'agresseur... Et bien, c'était l'arme d'Erika, maintenant. Elle la pris et se mis dos au mur, accroupie, examinant le pistolet pendant un instant alors que les bruits de combat continuaient et les sirènes se rapprochaient. Si l'inconnue se faisait mettre au tapis, au moins Erika avait l'avantage. Même si elle était terrifiée et aurait pu se pisser dessus. Mais maintenant, il fallait qu'elle se calme. Si elle cédait à la panique, rien n'irait. Si elle pouvait au moins faire semblant d'être calme, jusqu'à ce que la police arrive, elle s'en sortirait, elle et son argent durement gagné. En théorie.

For fuck's sake they had a gun aimed at me, what the hell, were they really gonna shoot, what if they did, oh my god.

Respire.

Quelqu'un surgit soudainement de l'autre côté du mur. Le plus petit homme. Il cherche quelque chose au niveau du sol. Son arme, probablement. Evidemment, il la remarque, et n'a pas l'air de plaisanter lorsqu'il s'avance vers elle et lève son poing pour la frapper.

Sauf qu'elle cède a la panique, ferme les yeux, pointe le pistolet dans la direction de l'agresseur, et presse la détente.

Jusque là, elle n'avait presque pas prononcé un son. Et elle comptait ne pas crier - elle n'ouvre même pas sa bouche, parce qu'elle est certaine que sa voix est bloquée juste derrière.

Elle sait ce que ça fait de se faire tirer dessus, ça lui est arrivé une fois. Mais même si le cri de douleur et de surprise - il pensait sûrement qu'elle n'aurait pas les couilles de se servir de l'arme - de l'homme ne vaudrait jamais aucun cri d'Erika, il était quand même fort. L'étudiante rouvre les yeux et se met à trembler. La jambe de l'homme saignait beaucoup.

- Oh merde... elle chuchote.

- CONNASSE JE VAIS TE TUER, lui répond le blessé.

Elle l'ignore et se lève pour s'éloigner, le pistolet toujours en main.

Elle était... En état de choc, en quelques sortes. Il aurait pu lui tirer dessus n'importe quand, avant d'entendre les sirènes, mais pour quelque raison que ce soit, il ne l'a pas fait. Et maintenant, Rika lui a tiré dessus. Mais c'était de la légitime défense, n'est-ce pas ? Bien sûr que oui. Elle n'allait pas avoir d'ennuis. Elle espérait. Mais d'un autre côté, il l'avait bien mérité - pourquoi on pointerait un pistolet sur quelqu'un, si ce n'est qu'avec l'intention de tuer ou de blesser ?


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Je me ruai derrière le fuyard quand soudain j’entendis un coup de feu partir suivi d’un hurlement, je me figeai et instantanément tirai l’arme à feu à ma ceinture. Je vis l’homme s’effondrer devant moi et compris, avec un certain soulagement, que le tireur n’était pas celui que je croyais. Néanmoins je devais quand même m’assurer que celui-ci survive et calmer ma victime avant qu’elle ne tire sur quelqu’un d’autre, comme par exemple sur moi. Je me rapprochai lentement, gardant mon arme pointée sur l’homme de main, en me rapprochant j’aperçu la mare de sang dans laquelle baignait sa jambe.

« Merde… » Jurai-je en accourant un peu plus vite, je rangeai mon arme à ma ceinture.

« CONNASSE JE VAIS TE TUER » Hurlait l’homme.

Il n’avait pas perdu de son répondant, il allait bien. Je jetai un coup d’œil à la jeune fille visiblement terrifiée qui tenait toujours l’arme à feu et qui était entrain de reculer pour s’enfuir. Au moins elle avait eu la présence d’esprit de se défendre, maintenant il faudrait qu’on parle de la dissuasion. Je m’accroupis près de l’homme, jetai un coup d’œil à son corps et repérai la blessure au niveau de sa jambe, j’essayai de mettre mes mains sur la plaie pour réaliser un point de compression mais il me repoussa avec ses bras.

« Casse toi putain. » Grogna-t-il.

Eh bien, si c’était comme ça qu’il se comportait quand on essayait de garder son sang à l’intérieur de son corps.  

« Calmez-vous, vous perdez votre sang, j’essaye de vous aider. » Essayai-je de l’apaiser en vain.

J’essayai de me rapprocher mais il me repoussait toujours. Je grimaçai, j’avais un kit de premier soin dans ma ceinture avec des bandages, c’était toujours utile en mission, mais j’allais avoir du mal s’il continuait de m’empêcher d’approcher. Je devais aussi surveiller le second homme de main, je lui avait passé des menottes mais ça ne l’empêcherait pas de courir et je voulais aller m’assurer que ma victime allait bien, j’avais vraiment trop de choses sur les bras. J’allais appeler la patrouille pour les prévenir que j’avais un blessé et d’appeler une ambulance quand celle-ci parvint enfin dans la rue et s’arrêta à la hauteur du premier homme qui était, comme je l’avais prédis, entrain d’essayer de se tirer discrètement. Ils le rattrapèrent facilement, de mon côté j’attachai les poignets de mon blessé, il ne risquait pas de courir très loin celui-ci mais sait-on jamais qu’il essaye de ramper jusqu’à ma victime pour l’étrangler. Puis, je me dirigeai vers les officiers de police.

« Le deuxième a pris une balle dans la jambe, il est dans la ruelle, appelez une ambulance, la victime a pris peur et s’est enfuie, je vais à sa recherche. » Indiquai-je.

Je retournai dans la ruelle sans attendre de réponse, je laissai le corps sanguinolent de l’homme de main derrière moi, bientôt rejoins par les deux officiers qui avaient pris le kit de soin dans le coffre du véhicule, et m’enfonçai dans les ombres. J’avançai prudemment, scrutant chaque recoin sombre à la recherche de la jeune fille, me rappelant que si elle était innocente, et la victime dans cette histoire, elle venait de tirer sur quelqu’un dans la panique, et était toujours armée. Je devrais faire attention, surtout que dans ce costume je n’étais pas ce qu’il y avait de plus rassurant, même si je venais de la sauver elle pouvait toujours être prise de panique et s’attaquer à moi. Je repensais à ma vision où je l’avais vu se faire tirer dessus par l’homme dans la ruelle, ça serait dommage que je devienne la victime de ma propre vision en essayant d’empêcher un meurtre. Étrangement ce genre de circonstances étaient plutôt habituelles. C’était fréquent que je me mette moi-même en danger de mort pour empêcher une vision d’arriver.

Je l’aperçu enfin cachée contre un mur derrière une benne à ordure, son sac serré contre elle, son chapeau abandonné et ses cheveux à moitié défait, elle tremblait et avait l’air en état de choc, je regardai ses mains, elle tenait toujours l’arme, je m’arrêtai à bonne distance et levai mes deux mains pour signifier que je n’étais pas hostile.

" Vous êtes en sécurité, je ne vais pas vous faire de mal, vous voulez bien poser votre arme ? Vous allez-bien ? "
Demandai-je d’une voix douce mais autoritaire.  

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Ok. Calme. En théorie, les deux hommes n'avaient qu'une seule arme. Et cette arme était maintenant dans les mains d'Erika. Le plus petit était blessé et aurait sûrement du mal à la poursuivre. Quand au plus imposant... Soit la merveilleuse inconnue l'avait mis hors d'état de nuire, soit il était en train de la chercher ou d'aider son camarade. Dans tous les cas, elle devrait avoir l'avantage... Alors pourquoi tremblait-elle toujours ? Était-ce l'adrénaline ? Peut-être pensait-elle en réalité que même armée, elle n'avait aucune chance ?

Oh God oh fuck. Breathe.

Elle irait bien. La police était dans le coin. Elle irait totalement bien. Elle ne s'y connaissait pas énormément en droit et lois d'Amérique, mais ça devrait être considéré de la légitime défense. Et elle ne perdrait pas son job. Et elle ne se ferait pas battre à mort. La police était dans le coin.

Inconsciemment, elle serrait son sac à main de plus en plus contre sa poitrine, comme pour étouffer ses trop grandes respirations. Elle avait retiré son doigt de la gâchette - elle voulait éviter de se tirer dessus accidentellement.

- Vous êtes en sécurité, Erika entendit, et releva la tête rapidement pour voir qui venait de parler. Oh, bien - c'était sa bienfaitrice. Rika se calma un peu. Juste un peu. Je ne vais pas vous faire de mal, vous voulez bien poser votre arme ? Vous allez bien ?

L'inconnue parlait doucement, mais assez fermement pour que Rika ne produise même pas la pensée d'en faire son ennemie - du moins, pas dans l'immédiat, et, avec espoir, jamais. Elle venait de lui sauver la vie, après tout.

L'adolescente hocha la tête, et posa doucement le pistolet par terre, en face d'elle. Ensuite, elle tenta de se lever. Doucement. Elle pris appui sur le mur derrière elle, son sac toujours contre elle.

V-vous êtes de la police ? elle murmura. Ou une super-héroïne ? Ou juste une bienfaitrice random ?

Elle devait être l'une des trois. Autrement, pourquoi l'aurait-elle aidée contre ses agresseurs ?







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La jeune fille semblait ignorer ma présence lorsque j’étais venue vers elle, ce qui n’était pas pour me rassurer, je ne voulais pas la surprendre alors qu’elle tenait une arme à feu entre ses mains. Mais, dès que je commençais à parler, elle me regarda, semblant enfin noter ma présence. Elle avait l’air tendue, nerveuse et sans doute en état de choc, qui ne le serait pas après avoir échappé de se faire tirer dessus et avoir abattu son agresseur. Elle semblait jeune, pensai-je, en l’étudiant, elle était plutôt petite, un mètre soixante je dirais, son visage était tordu par le stress mais je pouvais voir les traits lisses, doux et fins. Au vu de son âge supposé et de sa réaction actuelle elle n’avait sans doute jamais encore tiré sur quelqu’un, en espérant que c’était aussi la première fois qu’on essaye de lui tirer dessus, malheureusement j’avais une trop bonne expérience des côtés sombres de notre monde pour avoir la naïveté de le penser. Les préjugés ne valaient rien, il n’y avait que les faits. Je vis la jeune fille hocher la tête avant de poser précautionneusement le pistolet sur le sol crasseux de la ruelle. Elle se leva ensuite, s’aidant du mur derrière elle.

« V-vous êtes de la police ? Ou une super-héroïne ? Ou juste une bienfaitrice random ? »

J’avais du me rapprocher légèrement pour correctement entendre sa phrase, sa voix n’était qu’un murmure, sans doute était-ce du à son état de choc. Il fallait que je la fasse sortir d’ici bientôt, elle ne semblait pas blessée, mais elle était paniquée et effrayée, rester dans une ruelle sombre et effrayante à minuit passé n’aiderait pas à la calmer.

« Tout dépend du moment de la journée. » Répondis-je mystérieusement.

C’était une pirouette habile, quoiqu’un peu inutile, pour esquiver la question, je ne cachais pas vraiment ma double identité ni mon super pouvoir, si on pouvait trouver quelque chose de super au fait de voir des gens mourir toutes les nuits… Mais je ne le criais pas non plus sur les toits. Mon boss et quelque uns de mes collègues étaient au courant mais tout le monde étaient assez respectueux et discrets et le bruit ne s’était pas tant propagé. De toute façon ni ma super capacité ni mon identité d’héroine n’intéressaient personne et les supers étaient communs à New Heaven. Toujours était-il que si je devais ramener cette jeune fille au commissariat et l’interroger elle finirait certainement par découvrir qui j’étais à un moment. Je pouvais aussi la remettre à mes collègues et disparaître dans la nuit et ne jamais la revoir mais je m’inquiétais un peu pour elle et j’étais sensible à son sort.

« Mais vous pouvez m’appeler Cassandre. »
Continuai-je. « La police est là-bas, est-ce que vous voulez aller leur parler ? On peut aussi faire ça ensemble, mais je pense que vous aimeriez sortir de cette ruelle. Tout va bien aller. »

Je savais que je n’étais pas très rassurante dans mon costume noir, le visage caché, ni chaleureuse en règle général, mais j’avais sauvé assez de victime pour savoir que cette pauvre gamine devait être terrifiée et je voulais faire de mon mieux pour la rassurer et qu’elle se sente en sécurité. Je tendis une main invitante pour qu’elle me suive.






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The police will hear of this @TonyaSparks
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