Il était actuellement 23h40. J'étais chez moi, dans ma chambre, je venais de finir mes devoirs pour mon école. J'étais assise devant mon bureau, avec mon ordinateur allumé. Sur mon bureau il y avait du matériel de musique principalement, mon micro avec sa perche avec table de mixage et carte son externe, un clavier midi devant l'ordinateur. Mes instruments sur le côté avec des câbles jacks de partout. Je venais de finir d'enregistrer toutes les musiques pour mon école. Google chrome était ouvert avec une vingtaine ou une trentaine de pages web. J'épluchais tous les journaux à propos d'une quelconque trace d'elle. Nos photos m'entouraient.  Je décidais donc de passer un bout de la nuit à vérifier les les différentes fréquences de police que je connaissais, à la fois pour vérifier si je peux intervenir quelque part, mais aussi pour avoir des traces d'Alicia. J'avais construit une sorte d'oreillette qui relie mon oreille à une antenne radio, et j'utilisais un léger courant d'électricité pour régler la fréquence. Ma main gauche sur l'oreillette, ma main droite en train de tourner en rond pour régler la fréquence, et moi, en train de me concentrer sur ce qu'il se disait.

La plupart du temps c'était juste des policiers bourrés en fin de service qui faisait des blagues misogynes, la pire espèce. Mais bon, je peux pas en vouloir à des amis qui blaguent comme ça. Du moins pas maintenant.

Les fréquences s'enchaînent, un braquage d'une épicerie par un gamin. On passe.
Un autre qui a taguer un mur. Sans intêret.

Je passais encore sur une fréquence, c'était la première fois que j'écoutais cette fréquence. J'allais passer mais la voix d'un homme assez vieux m'avais stoppé net.
"dispa--tion"
Attends quoi? Disparition? Il a bien parlé de ça
Cette réflection fait en un éclair je faisais tout mon possible pour améliorer la qualité du signal. Mon coeur battait de plus en plus fort. Serais-je enfin sur la voie pour retrouver ma chère et tendre Alicia?
Le signal étant enfin propre, je pouvais écouter ce qu'il disait
"Je...je fais appel à vous, j'ai entendu parler de votre pouvoir et vous pourriez peut-être m'aider à retrouver une personne"

Je pris un instant pour réaliser ce que je venais d'entendre. Un moment qui m'a semblé une éternité, j'étais comme paralysée par l'évènement.
C'était clair comme de l'eau de roche maintenant. J'ai pris un crayon et j'ai calculé la fréquence sur laquelle je venais de tomber.
Pendant que j'écrivais mes larmes commencèrent à couler, j'allais enfin la retrouver ! J'ai plus qu'à contacter cette personne et je pourrais enfin retrouvé celle que j'aime! Je pleurais de plus en plus, je poussais contre mon gré un cri de soulagement, je pressais mes mains contre ma bouche pour essayer de me contenir. Je pleurais tellement.
Je vais enfin te retrouver! Je suis si proche. Putain merci ! S'il te plait j'espère que tu m'attends toujours ! Je viendrais à toi!
Plus rien n'avait d'importance à présent, je n'entendais que du bruit à travers mon oreillette, j'étais tellement envie par cette vague d'émotions je n'en bougeais plus: peur, bonheur, tristesse, peine, nostalgie.
Et sans m'en rendre compte, je dis à haute voix Alicia, tiens bon... dans un dernier cri de souffrance.

Je séchais mes larmes en vitesse, je repris mon oreillette, je branchais mon micro qui était sur mon bureau et je me remettais sur la fréquence. Les larmes recommencèrent à couler, mais tant pis, je dois envoyer ce message. J'irais en tant qu'Adé, elle n'aura aucun moyen de savoir que j'ai un pouvoir.
Alors je me lance: B-bonjour...j-je m'appelle Adé. Chacun de mes mots étaient entre coupé par inspirations dû à mes pleures. J'ai... entendu comme quoi vous seriez capable de retrouver une personne disparu. Tout ce que j'avais essayé de retenir se brisa à ce moment, j'étais complètement effondrée S'il vous plait...Aidez moi à retrouver cette personne! J'en peux plus...aidez moi! Je vous en supplie J'essayais de reprendre mon calme, en vain. Retrouvez moi à l'entrepôt abandonné à East Shore à 00h40. Vous me reconnaitrez à mes cheveux bleues  et mon bonnet nuit. Venez s'il vous plaît...Vous êtes mon dernir espoir...
L'enregistrement se finie sur mes pleures, je n'arrivais plus à stopper de pleurer c'était juste plus fort que moi. Je coupais la transmission et continuais de pleurer...Je vais enfin te retrouvé...Tu m'as tellement manqué...

Je mis de longues dizaines de minutes pour me calmer. Ça faisait tellement longtemps que j'attendais ça, tellement longtemps que je pensais que c'était peine perdue même si je continuais de rechercher...
Je vais enfin la retrouver. Après tout ce temps.

Après cette période, je fermais mon ordinateur portable, séchais mes larmes, et je pris mon taser en carton. Au cas où que je dois utiliser mon pouvoir même en civil.
J'enfilais ma veste en cuir noir, mon bonnet bleu nuit mes chaussures. J'éteignis la lumière et fermais la porte de ma chambre à double tour. J'ouvrais ma fenètre et j'utilisais mon pouvoir pour me déplacer à proximité de la zone très rapidement. J'étais à 1 kilomètre du lieu de rendez-vous. Il n'y avait personne, mon coeur battait de plus en plus fort. Je stressais, j'avais tellement peur de ce que je pourrais entendre, qu'elle serait morte? Ou encore kidnapper et torturer? Tant de scénario désastreux qui pourrait arriver. Mes larmes recommencèrent à pleurer...
J'étais enfin sur le lieu de rendez-vous, 00h30. J'essayais encore une fois de me calmer et de sécher mes larmes.

Plus qu'à espérer l'attendre...J'espère qu'elle m'a entendu et qu'elle veuille bien venir..
Mes mains tremblaient de plus en plus au fur et à mesure que l'heure fatidique arrivait. Je sortis une cigarette de ma poche, l'a mis dans ma bouche et avec mon briquet l'alluma...Je tirais une taff, puis deux, je faisais tout pour essayer de me calmer. J'ai tellement hâte et j'ai tellement peur en même temps...
Je t'en supplie, arrive.

Bientôt minuit, Fiona finit sa tasse de café, le réveil sera compliqué demain matin. Elle fait les derniers réglages sur le moteur de Debby en écoutant leur fréquence. Cette fréquence qu’elles se sont approprié, pour venir en aide aux gens que la police a laissés tomber, que les supers à la recherche de gloire délaisse par intérêt personnel, des supers cons oui.

« Disparition... »

- Merde la réception est foireuse encore…

Elle donne un coup sur le côté du poste.

« Mon chien… C’est enfui… »

- Sérieusement ?! C’est encore le vieux sénile d’Anastópoulos ! Son chien est mort d’insuffisance rénale il y a deux ans !

- Il peut pas finir par mourir de son Alzheimer…

La voix du vieil homme se coupe brusquement, comme si le vœu de Jess c’était réalisé. Une voix plus douce vient prendre le relais, fragile, à deux doigts de la rupture, une femme plutôt jeune, elle pleure, sa respiration est saccadée, elle parle d’une personne qui a disparus, elle craque, des sanglots, des supplications et finalement un lieu de rendez-vous. Le cœur de Fiona n’a pas résisté à ce message, des larmes coules le long de ses joues. Elle pose ses outils, essuie ses larmes et se lave rapidement les mains noires de crasse et de cambouis.

- Tu crois vraiment que je vais te laisser nous embarquer là-dedans ? Et si c’était un piège ?

- Aux dernières nouvelles tu peux toujours lire dans les pensées, donc tu le sauras si c’est un piège. Je refuse de laisser cette pauvre femme dans cet état ! On doit sûrement pourvoir faire quelque chose pour elle ! En plus ça fait deux bonnes semaines que tu tournes en rond sans avoir eu quelque chose de sérieux à faire, je sens que tu t’énerves. Elle a au moins besoin d’un soutien morale, on n’est peut-être pas les meilleures dans le domaine, mais ça m’empêchera pas d’essayer, même si je dois le faire sans toi.

- Bon d’accord t’as gagné. Je peux pas te regarder foncer dans un traquenard sans rien faire, mais c’est moi qui choisis la pizza pour les cinq prochaines semaines ! Les végétariennes ça va bien, mais je veux du caliente moi !

- Si ça peut te faire plaisir Jess.

Jess coupe les enceintes du poste et lance l’enregistrement pour ne rater aucune alertes durant leur absence. La tenue pour ce soir, une veste en cuir noir, un pantalon cargo noir, une paire de rangers tailles 39 et le Glock dans la poche, sans oublier un cache nez pour couvrir leur visage. Elle enfile leur casque démarre le moteur de leur moto qui ronronne parfaitement, un coup d’œil rapide sur leur portable, minuit vingt, va falloir mettre les gaz pour éviter d’être en retard, heureusement à cette heure les rues sont plutôt calmes. Elle s’élance à toute allure sous les lumières des lampadaires, devenant d’indistincts flashs lumineux réguliers. S’il y a bien une chose que les deux femmes ont en commun, c’est le plaisir de rouler, seules sur leur Harley, les routes désertes de la ville rien que pour elles, cette impression de libertés, coupé du monde par la vitesse.
Elles arrivent devant le lieu de rendez-vous, un vieil entrepôt qui tient à peine debout. Un coup d’œil sur l’horloge de leur cellulaire, minuit trente-cinq. Pas de traces de véhicules, personne à l’entrée. Elles entrent, déploient la béquille de Debby.

« Je te laisse le champ libre pour la suite, n’oublie pas du tact ! Elle avait l’air désespérer, elle a besoin d’aide, pas d’être accablé par le chagrin»

Jess pose le casque sur la selle et s’allume une cigarette, tire dessus et dans le même temps aperçoit une petite lueur rougeoyante plus au fond du bâtiment. Elle jette sa sèche, replace son cache nez jusque sous ses yeux et s’avance.

- C’est toi qui m’a contacté pour une personne disparue ?

La jeune femme aux cheveux azure sort de l’ombre, elle ressemble en tout point à la description sommaire qui leur a était faite. Ses yeux sont rouges et gonflés, on peut voir le tracer de ses larmes sur ses joues, elle tremble légèrement, le froid ? Le stress ? La peur ? Même Jess a du mal à rester impassible devant tant de tristesse.


- Approche n’aie pas peur, je ne te veux aucun mal… Adélaïde c’est ça ? Dis-moi qui est cette Alicia est ce qui lui est arrivé. Avant que tu me pose la question, je suis capable de lire dans les pensées, désolé pour l’intrusion dans ta tête, mais je préfère rester prudente.

Je finissais ma cigarette, séchais mes larmes, cette attente était tellement interminable, mais la voilà!
En la voyant, j'avais comme reçu un grand frisson tout au long du dos, j'étais tellement proche de m'écrouler par terre où de lui sauter dessus...Je ne sais pas. Elle vérifia si c'était bien moi qui l'avait contacté. Je m'approchais d'elle, serrant mon bras fort, comme sur le point de craquer une nouvelle fois.
Yes, I...I'm the one who contacted you...

Spoiler:

Je m'approchais d'elle à sa voix douce. Elle connaissait le nom puis expliqua sa capacité. D'un côté j'étais soulagée, car ça confirmait que je pourrais la retrouver!
Alicia...Encore un peu de temps...J'arrive

First of all...Thank you for coming

Spoiler:

J'essuyais mes yeux, encore mouillé par mes sanglots.
Her name's Alicia, she meant everything for me...She was the one who nrought me out of loneliness, who make me discovered a life wich without her will be tasteless. It's thanks to her if I'm the one who stands in front of you! She accompanied me when I discovered my abilities...She was, no she is my first love. My girlfriend.

Spoiler:

Je recommençais à verser quelques larmes, et ma voix se craquait de nouveau.
Putain Adé ! T'es même pas capable d'être un minimum digne! Elle aura juste pitié pour toi, on dirait juste un petit chiot!
Mais même avec cette réflexion qui s'effectuait dans ma tête, je ne pouvais pas me calmer complètement.
It's been  5 years now since she disappeared. She disappeared overnight. Without giving any traces. We had such a fusional relationship, I refused to believe she just leaved me like that! Today, it's been 5 years since I spend my nights doing stupide researche that does not help...

Spoiler:

Un léger silence se faisait retentir, et d'une voix faible, je dis:
So...please...help me...

Spoiler:

Après ce dernier appelle à l'aide je tombais à genoux, à pleurer. J'avais rechercher pendant si longtemps, 5 longues années à perdre espoir chaque jour. Et là, j'avais enfin une chance de la retrouver. Mon coeur battait tellement fort que je suis sûre qu'on pouvait l'entendre à travers ma cage thoracique. Je cachais mes yeux, j'avais tellement honte d'âvoir été réduite à ça! Moi qui m'était battue pour faire comme si de rien n'était. Tout avait été réduit à néant à ce moment. J'étais tellement soulagée de ne serait-ce que penser pouvoir enfin la retrouver...

- Mais de rien, il était compliqué pour moi d’ignorer un message aussi… Intense.

Jess l’écoute parler d’Alicia, de ce qu’elle représente pour elle, ce qu’elle ressent pour elle. Cinq ans qu’elle a disparus et qu’elle la recherche. Tout ça fait remonter des souvenirs chez Jess, elle repense à Déborah, leur première fois, leurs moments privés, les rires, les larmes, son sacrifice. Finalement, elle tombe sur les genoux peu après Adélaïde, les yeux rempli de larmes. Les deux femmes pleurent à chaude larmes, Jess prend la fille aux cheveux bleus dans ses bras autant pour la réconforter que se réconforter soit même. Dans ses sanglots, elle explique.

- Moi aussi j’ai perdu quelqu’un que j’aimais plus que tout… Ça fait un moment, mais c’est toujours là à me ronger comme une blessure qui refuse de cicatriser. Je sait se qui lui est arrivé, mais tous les jours je me demande… Et si ? Et si j’avais été là ? Et tant d’autres interrogations dont je n’aurais jamais la réponse… Je comprends ce que tu ressens, enfin je crois et je vais t’aider à la retrouver.

Elle recommence à sangloter.

« Jess… »

- Je l’aimais tant ma Déborah…

« Jess… »

« Ne dis rien s’il te plaît. »

Elle se relève, essuie ses larmes et regarde Adélaïde qui fixe le sol en pleurant. Jess lui tend un mouchoir et sort son paquet de Morley et son zippo pour ce rallumer une cigarette, histoire de se calmer un peu.

« Mais Jess ! C’est pas un mouchoir ça ! C’est notre cache-nez ! Et l’anonymat ? La discrétion ? Notre vie privée ? »

« Rien à foutre ! Tu l’as dit toi-même elle a besoin d’aide et de soutien, si je dois lui faire confiance autant que ce soit réciproque, maintenant on est quasiment sur un pied d’égalité »

Elle tire sur sa clope et recrache de petits ronds de fumée pour se calmer.

« Il y a un thermos dans une sacoche de Debby… Je me suis dit qu’une boisson chaude… »

Jess sourit et ouvre une sacoche de la moto pour en sortir la bouteille de café chaud.

- Bien joué Fi, tu penses à tout…

Elle retourne vers Adélaïde, s’installe en tailleur face à elle et sort son portable pour lancer une playlist, l’atmosphère est trop pesante à son goût.

- J’espère que t’as rien contre le vieux Hard-rock j’écoute que ça. Café ?

Elle recrache un nouveau nuage de fumée et sans même attendre sa réponse appuie sur le bouton play et sert deux tasses de jus noir et amer.

- Au fait, je m’appelle Jess. Pour commencer, j’aurais besoin de savoir, où tu l’as vu pour la dernière fois, les endroits qu’elle fréquentait, ce qu’elle aimait, sa famille, ses amis, ses ennemis peut-être. Bref absolument tout ce que tu sais sur elle, surtout prend ton temps et… Tu parlais de tes capacités, toi aussi tu as un… Don ?

Je pleurais à genoux, à cet instant. Je sentais tellement de choses. Un soulagement, j'étais juste tellement soulagée que quelqu'un m'aide à porter mon lourd fardeau... Mais je me sentais tellement seule...

Avant même que je pris le temps de me calmer, je sentis cette tomber à son tour, et me consoler.
Je n'avais jamais eu l'occasion de me faire réconforter depuis cet évènement, toujours là à être de l'autre côté d'un câlin. Et maintenant, je comprends tellement mieux pourquoi ça fait du bien. J'vais oublié ce que ça faisait, alors pendant ce bref instant. Je la serrais de toutes mes forces, m'aggripant à son dos.

Elle me disait qu'elle savait ce que je ressentais, et me parlais d'une certaine Déborah, qui était tout pour elle. Elle pleura elle aussi, on pleura ensemble. Ça faisait tellement du bien de pleurer, ça faisait tellement longtemps que je m'étais interdis de le faire...

La jeune femme se releva, et me tendit un mouchoir.Je pris d'une main tremblante le mouchoir que cette femme me tendait , et je m'essuyais les yeux avec. Je sentais que mes yeux étaient irrités à force de pleurer, sécher ses larmes, re-pleurer.

Elle me propose d'écouter du Hard-Rock et du café. Je n'avais même pas eu le temps de répondre par un oui, que j'avais déjà une tasse de café dans les mains et qu'on écoutait de merveilleuses chansons Rock, je pris un instant à m'allonger, et je regardais les étoiles. Cet instant me faisait tellement du bien, je me sentais complètement bien. Je ne pensais plus qu'au fait cet histoire allait enfin se terminer, et je profitais de ce moment.

Elle se presentait par le nom de Jess, puis elle me demanda des informations qui pourrait aider à retrouver Alicia, et aussi...de mes capacités.
Je me remis en tailleur , je pris une grande inspiration. La plus difficile qui m'a été de prendre, comme je devais ce qu'il s'était passé.

So...How to start.. Je poussais un petit rire nerveux.

Spoiler:

The last time I saw here was 5 years ago. We were in my room, we were talking 'bout our new powers, and so, we talked about our super-heros duo! We were nearly always together, we often went to the skatepark, our highschool, bars, concerts. The first location I started wich I started my research. we didn't have any "ennemis", we were known as "The golden hearts". Everyone who didn't liked us only ignored us quite simply. All of our friends just move in an other city 'cause of studies. I lost contact with them. So yeah, I lost everyone I liked when she disappeared...

Spoiler:

Cette e avec cette fin de phrase que mes poings se sont serrés. Je m'étais sentie abandonnés de tous. J'étais si seule. je me haïssais d'exister. Je prenais un court instants, pour réfléchir à quoi dire à propos de mon pouvoir.

Maintenant elle voulait que je parle de mon pouvoirs? Merde! La dernière fois que j'en ai parler à quelqu'un elle a finit disparut Comment je pourrais lui dire?

A gift? I would rather say it's a curse.

Spoiler:

I can only do small electric shocks...

Spoiler:

Techniquement c'est pas un mesonge. C'était le cas il y a 5 ans, bon d'accord depuis je me suis entrainé avec Khadija mais elle ne doit pas savoir pour ça.

I can only do the electrical hand shake prank!

Spoiler:

Puis je poussais un rire, évidemment que je ne peux pas faire que ça, mais encore une fois, elle ne doit pas connaitre mes capacités. Je ne veux pas qu'elle sache que je suis Thunder Torns. Ma vie d'héroïne doit être secrète.

Jess sorti un carnet de sa poche et commença à noter les informations d’Adélaïde.

-Alicia a aussi un pouvoir ? À quoi elle ressemble physiquement ? Tu as une photo peut-être ? Et la police ? Ils ont fait des recherches ? Ses parents ? Désolé de t’accabler de questions, mais c’est nécessaire si on veut avoir une chance de la retrouver.

« Jess…Ça fait cinq ans ! Il y a quand même peu de chance qu’elle soit toujours vi- »

« Tais-toi ! C’est possible et même si c’est le cas elle a le droit de savoir ce qui lui est arrivé. »

« Excuse-moi, tu as raison, je te laisse travailler. »

Jess, pris une gorgée de café en écoutant Adélaïde parler, tous ceux qu’elle aimait… Plus elle l’écoute parler, plus elle se trouve des points communs avec la jeune femme.

« Une malédiction ! Ça tu l’as dit et encore toi je suis sûr que tu partages pas ton cerveau avec quelqu’un d’autres. »

« Je suis toujours là je te signale ! »

« C’est pas ce que je voulais dire Fi ! On est ensemble depuis toujours, si on se retrouvait séparé du jour au lendemain on deviendrait, sûrement, vraiment folle. Je pensais aux regards des autres sur nous et leurs pensées qui m’assaillaient comme un essaim de frelons en colère... »

Jess continue de boire son café en l’écoutant parler de son pouvoir.

« Des chocs électriques…Des poignées de m…Oh ! »

Jess se met à rire.

- T’es un genre de taser sur patte ?

Elle sourit.

-C’est plutôt cool je trouve, mais avec une mauvaise manipulation tu peux faire sauter les plombs de ta chambre. Ça me rappelle un gars qui m’avait raconté que les plombs dans son quartier sautent souvent, la rumeur veut que ce soit un super farceur qui contrôle l’électricité. Moi je pense surtout qu’on est trop dépendant de la technologie et que le réseau et pas prévus pour tout ça.

Alors qu’elle termine sa phrase la musique se coupe et son portable s’éteint.

- Merde j’ai plus de batterie ! C’était mon solo préféré ! Bon tant pis, ça me fait penser en parlant de téléphone.

Jess gribouille sur une autre page de son carnet, qu’elle arrache et tend à Adé.

- Tiens mon numéro de portable, hésite pas m’appeler en cas de problème, ou si un élément te revient sur Alicia.

Je continais de répondre aux questions de Jess:
Oui c'est le feu...Enfin peut-être qu'à l'heure d'aujourd'hui son pouvoir a légèrement modifiés mais à l'époque, c'était surtout chaleur et elle pouvait faire des boules de feu. Oh c'est vrai une photo
Je lui tendis une photo d'Alicia, d'habitude j'en ai toujours une, mais cette fois-ci j'en avais pris deux pour l'occasion.
Voilà à quoi elle ressemble, d'ailleurs elle a le même tatouage que moi mais sur l'autre bras.
Au niveau des recherches, la police à penser que c'était un suicide où qu'elle s'était aurait fuguer vers un autre pays. Son père penche pour le suicide et..j'ai même envie de dire que pour elle c'était prévisible et elle a tourné la page. Je suis seule à faire mes recherches...

Ma voix tombait légèrement...
Je sais que ça fait 5 ans, et qu'en 5 ans les risques que je la retrouve morte sont grandes...Mais au fond de mon coeur, j'ai l'impression de toujours entendre un appel à l'aide...Je sais pas comment l'expliquer, comme une seconde voix qui, pendant mes rêves, me tire vers le haut, c'est grâce à elle que je continue mes recherches... Et t'inquiètes pas pour tes questions, même si c'est douloureux, je comprends que t'as besoin du max d'info possible.

Après que je parle de mon pouvoir, elle se mit à rigoler, sur le moment je me demandais si elle savait que je mentais mais je me suis rendue compte que c'était juste une blague.
Moi un taser sur patte? Oh ma pauvre je suis tellement plus que ça!
Ouais on peut dire ça! suivit d'un petit rire Mais bon limite ça fait plus de l'électro-stimulation qu'autre chose.
J'éclatais de rire à ce moment là!
C'est pour ça d'ailleurs que je me trimballe toujours avec ça Je sortais mon taser en carton.
C'est le seul moyen que j'ai pour que mon pouvoir soit un minimum efficace! Et je riais face à la stupidité qu'avait ma phrase.

Elle enchainait sur la rumeur comme quoi il y aurait un super qui provoque des black-out dans le quartier.
Haha ouais! Sûrement un super-farceur!
RESTE CALME ADE PUTAIN FAUT QUE T'ARRETES DE BRANCHER LE MICRO-ONDE DANS TA BOUCHE QUAND TU VEUX FAIRE CUIRE UN PLAT

Ça faisait du bien de rire, l'atmosphère se détendait, devenait plus confortable. La musique continuait mais elle commençait à devenir de plus en plus faible. Son portable s'était eteint.

Oh t'inquiètes pas file moi ton portable.
Je le prenais en main, et cela suffisait à charger l'appareil en un éclair. Bon il y a quelques temps je l'aurais fait pêter mais maitenant je maîtrise mon pouvoir pour faire ça sans endommager l'appareil.
Hop c'est bon, Charge complète!

Je m'allumais une clope, je trouve ça agréable de fumer dans un environnement pareil.

Elle me tenait un papier avec son portable, instantanément je sortais le mien pour l'enregistrer dans mes contacts et lui envoyer un message.



Je rangeais le téléphone, et avec un sourire de soulagement je sortis:
Merci encore pour ton aide!

« Le feu et l’électricité…Leurs parties de jambes en l’air ça devait être un sacré spectacle pyrotechnique »

« Jess ! Pourquoi tu penses directement à ça ?! »

« Je sais pas… Je repensais aux fois ou je lisait dans les pensais de Déborah pour vivre son orgasme en même temps que le miens… »

« T’AS FAIT QUOI ?! »

« Bah quoi ? C’était très cool. »

Jess continuer d’écrire les informations d’Adé avec un petit sourire en coin en repensant à cette scène. En écoutant la fille aux cheveux bleus parler d’électro-stimulation elle se mit à rire et rit de plus belle en la voyant sortir un taser en carton de sa poche.

- C’est sa ton gadget de super-héroïne ? C’est trop mignon. Tu peux recharger les portables aussi ?! Mais les fans de Apple doivent t’adorer !!

Elle rit, ça fait longtemps qu’elle avait pas rit de bon cœur comme ça. Elle regarda le message d’Adélaïde et rit encore à en pleurer. Elle enregistra son numéro dans le sous-dossier "Jess".

- Très bon jeu de mot.

Elle essuie ses larmes de joie et ranges son carnet et ses affaires dans les sacoches de Debby.

- Bon je pense que j’ai de bonne base pour commencer les recherches, je te préviendrai quand j’ai du  nouveau. J’ai pas vus de traces de véhicules en arrivant je suppose que t’es venu à pied. Je peux te déposer quelque part si tu veux, le quartier et pas très sûr en particulier de nuit.

Lui tend son casque, avec un grand sourire.

« Alors, Jess ? On c’est fait une amie ? »

« J’en ai l’impression Fi. »

C'est sûr que mon taser en carton qui me sert en civil peut faire marrer, surtout comparer à mon équipement d'héroïne, forcément un taser en carton est moins impressionant qu'un sceptre entier, ou bien des gants à la paumes de fer, ou bie même à tout ce que je peux faire avec mon pouvoir. Mais faut l'avouer, c'est plutôt fun de se dire qu'un objet aussi simpliste qu'il n'y paraît peut être très redoutable.

Actually, it's just 2 iron bars packed up in cardboards. Unfortunately, I had to use it . A guy who try to rape me, too bad for him, he was lying down, shaking grabing his balls  

Spoiler:

En même temps que parlais de cet outil, je visais ma main et tirais pour lui montrer, bien sûr je faisais bien attention de pas tirer trop fort, parce que ça serait un peu con de finir disjoncter comme ça. Je finissais par rire de l'anecdote.

It's a cool distant weapon I think. Of course it's not like a gun, I build it myself and this is maybe why I like it this much !

Spoiler:

J'ai rarement été aussi bien à l'aise rapidement, ce fou rire qu'on a eu ça m'a aidé à prendre un peu plus confiance en mon pouvoir. Même si je sais pas si un jour je lui montrerais toutes mes capacités, je pense que je peux lui faire confiance.

Et merde elle a remarqué que j'étais venue à pied! Quelle boulet que je suis!
Oh hum, yeah why not, I live in the shopping area, right in front of a cafe! But I don't want to bother you!

Spoiler:

Disais-je d'un air légèrement génée tout en frottant l'arrière de ma tête et en souriant.

J'osais pas lui dire que c'était la première fois que je montais à moto, j'ai toujours utilisé soit mon moyen de transport rapide comme le tonnerre, soit c'était ma mère qui m'emmenait en voiture, soit encore j'allais à pied directement.
Je voyais qu'elle me tendait son casque en souriant, je me suis dit tant qu'à faire, je vais lui fair confiance. Je l'ai pris, l'ai mis et monta derrière elle. Sa moto était très confortable. Je m'accrochais au niveau de son ventre et me serrait fortement contre elle. Ma tête appuyait contre son dos, j'étais pas vraiment rassurée quad même, mais avec elle je me sentais bien.

Maitenant qu'on est un peu plus proche, si j'en profitais pour briser la glace?
By the way, is this your full-time job? Or you have an other more..."usual" job aside?

Spoiler:

- C’est marrant, enfin marrant, façon de parler. Quand je suis arrivée à New-Heaven il y a…Cinq ans ? Le temps passe vite. Un mec qui me suivait depuis une vingtaine de minutes, je finis par lire dans ses pensées et il attend qu’on soit seuls dans une rue pour me prendre. Le pauvre type s’il avait su que sortais de cinq ans de service militaire il aurait sûrement pas essayé, direct du droit dans la face et coup de rangers dans les parties. ! Celui-là il y réfléchira à deux fois avant de tenter ses saloperies !

Elle observe la démonstration du gadget d’Adélaïde amusé.

- Ça à l’air foudrement efficace !

« Sérieusement Jess ? »

Sourit à sa blague stupide et sort son Glock, faisant bien attention à pointer le canon vers le sol et le décharge.

- Moi c’est ça mon gadget, pas original, mais très dissuasif…

Elle le range rapidement, n’étant pas très à l’aise avec le fait de montrer son arme.

- Ça me dérange pas du tout, au contraire ! Je préfère savoir que tu rentres indemne chez toi. T’inquiète pas je vais y aller doucement juste accroche-toi bien à ma taille et colle moi bien dans le dos quand tu sens que mon corps bouge suis le mouvement et tout ira bien je te le promets.

Jess s’assure qu’Adélaïde est bien installer avant de s’asseoir sur Debby.

« On lui dit pour le garage ? Ça pourrait mettre Filip en danger. »

« Tu t’en fais trop pour lui il sait se défendre et on peut faire confiance à Adé j’en suis sûr. »

- La journée je travail dans un garage de l’East Shore, principalement sur des motos et des voitures américaines, mais j’ai étudié tout type de moteur de véhicules en pris-… Merde.

« Ok, Jess ! Paniques pas ! Si tu penses qu’on peut avoir confiance en elle tu peux lui expliquer. »

Jess se retourne le visage horrifié, peur d’avoir tout gâché en quelques secondes, une relation amicale qui partait si bien en prononçant un seul mot, prison.

- Non n’ai pas peur je t’en supplie je peux t’expliquer ! Je possède ma capacité depuis ma naissance, je l’ai toujours plus ou moins caché sans m’en rendre compte, ma mère l’a finalement découvert et on a décidé de ne pas le dire à mon père. Lui, c’était un militaire de carrière et au début de toute cette histoire de super il faisait partie d’une escouade pour les combattre. Quand il est revenu ce n’était plus le même homme et il a finalement découvert mes pouvoirs, il a passé ma mère à tabac avant de tenter de me tuer…J’étais obligée de…C’était lui ou moi…

Jess versa une larme.

- Dans sa tête je le voyais, je n’étais plus sa fille, juste un putain de monstre du même acabit que ceux qui ont tué son escouade, j’ai été prendre son arme de service, il m’avait montré comment m’en servir et j’ai tiré sur lui… Après y a eu une enquête, jugement, et résultat j’ai passé 5 ans en prison pour mineur et directement après ça j’ai intégré l’armée. Voilà tu connais toute ma vie, je comprendrai que tu t’en ailles, que ça te fasse peur.

Face au jeux de mot de Jess, je me voyais dans l'obligation de surenchérir!
All these electricity puns....my head hertz!

Spoiler:

Je me mettais à rire doucmenent. Fière de ma blague, comme toujours!

Puis Jess me montra son arme. Elle avait l'air de si bien maitriser son arme que ma légère angoisse s'effaçait instantanément.

Je me serrais à la taille de Jess avec un peu plus de confiance à ses mots. Elle me raconta qu'elle était garagiste et qu'elle avait appris. Je buvais chacune de ses paroles, jusqu'au moment ù elle se coupa en plein milieux de sa phrase. Laissant comme fin "pris-". Un très court instant se passa, je me redressais, en fronçant les sourcils. Avec comme seul pensée qui pouvait me traversait l'esprit Attends, elle a fait de la prison? Elle a commis quoi comme crime pour?
Je commençais à m'inquiéter, mais la visière du casque empechait de voir mon expression facial. J'étais surtout intriguée. Après tout, comment une personne qui a pleurer avec moi, et qui maintenant va m'aider pour retrouver Alicia peut être une aussi mauvaise personne, il DEVAIT avoir une explication à cette histoire.

Elle se retourna complètement effrayée par ce qu'elle venait de dire, elle...Elle avait peur que je sois effrayée par son passé? Elle me raconta son passé douloureux. Son père qui a voulu la buter et qu'elle n'avait aucun autre choix. Je lachais quelques larmes, et la serrait un peu plus fort. Elle était effrayée de tout ça. C'était évident qu'elle était complètement traumatisée par cette évènement. Alors avec une voix un peu fébril. Je lui demandais qu'une simple chose.
R...Read my thougts.

Spoiler:

Les images que j'avais en tête défilaient: Nous trois, moi, Alicia et Jess en train de rigoler tous ensemble quelques temps après le sauvetage. Ou encore une récente image: quand elle m'a réconforter alors que je chialais par terre. Cette image se modifiait légèrement grâce à des flashs, apportant comme seule modification, une inversion des rôles dans ce câlin. Et tout une sucession d'image de ce style, où j'étais là avec Jess en train de sourire pleinement. Je ne voyais pas un scénario où je pouvais lui en vouloir.

Toujours pendant que ces images défilaient, j'arrivais à penser ces mots qui s'affichaient en haut de chacunes de ces images:
Je serais là.

Je finissais par la serrer fort au niveau de la taille et posa ma tête sur son dos.

Jess a les larmes aux yeux, alors qu’elle sent l’étreinte d’Adélaïde se…Resserrer ?! Mais comment ? Elle devrait fuir, la traiter de criminel, lui balancer des caillasse, au lieu de ça elle lui fait une proposition comme la rouquine n’en a jamais reçu.

« Lire dans ses pensées ? Elle m’autorise à… »

« Qu’est-ce que t’attend ? Vas-y plonge ! »

Jess ferme les yeux pour ne pas être dérangée par un stimuli extérieur et voyage dans la tête d’Adé. Des images, de Jess avec Adélaïde et Alicia, d’après les photos qu’elle a vu plutôt. Elles rient ensemble et cette image, c’est tout à l’heure quand Jess l’a réconfort-… Non l’image se modifie, c’est la fille aux cheveux bleu qui la réconforte. Jess entend une musique, d’où peut elle venir ? Son portable ? Non elle l’a éteint. Elle lève la tête et voit Adélaïde une guitare dans les mains en train de jouer, c’est tellement beau ce qu’elle joue et alors qu’elle pense que  rien ne pourrait se rajouter au tendre tableau qui se dresse devant elle, des mots se gravèrent sur les scènes… "Je serai là"

Ces mots atteignent Jess en plein cœur, les yeux remplis de larmes, restant un moment dans la tête d’Adé a regarder les images, écouter la musique. Elle sort de son esprit, pose une main sur celle d’Adélaïde et dans un sanglots dit.

- Merci, c’est la première fois que je rentre dans la tête de quelqu’un en y étant invité. C’est magnifique et cette musique, c’est toi qui l’a fait ? C’est tellement beau.

Jess sèche ses larmes et finis par se retourner pour enlacer la fille aux cheveux bleus.

- Je suppose… Qu’on est amis maintenant ? Bordel j’ai pas eu d’amis depuis… Mon service ? Je me suis engagée dans l’armée à la sortie de prison avec des faux papiers, j’avais besoin de changer d’air et pas un rond en poche et mon père avant de devenir fou m’avait entraîné pour me défendre contre les supers… Quelle belle ironie, du coup je suis allée me servir de ce qu’il m’a appris pour défendre mon pays. Adé, je sens que je peux avoir confiance en toi, alors laisse-moi te raconter mon terrible secret…

« T’es sûr de toi Jess ? »

« Si t’avais vu ce que j’ai vu dans sa tête tu me poserais pas la question Fi je peux te l’assurer, cette fille n’est que bonté et gentillesse. »

« Si tu le dis Jess, vas-y. »

Jess prend une profonde inspiration et regarde droit dans la visière du casque.

- Depuis aussi loin que je puisse m’en rappeler, j’ai, un trouble, je veux dire… Nous avons. On est atteintes d’un trouble de personnalité multiple et depuis toujours je partage ma vie et mon corps avec…Fiona.

La rouquine, sourit gêné et leva une main hésitante, ça voix est légèrement plus aigus, c’est la même voix mais sans l’être totalement.

- C-Coucou, moi c’est Fiona, je suis ravi de te rencontrer Adélaïde.

- Voilà, on est un peu comme des sœurs siamoises, mais avec un seul corps pour deux esprits et Fiona c’est notre identité légale. Elle n’est pas capable de lire dans les esprits, c’est juste une fille normale…  Enfin normale… Tu m’as compris. Bon, là tu as le droit de péter les plombs Adé.

Jess sourit à sa propre blague, c’est la première fois qu’elle révèle toute leur vie comme ça, qu’elles partagent absolument tout avec quelqu’un, même Déborah ne connaissait pas leur trouble psychiatrique.

Quand elle metta sa main sur la mienne, j'ai compris qu'elle avait terminé de voir mon album d'image imaginaire. Je l'entendais sangloter et me poser une question sur la musique qu'elle aurait entendu.
La seule chose que je pouvais répondre, me faisait remonter un douloureux souvenir.

Yeah, I composed this song. I named it "Burned wings". I composed it when I realised that Alicia were missing...All my pain, my tears have been fixed in this song. So this song is a part of my soul back at this moment... I'm glad you liked it.

Spoiler:

Je dois avouer que quelque part j'étais un peu étonnée que ce soit la première fois que quelqu'un l'invitait à lire dans ses pensées. Je trouve que ce genre d'images vaut plus que 1000 mots.

"J'imagine qu'on est amies maintenant". Pil-poil au moment où j'ai eu cette pensée qui m'a traversé l'esprit, elle disa la même chose. Cette synchronisation m'avait donner un grand sourie.
Elle avait suffisamment confiance en moi pour vouloir me dire un secret, qui pour elle était terrible. A ces mots, je relevais ma tête pour la regarder dans les yeux. Elle me parla de sa deuxième personnalité.

Cette...Fiona se présenta, avec une voix légèrement plus aigue, une différence assez discète mais qui pour moi était largement perceptible.
Je répondis tout en souriant:
Yo Fiona.
Je faisais comme si c'était normal, la seule réaction que je pouvais avoir. La seule différence que ça apportait concrètement c'est qu'au lieu de parler à une personne j'en parlais à deux.
Et je me reblottis contre elles.
Vous savez, il me faut plus qu'une simple étincelle comme ça pour me faire disjoncter., suivit d'un petit rire.
Plus sérieusement, ce que j'ai dit à Jess s'applique aussi à toi Fiona. Si vous avez besoin d'un soutien je serais là.

A cette phrase je me serrais contre à Jess, comme la voix était redescendu légèrement, j'en déduisais donc que c'était Jes. Je m'étais fait de nouvelles amies, et ça sera grâce à elles si je retrouve Alicia...
Elles m'avaient raconté tous les moindre détails de leur vie maintenant. Je voulais parler de ma carrière d'héroïne, mais ma voix s'était juste bloqués...Je serrais fort Jess car je m'en voulais de ne pas pouvoir lui raconter à mon tour ma vie dans les détails...De toute façon, elles s'en rendront compte tôt ou tard.
Je faisais passer ce resserrement pour juste un gros câlin, tout en lui disant en souriant.

Merci à vous deux de me faire autant confiance.

- Moi aussi j’aurais aimé entendre la chanson…Tu me montreras comment tu joues ?

Fiona était tout excitée, mais Jess mit le hola.

- Bon aller, on pourra discuter de tout ça à un autre moment mais pour le moment, commence à se faire vraiment tard, je te ramène chez toi. Accroches-toi bien !

« Elle nous a accepté… Jess ! C’est trop beau ! »

« Je sais Fi »

Jess vérifie que le casque ne bouge pas sur la tête d’Adé avant de se retourner un sourire jusqu’aux oreilles. Elle donne un grand coup dans le kick de la moto fait vrombir le moteur avant de retirer la béquille elle vérifie qu’Adélaïde est bien cramponner à elle.

- Si tu trouves que je vais trop vite, ou s’il y a un problème, hésites pas à me mettre une tape sur le ventre, j’aurais du mal à t’entendre.

Jess sors de l’entrepôt avec sa passagère et prend la direction du quartier qu’Adélaïde lui avait indiqué plus tôt. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire, une amie qui se fichait de leur pouvoir, de leur passé et du reste.

Evidemment que je vais te montrer comme je joue Fio. Je vous montrerais aussi d'autres de mes compos si vous le voulez.

Je suivais les indications de Jess, mettant mes mains sur sa taille et me tenant près d'elle.

Je poussais un léger ricanement face aux précautions que me donna Jess.
Ne t'inquiètes pas pour moi. Si jamais tu vas trop vite c'est que tu vis dans les ténèbres
C'est pas comme si je pouvais aller quasiment à la vitesse de la lumière hein.

On sortait de l'entrepôt, je sentais le vent me caresser le visage. Pour une première fois en moto c'était très agréable. Je venais de me faire deux super-amies ! Avec qui je me sentais super bien.

Si proche du but, je n'ai jamais été aussi proche de la retrouver, de la revoir. Un grand sourire se déssinait sur mon visage. Mais un mauvais pressentiment grandissait en moi, je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que cette mission risquait d'être beaucoup plus compliquée que prévu.

On arrivait dans mon quartier. Je descendis de la moto de Jess et je lui proposais de monter boire un coup si elle voulait. Voir même dormir à la maison comme il était tard. Je sais que ma mère s'en ficherait parce qu'elle sait que je suis comme ça, le coeur sur la main et facilement sociable. Et puis bon, ma chambre est assez grande pour deux personne. Alors pourquoi pas.

- D-Dormir, chez toi ? Je sais pas c’est… Te déranger, ou tes parents et puis je voudrais pas abuser de ton hospitalité.

« Laisse-moi lui dire Jess. »

« S-si tu veux ? »

- C’est d’accord ! Il est tard, on est épuisées ! En plus on n’a jamais fait pyjama party !

« Mais… Tu travailles demain ? Non ? »

- Jess… On est samedi, c’est le week-end! Et c’est MON week-end !

Fiona rit, un sourire jusqu’aux oreilles, elle est toute excitée à dormir chez une amie, vivre son adolescence à trente-et-un ans, vaut mieux tard que jamais. Elle détache les sacoches de sa Harley et cadenasse une énorme chaîne sur Debby, pour une fois elle va passer la nuit dehors et sans draps pour la couvrir.

- C’est bon on te suit Adé !

Parfait alors!

J'ouvrais la porte de mon immeuble. Montais  jusqu'au premier étage tout en faisant attention à que Fiona me suive.

J'ouvris la porte, aucun bruit, évidemment, dans le même état que quand j'étais partie. Je faisais un signe de la main à Fiona pour lui dire de ne faire aucun bruit. Puis je venais de réaliser que ma mère ne savait pas que j'étais sortie pendant la nuit. J'aurais le temps de trouver un bobard d'ici demain ça devrait passer.

Une fois Fiona chez moi. Je lui indiquais où prendre à boire, où était les toilettes et là où était ma chambre.

Je me sentais un peu égoïste, mais je faisais exprès d'oublier de proposer qu'elle pouvait dormir sur le canapé du salon. Après les découvertes de la nuit, je sentais que j'aurais besoin d'elle à mes côtés...
Le problème c'est que j'avais un sentiment de culpabilité qui montais en moi, je ne voulais pas l'obliger à dormir avec moi...Alors je dis juste assez fort, en regardant au sol légèrement sur le côté et me tenant mon bras droit...mon bras tatoué:
Hum...If you...if you want, you can sleep on the couch...But...But I think that..I think I'll need to sleep with someone this night...

Spoiler:

Je commençais à rougir et à me sentir honteuse, alors je partis d'un coup dans ma chambre, je me changeait pour me mettre en pyjama -qui était juste un t-shirt long avec une culotte dentelle- et je partis m'allonger sur mon lit...Et dès cet instant, je commençais  légèrement sangloter, les images toutes plus horrible les unes que les autres défilèrent. Je ne pouvais voir qu'une chose, Alicia mourir.
Toutes de façon horrible: pendue, torturée, frapper à mort, tirer dessus et encore plein d'autre. Je me sentais si mal.

Et si j'avais réussi à la trouver plus tôt? elle aurait plus de chances d'être en vie. Et si elle avait enfin réussit à s'en sortir, mais qu'elle pense que je n'ai rien fait pour la trouver?  Et qu'elle décide de m'oublier? Et si...elle mourrait juste devant moi? Et si...

Je me mettais en boule sur mon lit, commençant à pleurer. Ce flot de pensées ne pouvait s'interrompre. Je me sentais tellement mal..J'aurais pu tellement faire plus, faire mieux! Mais non...J'étais là...J'essayais de me rassurer.
Au moins je suis sur la bonne voie maintenant!
Et si...Si Jess n'arrivait pas à trouver une quelconque trace?
C'est vrai quoi. Je  base tout mon espoir sur une personne qui elle même se base sur son pouvoir. Et si elle n'arrivait juste pas à trouver une trace d'Alicia? Je ne pourrais que m'en vouloir. Je serais de retour à la case départ...Est-ce que mon coeur le surpporterait? J'avais peur, j'angoissais de plus en plus. Chaque souvenirs se transformait en cauchemard. Où je me voyais devant elle. Gisant dans une flac de sang, et n'ayant que comme parole "Pourquoi tu n'as rien fait pour m'aider...?".

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête cette voix devenait plus forte à chaque répétition. Je pleurais, de plus en plus, en silence. Me griffant mon bras droit. Pensant bêtement que je ne méritais même pas de le porter.
Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée, je devrais mourir, je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée, pourquoi j'existe encore, je suis désolée, je suis désolée.

Je devrais crever.
Mon corps tremblait, de plus en plus, j'avais peur de comettre la pire connerie de ma vie...La dernière plutôt. Je m'approchais lentement de la fenêtre, je n'arrivais plus à contrôler mon corps, je voulais demander de l'aide mais ma gorge se serra de plus en plus, jusqu'au point où j'en avais du mal à respirer.

Ma fenêtre était là, juste à l'enjamber. Qu'est-ce qui pourrait m'en empecher maintenant. Mon cerveau ne se concentrait que sur les images complètement factives d'Alicia en train de mourir, et moi, me tenant devant elle, complètement immobile...
J'allais commettre l'irréparable.
Dans un dernier soupir en lachant une dernière larme, je disais à voix basse. Désolée tout le monde...

- Ça va Adé ?

À peine Fiona a finit de poser sa question de la fille aux cheveux bleus, été partis en un éclair dans sa chambre.

« Qu’est-ce qui lui arrive ? »

« Je sais pas mais ça m’inquiète, laisse-moi essayer un truc. »

Jess prend les commandes et tentes de rentrer dans l’esprit d’Adé mais impossible.

« C’est bizarre quelque chose bloque, je peux pas lire… »

« Allons voir, je commence à m’inquiéter aussi. »

Jess se dirige vers la porte de la chambre et frappe.

- Je peux rentrer ?

Pas de réponse, Jess décide d’ouvrir la porte.

- Désoler si tu n’es pas présentable, mais Fiona s’inquiète et moi aussi je dois l’avou-… ADÉ !!

En ouvrant la porte elle put rentrer en contact avec les pensées d’Adélaïde. Elle pense à Alicia, à sa mort, dans des dizaines de situations, elle se culpabilise, elle se déteste elle…

« ELLE VEUT EN FINIR… ELLE VA SAUTER. »

- Adé arrêtes !

Jess l’attrape par la taille et la balance sur le lit, puis la rejoints sur les draps et l’enlace en pleurant, caressant ses cheveux bleus et la berçant doucement.

- Ssssh… Je suis là… Moi aussi je serai là pour toi Adé. T’as pas à t’en vouloir, tu fais tout ce que tu peux pour la retrouver j’en suis sûr et moi aussi je ferais tout pour ça je te le promets.

- On est là pour toi mignonne.

Fiona dépose un bisous sur le front d’Adélaïde, avant de rapprocher sa bouche de son oreille.

- C’est pas ta faute… Respire calmement… On a encore tellement à vivre… Tu m’as toujours pas montré comment tu joues de la musique.

Elle la serre un plus fort, comme si elles avaient peur qu’elle s’évapore, mais elle ne pouvait pas lui dire. Elle ne pouvait pas lui dire qu’il y a cinq ans elle avait fourré le canon de son Glock dans sa bouche et que si leur patron était arrivée quelque minute plus tard le plafond de leur appartement serait recouvert de cervelle de Fitzgerald, elle pleura, continuant de réconforter Adé avec des mots gentils et des caresses.

- On sera là pour toi toujours quoi qu’il arrive. On te le promet.[/i]

Une jambe se retrouvait de l'autre côté de la rambarde. Ma vision devenait floue, j'étais complètement foutue. Ces images, ces pensées, je n'arrivais plus qu'à voir mon corps gisant dans une flaque de sang par terre.
Tout est de ma faute. Si j'étais morte elle n'aurait jamais disparu.
J'étais sur le point de passer l'autre jambe que je fus projeté ailleurs, sur mon lit apparemment. Mon corps tremblait, je n'arrivais pas à voir ce qu'il s'était passé, j'entendais des sons, mais tous trop flous pour comprendre quoi que ce soit.

Quand ma vision fut enfin rétablie. Je voyais une fille m'embrasser sur mon front. Cette fille, était-ce Alicia? Je mis quelques instants à la reconnaitre, c'était Jess, ou Fiona. Elle essayait de me rassurer, mais tout ce que ça engendra, c'était des pensées qui me criaient à la gueule à quel point j'étais pathétique.
Regarde ce que tu fais, tu fais pleurer quelqu'un juste parce que t'es pas capable de te contenir. T'aurais pu très bien fermer ta gueule, ne pas lui demander de l'aide et t'aurais pu crever tranquillement. Mais regarde toi maintenant. T'es qu'une sale merde.

Mon regard était vide, j'osais même pas bouger, mais quand elles ont prononcé ces mots en même temps, comme quoi elles aussi seront toujours là pour moi. Je commençais à pleurer, me serrant contre elles.
Je suis désolée, je suis désolée, tellement désolée, pardonnez moi, pardon.
Je m'en voulais encore plus maintenant. J'ai essayé de crever sous leurs yeux. Elles n'avaient pas besoin de ça pourtant je viens d'essayer. Et les voilà maintenant en train de pleurer.
Je suis vraiment une amie de merde dis donc. Tout ce que je fais c'est faire pitié.
Je me serrais de plus en plus fort contre elle.

Une fois calmé, je me levais de mon lit pour m'allumer une clope près de la fenêtre, je m'appuyais sur le rebord de cette fenêtre. Je regardais vers l'horizon, sans dire un mot. J'avais perdue toutes capacités de parler, je n'en avais plus la force. Ce que je détestais plus que tout arriva, j'ai montré une de mes plus grosses faiblesses, et je culpabilisais. Une fois ma clope finis, je n'osais même pas regarder Fiona et Jess dans les yeux, je partis m'allonger dans mon lit, me mettant légèrement en boule, dos contre elles. Et dans un léger soupir, je pensais, le plus fort que je pouvais en espérant naïvement que ma bouche réussirait à reproduire ces sons.
Désolée que t'aies du voir ça...
Je fermais les yeux et lacha une dernière larme avant d'essayer de me rendormir.

Je n'étais qu'une merde et cet instant me l'avait prouvé....une fois de plus.

Jess comme Fiona restent silencieuse pendant qu’Adé finit sa cigarette.

« Elle voulait vraiment… »

« Oui Fi, comme nous il y a cinq ans après la lettre du colonel sur SA mort... »

Quand Adélaïde revint sur le lit

- Hum… T’es pas pathétique Adé, ta mort n’aurais rien changé dans la disparition d’Alicia. C’est normal de craquer quand on garde tout pour soi, mais maintenant tu as quelqu’un avec qui tu partageras tout ça, quelque soi le jour ou l’heure tu nous appelles et on pourra se parler, ou alors on débarque et on t’emmène faire un tour.

Jess posa une main sur la joue d’Adélaïde pour la regarder dans les yeux.

- T’es pas une merde ‘tite puce ! Tu peux pas dire ça…

La rouquine serre Adélaïde un plus fort, la berçant doucement.

- Pas la peine de t’excuser mignonne… Les amis c’est là pour ça. Arrêtes de te culpabiliser Adé…Tu es une victime… Comme Alicia, nous et Déborah.

Jess serra le poing en prononçant son nom et pris une grande inspiration.

- Il y a cinq ans, j’ai réussi une enveloppe, c’était mon ancien colonel qui m’annonçait qu’elle… On était perdue, la première chose qu’on a fait c’est ce taper une bouteille de mauvais scotch et après ça on c’est  enfoncé le Glock dans la bouche et juste avant de tirer mon patron est arrivé pour me tirer de là, aujourd’hui je lui suis entièrement reconnaissant, sans ça je t’aurais jamais rencontré.

La rousse fourre sa tête sur l’épaule de la fille aux cheveux bleus et dépose un bisous dans son cou, avant de bien ce caler contre elle.

- Bonne nuit… Adélaïde.

Je l'écoutais, je buvais chaque parole de Jess. Elle essayait toujours de me rassurer, malgré mon état de larve, mon état sans âme, où je n'avais même pas la force de lui parler, ou même simplement la regarder. Je me sentais si mal.

Quand elle me parla de sa tentative pour rejoindre sa moitié, je lachais une larme, je me retourna pour être face à elle et je la serras du mieux que je pouvais.

Ma gorge se déserrait légèrement, juste assez pour que je puisse dire quelques mots, j'avais encore beaucoup de mal à parler, mais je pris le peu de courage qui me restait et je lui dis:
Thanks for all...

Puis je m'endormais à ses côtés, me blottissant contre elle du mieux que je pouvais.

Demain allait être une nouvelle journée, et j'allais me rapprocher de plus en plus vers Alicia.

Je pensais que cette nuit serait tranquille, avec Jess et Fiona qui me protège je pourrais enfin bien dormir. Ce qui était le cas au début, je dormais bien, je commençais à rêver.
C'était un si doux rêve, j'étais proche d'une cascade d'eau. Et elle arriva par derrière, Alicia ô ma belle Alicia était là, à me câliner par derrière, je l'embrassais. On se leva et on s'enlace avec une puissance émotionnelle énorme. On était tellement heureuse de se retrouver.
Puis une main noire sortie de nulle part, et l'attrapa au niveau du bras droit, son bras sans tatouage. Ses veines partant de la main commencèrent à devenir d'un vert brillant.

Je commençais à avoir peur, je décidais de me reculer, elle semblait essayer de lutter contre la propagation de cette...chose!
Mais sans avoir le temps de réaliser ce qu'il se passait réellement, toutes les veines de son corps, excepté son bras gauche, était de ce vert plus qu'inquiétant. Ces yeux devenaient aussi d'un vert clair, comme des yeux de chats. Et ce regard, n'exprimait que haine et envie de meurtre, sa bouche déssinait un sourire des plus malsain. Son bras gauche tentait de la contrôler par la gorge mais cela ne suffisait pas. Un couteau apparue dans sa main, et des flammes noires l'entourait.

Elle réussit à me planter au niveau de mon bras gauche. La douleur était si réel, pourtant nous sommes dans un rêve cela ne devrait pas faire autant mal. Mais je souffrais, je voyais le sang dégouliner de mon bras, il fallait que je fasse un truc! J'essayais de la raisonner, mais elle m'écouta, plus son bras gauche tremblait et des larmes coulaient, contrastant avec son visage de meurtrière, mais plus les flammes grandissent, me brûlant de plus en plus.

Elle ne répétait que quelques mots, mais ces mots n'étaient pas prononcé avec sa voix normal, sa voix était déformée, comme si une beaucoup plus grave s'était rajouté au dessus. Tu n'as rien fait pour m'aider, tu devrais crever, je te faisais confiance, je vais te buter encore et encore. Je pleurais de plus en plus, ses mots me faisaient aussi mal physiquement que son coup. J'essayais toujours de parler, mais cette fois-ci, du sang coulait de ma bouche, m'empechant de prononcer quoi que ce soit. Elle allait me tuer, ELLE ALLAIT ME TUER.

Elle s'élança vers moi, courant dans ma direction, et elle prononça, avec sa voix douce que j'étais habitué: Tue moi s'il te plait, si je ré-is à te tu- ça se- -in de tout. S'il te plait...Je rest- -rais avec toi de t-te façon!

Sa voix normal se coupait par des brouillages de plus en plus fort et persistant. Sa lame arrivait vers moi. Elle était si proche, et tout ça semblait si réel que j'utilisais tout mon pouvoir dans mes membres pour, en un éclair lui subtilisé la lame et la planta dans son coeur.
Elle commença a avoir une peau de nouveau normal, elle tomba à genoux, me souriant, sa main gauche attrapa la mienne et me la serra.
Puis elle s'évapora laissant qu'une plume de feu derrière elle.

A ce moment, je me réveille en sursaut, je tremblais et je pleurais du plus fort que je pouvais. Je n'arrivais plus à m'arreter de pleurer, des voix toutes différentes venaient s'incruster dans ma tête, et se mêlaient à mes penser, je n'arrivais plus à faire la différence entre les miennes et les autres, elles me criaient toutes dessus plus fortement que les autres, je m'en bouchais les oreilles tellement que c'était fort.
j'ai dû tué celle que j'aimais, j'ai dû la buter
T'aurais dû crever à sa place
J'avais pas le choix j'avais pas le choix
Meurtrière, t'es qu'une criminelle rien de plus
Pardonne moi s'il te plait je n'avais pas le choix[/i]
Va crever pauvre merde!
Mon corps tremblais de plus belle, mes larmes coulèrent de plus belle, je n'avais qu'une vision en tête, moi les mains en sangs, tenant la main d'Alicia qui s'évaporait, mes mains étaient en sangs, je n'arrivais même plus à reconnaitre ma chambre, je ne voyais que cette scène en boucle.

Je suis désolée Je voulais pas Je voulais pas  je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée Je voulais pas Je voulais pas Je voulais pas  je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée Je voulais pas Je voulais pas Je voulais pas Je voulais pas  je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée je suis désolée. J'aurais dû crever, pas toi. Laisse moi te rejoindre...

Elle n’a pas pu s’en empêcher. Jess était très fatiguée, mais elle est restée éveillée, surveillant les pensées d’Adélaïde s’assurant qu’elle dormait bien. Un rêve avec Alicia, tout aller bien, jusqu’à ce que le rêve ce transforme en cauchemar et que la fille aux cheveux bleus ne soit obligé de tuer sa compagne et ne se réveille d’un coup.

- Adélaïde ! Je suis là ! C’est Jess! C’était qu’un mauvais rêve…

La rouquine l’enlace tendrement, frottant ses mains dans son dos, déposant ses lèvres sur le front d’Adé.

- ‘tite puce, c’est pas ta faute… T’avais seize ans ! Et je suis sûr qu’elle est encore en vie quelque part et qu’elle t’attend.

Jess ressort son portable et lance une playlist, des chansons plus douces, calmes, aux voix apaisantes.

- On sait toutes les trois que tu veux pas mourir, tu veux juste que tout ça s’arrête. Penses à ta mère, à tes camarades de classe et Alicia ? Elle aura besoin de toi qu’en je l’aurais retrouvé.

La télépathe lui fait un clin d’œil en tirant la langue, avant de déposer un bisous sur son front.

- On est là pour toi, mignonne. On sera toujours là, quoi qu’il se passe, tu nous as fait confiance et on te le rendra au centuple. On ne te décevra pas, c’est promis.

Fiona Baille en serrant Adélaïde contre elle.

- Désolé… On est épuisé, Jess a passer son temps à surveiller ton sommeil. Pour réagir rapidement au cas où…

- Pardon Adé… Je voulais pas violer ton intimité spirituelle, mais on se faisait du soucis, alors j’ai euh… Surveillé tes rêves… Excuse-moi.

J'étais toujours piégée dans ce cauchemar, j'entendais une voix, bien trop floue pour comprendre un seul de ses mots. Mais à sa place, je voyais un grand homme, du moins une silhouette noire comme pour la main. Il avait un sourire...le même qu'Alicia avant que je la....

Il s'approcha de moi, j'avais peur, mon pouls s'accélairait, je fuit d'un coup pour récupérer mon taser en carton.
Tout en le visant je ne pouvais dire que ces mots: Casse toi! CASSE TOI!
Je pleurais de plus en plus, je craquais, je voyais cette silhouette m'approcher j'avais si peur, le sang d'Alicia encore sur mes mains, j'étais encore persuadée d'être dans ce cauchemard de merde!
Ma douleur à l'épaule était encore forte, le fait d'utiliser mon pouvoir pour me mouvoir n'améliorait pas mon cas.
T'APPROCHES PAS DE MOI ! JE SAIS ME SERVIR DE ÇA!
La silhouette s'approchait, je tirer à ses pieds à une charge minimal.
Mes mains tremblaient encore, chacun de ses pas me rappelaient ce sentiment que j'ai eu juste avant de la tuer.
Et il continuait de s'approcher de moi. Un deuxième coup parta, cette fois-ci il passa juste à côté de sa tête.
Et il continuait de s'approcher, comme s'il savait que je faisais exprès de le louper.
Tout ceci était réel, et une voix, même sa voix se faisait entendre d'un ton sadique:
Alicia ne te suffisait pas, il fallait en plus que tu butes Jess?

A ce moment là, une autre image apparut, au fond je pensais que ce n'était qu'une image, mais elle paraissait si réel, celle de Jess, électrocutée à mort par mes tirs.
Tout ceci était réel?
Non c'est pas possible? Non! Non!!
La silhouette noir commençait à disparaitre, me laissant seul à genoux, le voile du rêve s'enleva pour laisser place à chambre, je ne voulais pas relever la tête, je voulais pas affronter la réalité en face.
J'étais persuadée que cette nuit j'avais tué Alicia et Jess, et que tout ceci n'était que ma faute, je pleurais, de plus en plus. J'étais un monstre, un monstre qui tue ceux qui avaient confiance en elle. Mes mains tremblaient je les pressais sur ma tête.
C'est pas vrai, tout ceci n'est pas vrai! C'est pas possible! C'est pas vrai !

Je me mettais en boule, ma tête dans le creux de mes jambes...
J'étais seule, je venais de tuer deux personnes qui m'étaient chère à présent.
Je me hais. Je me hais.

« Jess ! Qu’est-ce qui se passe ?! »

« Elle pense qu’elle est toujours en train de rêver ! »

- ADELAÎDE !! C’est Jess !

La rousse est face à la fille aux cheveux bleus qui se déplace avec une agilité et à une vitesse, extraordinaire.

« C’est quoi ça ? C’est beaucoup plus qu’une poignée main farceuse son pouvoir en fait ! »

Adélaïde a récupéré son taser en carton pour canaliser son pouvoir et complètement halluciner tire aux pieds de Jess.

- Adé ! C’est Jess ! Écoute ma voix ! Tout va bien ! Il n’y a pas de silhouette ! Tu n’as pas tué Alicia !

Elle tire une deuxième fois, le tire frôla la tête de la rouquine et lui coupe une mèche de cheveux au passage avec une odeur de brûler. Jess se couche au sol de peur d’un troisième tire qui pourrait potentiellement la blesser voir pire. Jess continue de sonder l’esprit d’Adélaïde.

« Elle pense qu’elle a tué Alicia et nous… »

« Va la retrouver vite ! »

Jess se relève, Adé est roulée en boule sur son lit. La rouquine fit le tour afin d’arriver face à elle pour ne pas la surprendre.

- Adélaïde… C’est Jess et Fi… Tu n’as tué personne mignonne, c’était un cauchemar. Tout ça n’était qu’un affreux cauchemar.

La rousse s’approche de la fille aux cheveux bleus tranquillement et la prend dans ses bras, frotte ses mains dans son dos et la berce doucement.

- On est là ‘tite puce, il faut plus qu’une fille qui balance des éclairs pour venir à bout de nous. Par contre, désolé pour ton sol et ton mur et tu me dois une mèche de cheveux.

Fiona rit, caressant les cheveux d’Adélaïde, montant le son de sa playlist calme, chantonnant doucement.

- On te le promet, on fera tout pour t’aider. On sera là pour toi.

« Mais on est d’accord que son petit manège pour récupérer son taser vient de son pouvoir ? La rapidité d’exécution et l'agilité dont elle a fait preuve sont incroyable! Et je pense que son deuxième tir nous aurait fait fondre le crâne ? Je veux dire… C’est dingue ! Cette fille est une batterie sur patte ! »

« On verra ça une plus tard Jess, pour l’instant elle juste besoin d’être rassuré et que quelqu’un à l’écoute. Je te laisse la place, restes aux aguets dans sa tête. »

- Hey ! Adé c’est encore moi, écoute je vais rester à fureter à la lisière de ton esprit si ça ne te dérange pas ma puce. Si tu veux pas ouvrir la bouche tu peux me parler là d’accord ? Et si tu veux un café il en reste dans le thermos, je peux te le servir.

Jess se lova face à la jeune fille fixant son regard sur celui d’Adélaïde en lui souriant, d’un sourire plein de bonté et de gentillesse.

Je ne suis qu'une meurtrière, qu'une monstre.
C'était les seules mots qui pouvaient sortir de ma bouche et être prononcé dans ma tête.
Je venais de tuer deux personnes. L'une, la femme de ma vie, qui a essayé de me tuer et l'autre qui m'avait tant aidé pour me sentir mieux, et retrouver cette première femme.

Je pleurais, je ne voulais même pas relevé la tête...

Et j'ai sentie une masse, une masse chaleureuse...un..un câlin? Accompagnée d'une voix, celle de fiona et jess? Mais pourtant j'étais persuadée qu'elles étaient morte!
Nan mais c'ezst ça, tu viens de pêter un câble! Tu te réfugies dans ta folie pour nier ce qu'il vient de ce passer

Mais plus je pensais ces mots, plus cette présence, cette Jess nouait des contacts physiques avec moi, et me répétait que tout ce que j'avais vécu n'était qu'un cauchemard.

J'avais peur, je commence, doucement à relever la tête, et je vis Jess, en face de moi. Je me jeta sur elle, l'enlaçant de toutes mes forces! J'avais si peur, si peur que ce q'il s'était passé soit réel. Et elle est là, dans mes bras, sous l'émotion je serrais mes mains sur ses épaules, pleurant d'avantage.
Putain j'avais si peur de te perdre! Toi et Alicia! Je suis désolée, désolée!
Ensuite, elle parla du fait que c'est sur elle que j'ai tiré dessus.
Oh non je suis désolée! désolée ! désolée ! pardon pardon! je savais pas, je croyais encore rêver je ...pardon!
Toutes ces pensées...Je voulais les prononcer, mais mon corps n'y arrivait tout simplement pas, ma bouche était comme tétanisée, j'essayais de parler, de m'excuser, en vain.
Alors je la sera, comme je pouvais, essayons de lui faire comprendre que je m'en voulais, encore et encore.
Elle me proposa un café, je hochais de la tête pour refuser son offre. J'étais tellement épuisée, je me remis dans mon lit.
Si t'es toujours en train de lire dans mes pensées...Tu..Je pourrais me coller contre toi? Je suis encore désolée pour tout, je comprends pas, normalement quand je fais un de ces cauchemards et que je me réveille, je me réveille complètement...Mais cette fois-ci, c'était tellement violent..Je suis désolée que t'ai dû subir ma peur de cette façon...Pardon encore.....

J'ai failli tuer ma nouvelle amie, comment je pouvais ne pas me sentir coupable? Les larmes recommencèrent à couler et je plongeais ma tête dans mon oreiller...
Cette expérience était si épuisante que je m'endormie aussitôt.

Le reste de la nuit devrait mieux aller à présent...