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  Ft. Asma  Written in the Stars Se hissant d'un bond sur le rebord de la fenêtre pour observer la pluie battre les branchages qu'agitait le jardin en signe de reddition, June ne disais mot. Voilà bien des heures qu'elle rodait à la manière d'un jaguar dans sa cage, guettant les ombres venu sur glisser dans l'herbe, redressant le dos lorsque semblait murmurer les broussailles jusqu'à, finalement, se voir gonfler d'un étrange entrain à la vue d'un mouvement clair, là, tapis dans les ténèbres. L'attitude tenait presque de l'animale, typique du chat qui observait un point lumineux à l'autre bout de la pièce et pourtant, confronté à l'ennui écrasant de cette soirée, l'activité anodine qui consistait à observer l'extérieur s'était changé en merveilleuse chasse au trésor et pari interne. Un batracien. Un rat ? L'absence de nyctalopie n'aidait en rien la jeune femme mais entretenait, paradoxalement, le mystère au bout de ces mouvement dérobé derrière l'obscurité. Autour, les lumières voisines déclinaient une à une et ce fut l'extinction de celles de la maison adjacente qui indiquèrent à June l'heure tardive qui semblait pousser tout ce beau petit monde du bout de ses aiguilles. Asma rentrerait décidément bien tard... En désespoir de cause sans doute, la demoiselle à la chevelure pastel se raccrocha à l'ultime leur qui lui faisait face : La maison de Monsieur Johnson. Celui-ci habitait se... Wait. Etait-il véritablement en train d'exposer sa nudité derrière une chambre sans rideau ? Tapotant une bedaine affaissé et flasque jusqu'à... Il n'avait tout de même pas dessiné un visage dessus, si ? Et ces deux bourrelet qui s’entrouvrent comme pour jouer les bouches, cette expression de pomme de terre cuite sur le visage du vieux monsieur... Brr. Brusquement, June referme ses rideaux et jure de laver ses yeux à l'acide afin d'oublier cette vision impliquant un sexagénaire, un maquillage digne d'Harley queen, et un visage à l'encre fondu sur son ventre. « Cette vision violera mon âme durant des années... » S'était-elle entendu murmurer tout en ramassant ses genoux contre sa poitrine dans un sourire avant d'oser un regard en direction du salon et du couloir qui donnait sur les chambre. La soirée avait été tranquille, comme souvent, et si elle s'était mise en tête de taquiner Diya sur un éventuel coup de coeur, abattant sa carte du "c'est parce que tu ne m'aimes plus que tu ne me dis rien, c'est ça ?" saupoudré d'une pose digne des plus grande tragédienne, ce fut vers ses reptiles qu'elle se tourna les heures suivantes. Bien qu'elle lâcha un "Ô drame, ô désespoir" en passant devant la chambre de son beau fils et ce, pour faire perdurer la blague. Il marchait toujours droit dedans, si bien que résister à l'envie de le piquer de quelques mots savamment choisis était une tâche herculéenne. Le taquiner était si drôle ! Hélas chacun avait finit par retourner à ses occupations et si June avait conclut l'échange dans un dictame sourire, celui-ci s'effondra une fois la porte refermé sous le passage du jeune homme. La journée avait été longue, hanté par une absence qui pesait au final autant sur son beau-fils que sur elle, quoi qu'elle n'osait admettre. Alors, ramenant doucement ses genoux contre sa poitrine pour trouver un support à son visage soupirant, June contempla longuement son portable. Rien. Espérait-elle que ses prières silencieuses piqueraient le coeur d'Asma et la pousseraient à lui envoyer un signe de vie ? Peut être secrètement, il fallait l'avouer. Hélas, à défaut d'avoir le don de télépathie ou celui de kidnapper les gens par la pensée, June finit par jeter son portable sur le canapé afin de ne plus se focaliser sur les minutes passants et l'absence de messages. Elle ne pouvait décidément pas passer les prochaines heures à soupirer comme une Juliette attendant le retour de Roméo au balcon. Non. Elle songea un instant à balayer ces pétales de roses parsemé ci et là, égrainés sous l'impulsion d'une lubie soudaine et cette envie pseudo romantique de rendre le retour de sa compagne un peu spéciale. Elle était débordé, l'idée aurait pu au moins lui rendre le sourire. Hélas les heures avait passé et l’entrain que June avait noué autour de sa mise en scène digne d'un film mièvre était retombé comme un soufflet. Alors, si elle tourna longuement dans le salon, luttant contre ce pas qui la ramenait irrépressiblement à la cuisine et à un frigo qui lui faisait du charme de manière outrageuse, June finit par se laisser tomber sur son canapé dans un nouveau soupire. Manger ses émotions avec supplément chocolat n'était pas une bonne idée alors, soit. Elle goinfrerait son Varanus Cumingi. De toute manière, elle devait travailler sur son renforcement positif alors... Cliqueur en poche, Miss Lovecraft entreprit de décongelé un fond de fruit de mer et emporta le tout dans sa chambre, soufflant une à une les bougies qu'elle avait allumés quelques heures plus tôt pour tamiser l'ambiance et emplir l'air d'un doux parfum. « Stitchouiiiiille. » ... Quoi ? Oui sa merveille des Philippines s'appelait Stitch D8 Alors, posant ses fesses au sol, ouvrant son terrarium trop grand dans un doux sourire, June finit cependant par suspendre son mouvement en entendant la porte s'entrouvrir. L'espace d'un instant, elle se vit tout lâcher pour accueillir le retour de sa beauté azuré mais, au final, ce fut dans un gonflement de joue léger mais bel et bien là qu'elle reprit ses positions. C'est mort. Il faudrait acheter son sourire avec des câlins. « Il y a des restes au frigo. » Avait-elle lâché suffisamment fort lorsque la porte se referma, bien décidé à ne pas bouger dans un premier temps. Tu parles. Si elle s'efforce de garder un instant ses fesses au sol, c'est en moins d'une minute qu'elle lâche un premier soupire, presque résigné. Saisissant avec douceur son bébé varan, Miss Lovecraft finit par émerger de la chambre pour rejoindre le leader de la ligue de Themis et s'appuyer contre un mur. « De base j'avais entreprit de te faire culpabiliser sur ton retour tardif mais au final je me dis que je me contenterait de te faire les yeux doux pour avoir plus d'hippocampe dans les aquariums. Ou un bébé chèvre dans le jardin. Tu veux boire un truc ? »    | ||||
Written in the Stars Hello, Honey ~ L'eau frappe fort contre la bulle de ta moto et la visière de ton casque. Qu'est-ce qui t'avais prit de prendre ta moto ce matin plutôt que la voiture, c'est ce que tu ne cessais de te poser comme question. Il faisait un si beau soleil ce matin, comment aurais-tu pu imaginer que cela finirait en trombe d'eau. Certes, avec ton pouvoir tu pourrais faire en sorte que les gouttes ne te tombent pas dessus, mais tu étais tellement crevée que rien que de faire attention à la route te demandait beaucoup de concentration. Enfin, tu arrivas à ta maison, tu rangeas la moto dans le garage puis te dirigeas vers la porte de la maison. Vu l'heure à laquelle tu rentrais tu n'espérais pas voir quelqu'un en ouvrant la porte, même si tu connaissais le talent de ton âme sœur pour réussir à veiller tard, mais elle devait très certainement plus s'occuper de ses reptiles. Tu ne le montre pas facilement, mais cela t'attriste de ne pas pouvoir rentrer à des heures normales, tu aimerais pouvoir profiter d'un repas en famille avec ton fils et June. Tu soupires en poussant la porte tout en pensant à ça. Première chose que tu fais, tu déposes ton casque sur un meuble à l'entrée, puis tu marches jusque la cuisine, lorsque tu entends une voix venant de ta chambre qui t'indique qu'il y a des restes dans le frigo. Tu as un léger sourire, savoir que ta tendre moitié ne dort pas encore et que tu pourras profiter un peu de sa compagnie Tu fouilles dans le réfrigérateur et prend ce qu'il reste du repas de ce soir avant de le faire réchauffer dans le micro-onde. Tu n'as même pas pris le temps de retirer ta combinaison de super héros complètement trempée, ni même de faire sécher tes cheveux, inondant par la même occasion. C'est alors que la jeune Lovecraft te rejoignit pour t'expliquer son plan au combien machiavélique, tu sais qu'elle dit cela plus pour plaisanter, pourtant tu te sens coupable malgré tout, d'autant plus qu'en la voyant tu te rappelles que tu as complètement oublié de lui envoyer un message pour la rassurer et lui dire à quelle heure tu rentrerais. Tu te mords légèrement la lèvre inférieure avant de venir te rapprocher d'elle. Tu caresses doucement sa joue avec ta main humide à cause de la pluie, avant de lui voler un baiser. - Je suis vraiment désolée... Puis tu t'éloignas en entendant le ding du micro-onde, tu sortis la nourriture et pris au passage un verre que tu remplis d'eau avant de t'installer à table. - Ne t'inquiètes pas, je vais m'en sortir. Tu dois être fatiguée de m'avoir attendue aussi longtemps... Va plutôt te reposer, je te rejoindrais dans peu de temps, après avoir pris mes médicaments et qu'ils fassent effets. Malgré ton sourire avec lequel tu essaye de paraître plus énergique. On ne peut pas rater les cernes sous tes yeux en dépit de tout le maquillage que tu as mis pour essayer de cacher ça. Tu prends une bouchée des reste de lasagnes végétariennes, pendant que tu mâches ton regard se pose sur la chambre de Diya. Dort-il ? Tu hésites à aller le voir pour lui souhaiter au moins bonne nuit. Comme à chaque fois tu espères que ton absence ne s'est pas trop faite ressentir.  Jawilsia sur Never Utopia | ||||
Ft. Asma Written in the Stars Cueillant dans un fin sourire le baisé de son héroïne, June vint clore son regard avant qu'une excuse ne la contraigne à froncer un sourcil et, doucement, rouvrir ses grands yeux verts. Mmh ? Asma se détachait déjà, vint se couler dans une chaise et entama son repas sans grande conviction, aussi morne et épuisée que l'étaient les âmes en peine, errantes au bord des cimetière. Oui June avait beaucoup trop été bercé par les films d'horreur, et alors ? Cependant, si Asma semble vouloir la renvoyer au lit d'une voix qui se voulait plus énergique, ce fut un sourcil arqué qui trahit les pensés de la belle à la peau d'albâtre. Cherchait-elle un peu de solitude ou était-ce une pointe de culpabilité qu'elle détect.. Non. On avait dit pas de pouvoir June. D'un mouvement lent, la jeune femme renoua alors avec le chemin de la chambre pour reposer son varan au coeur de son terrarium et lui dispenser la nourriture promise quelques instants plus tôt. « Promis, on jouera demain Stitch.» Murmura t'elle en verrouillant le terrarium après une ultime caresse. D'une main experte, Miss Lovecraft se saisit de vêtement secs, se dirigea vers la salle de bain pour réquisitionner sans un mot deux serviettes, sa brosse à cheveux et retourna d'un pas félin auprès de sa belle dans un bâillement qu'elle ne prit pas la peine de réprimer. Dictame, l'éther au bout des doigts, la belle à la chevelure de rose foula les pétales qui parsemaient ci et là le sol pour étreindre la chevelure de sa compagne et ce, dans une serviette qu'elle pressa délicatement tout autour. Asma attraperait la Mort et si on pouvait légitimement poser la question du "est-ce que Asma peut réellement tomber malade si elle essuie une pluie glaciale sans se sécher" au vu de ses pouvoirs, il fallait croire que le geste de June tenait plus du réflexe que de la réflexion. Il lui semblait impensable de laisser Diya manger trempé, pourquoi en serait-ce autrement avec Asma ? Elle prit cependant le temps de poser les vêtements secs sur un coins de table lorsqu'elle comprit que la technique du "je les coince sous mon bras" ne tiendrait pas des heures et, tendre, finit par caler un baisé sur la tempe de l'Azurée créature. « Tu devrais y aller. Ca vous fera du bien, à tout les deux. » Un souffle, un murmure venu charmer l'attention d'Asma, June avait drapé ses propos d'un délicat sourire aux allures de tentation pour appuyer ce qu'elle percevait comme un cri du coeur. « Et puis, il vaut mieux oser que se maudire toute la nuit pour n'avoir esquissé pas un geste. » Déposant la serviette trempée sur le dossier d'une chaise adjacente pour la faire sécher, June entreprit de doucement brosser la crinière de la justicière, prenant soin de ne pas trop tirer. Elle aimait cette longue chevelure, aussi étrange soit ce constat, et si c'était sans aucun doute le regard d'Asma qui avait su faire palpiter son cœur un peu plus fort, force était de constatait qu'elle jouait toujours avec ce trésor capillaire. Aussi, ce qui démarra comme un témoignage d'affection prit doucement des airs de lubie artistique. June était-elle en train de s'essayer à la confection de nouvelle coiffure ? « Tu sais que la paperasse de la ligue de Themis, je peux la gérer hein. » Marqua t'elle finalement en dégainant l'un des élastiques qui entravait son poignet. « Et je sais que tu n'aimes pas que je pique ta fierté, mais à ce rythme là, si ce n'est pas Diya qui craque, c'est toi qui va sombrer dans un burn out total. La ligue peut survivre un jour sans toi tu sais, alors pose ton cul, demain je te fais porter pâle. Promis, Micah et moi ne ferons pas exploser New Heaven. » | ||||
Written in the Stars Hello, Honey ~ Tu ne remarquas la disparition de June qu'à son retour avec les serviettes, tellement tu étais perdue dans tes pensées. Tu appréciais ces petites attentions qu'elle te procurait, même si tu ne dis rien. Tu stoppas toutefois ton mouvement quand elle sembla lire dans tes pensées en répondant à ton hésitation. Tu déposas ta fourchette, tu avais mangé que la moitié de ton plat. - Je ne veux pas le déranger. Surtout s'il dort ou révise pour ses cours. Tu fermas les yeux pendant qu'elle brossait ta chevelure, c'était relaxant. Du moins jusqu'à ce qu'elle commence à parler du sujet qui fâche un peu et qui a tendance à te faire tiquer. Oui tu es fière, tu n'aimes pas reconnaître quand tu es dépassée par quelque chose, mais surtout tu es têtue. Tu sais que June est capable de gérer, tu l'as déjà vue même, mais ta fierté t'empêche de la laisser t'aider autant qu'elle le pourrait. Tu laissas le reste de ton repas avant de lâcher un soupir et de te relever. Tu repris au passage le contrôle de ta chevelure que tu fis légèrement voler en passant ta main dedans, tu n'aimais pas les entraver. Puis, tu pris les mains de ta chère et tendre dans les tiennes, entrelaçant tes doigts avec les siens. - Je sais très bien de quoi tu es capable. Mais je peux m'en sortir ne t'inquiètes, pas surtout que toi aussi tu as beaucoup de travail. Tu déposas une caresse sur sa joue avant de l'embrasser tendrement. De plus, j'ai confiance en toi, en revanche pour Micah... J'avoue que j'ai quelques doutes sur la maturité de notre cher cowboy... Tu finis par te décoller d'elle pour demander aux commandes vocales de fermer les volets des fenêtres, puis tu en profitas pour retirer ta combinaison, nullement gênée par la présence de ta compagne qui pouvait pleinement profiter de la vue sur ton corps. Une fois dénudée avec juste ton soutient gorge et un slip, tu enfilas les vêtements secs que June t'avait apportés. Tu te dis qu'un jour tu devrais lui parler d'où viennent ces cicatrices sur ce corps et des expériences que tu as subis jeunes. Ensuite, tu te rassis sur ta chaise, tirant au passage ta belle a la chevelure rosée avec toi pour la faire venir sur tes genoux, un fin sourire sur tes lèvres. Tu lui caressas la joue tendrement. Tu trouves ça adorable qu'elle s'inquiète autant, et ça te touche, mais tu ne veux pas qu'elle passe ses nuits à t'attendre et a mourir d'inquiétude pour toi. C'est pour ça que tu évites de trop lui montrer que tu es fatiguée même si tu sais que c c'est inévitable. - Ne t'inquiète pas. J'ai connu pire dans la vie ! De plus ça fait deux ans que j'arrive à survivre avec ce rythme, je tiendrais bon. De plus, si je me reposes demain et que tu fais mon travail. Qui s'occupera de moi ? Tu lui fis un sourire coquin avec un clin d' œil, avant de jeter légèrement la tête en arrière, ton bras sur ton front. Une pose de drama queen digne... Hé bien, de June elle-même. - Tu abandonnerais ta pauvre femme ? Jawilsia sur Never Utopia | ||||
Ft. Asma Written in the Stars « Sa maturité peut faire objet à débat mais c'est un homme en qui j'ai une confiance totale. Et puis il sait que je l'attache au bureau dès qu'il se dissipe trop donc.... » Si June aurait ouvertement pu vendre son partenaire d'aventure comme étant l'homme le plus fabuleux de tout NH, essentiellement parce qu'il avait un chapeau de cowboy et que Miss Lovecraft s'était imaginé pouvoir démarrer des combats de paint ball au premier coup d'oeil porté sur lui, June vint cependant étrangler le sursaut de sa langue et des informations qui auraient pu corrompre plus encore l'image qu'avait Asma de son Padawan en brioche. C'est vrai qu'il n'avait pas bonne réputation à ses yeux, envenimer les choses n'était pas de bon aloi. Et puis, avouons le, est-ce que Asma se souciait réellement de leur trafique d'écrevisse de combat ? Évidement que ou... Que non ! Evidemment que non. Autant taire leur ambitions plus ou moins légales et mettre en avant les bonnes action du cowboy ! D'autant plus que sa beauté Azurée ne devait pas prendre connaissance du comité d'exploitation d'écrevisse de combat et de ses Triplés (gracieusement nommé Riri, Fifi et Loulou) avant que June ne légalise les combats d'écrevisses sur port de New heaven. Mais là n'étais pas le sujet, non. J'avoue que j'ai quelques doutes sur la maturité de notre cher cowboy... ... Peut être effectivement, mais entre nous, est-ce qu'une toute petite journée suffirait au duo infernale que composait June et Micah pour dévaster l’entièreté de la ville ? Non. Le port et West heaven peut être, mais pas toute la ville, ils n'étaient pas assez doué pour ! Et comme disait le célèbre proverbe "A Asma qui dort, pas besoin de renfort" -ou un truc du genre-, c'était bien la preuve qu'elle pouvait se reposer une journée sans craindre l'apocalypse non ? « C'est une bonne patte Asma, vraiment, et il est en plein progrès ! Ce n'est pas toujours facile pour les criminel en réinsertion et tu le sais... » Marqua t'elle finalement en dégainant l'un des élastiques qui entravait son poignet. June était peut être la plus à même de commenter ce genre de cas, étant elle même issue de la criminalité de New Heaven. Et malgré sa place à la ligue, son travail intensif en prison et toute ses bonnes actions, elle peinait à trouver un apparat valorisant au yeux de bien de ses collègue Super héro. L'opinion publique l'appréciait, certes, mais clairement pas ses collègues et c'était en parti pour cela qu'elle fuyait la ligue du mieux qu'elle le pouvait, abhorrant véritablement les réunions de groupe. M'enfin. Ramenée maladroitement contre sa compagne, June s'autorisa un soupire d'aise lorsque passa sur sa joue les caresses d'Asma. Alors, tout doucement, Miss Lovecraft réajusta sa position et cala sa tempe contre la poitrine de sa beauté azurée avant de véritablement clore son regard. « Ce n'est pas une question de capacité à endurer un Rythme Asma, mais d’hygiène mentale. Tu vas faire un Burn out, et si ce n'est pas toi, ça sera ton fils. Pense à vous deux, s'il te plaît. Il a besoin de sa mère et toi tu as besoin de comprendre que tu n'es pas mauvaise dans se rôle. Prenez du temps tout les deux, il y a suffisamment de héro de confiance dans la ligue pour assurer durant un jour ou deux ton absence. Et si tu ne le fais pas pour toi ou pour lui, fais le pour moi, s'il te plaît. » Intransigeante, la demoiselle leva le voile de ses cils sur une Asma venu prendre des airs de dramaqueen et, si elle ne fit pas tout de suite le lien avec sa propre personne, ce fut un gonflement de joue léger mais significatif qui marqua la connexion avec brio. «... Et je le fais mieux que ça. C'est méchant Asma... Respecte mon ego stp...» Pfieu ! Voici qu'elle tournait la tête pour accrocher ses grands yeux vert sur les portes du frigo. Boudait-elle ? Presque, mais elle fut ramenée par les derniers mots d'Asma a son visage, venant cueillir d'un geste aussi dictame qu'éthéré ses lèvres comme pour taire ce qui sonnait presque comme une insulte. Bien évidemment que non, abandonner les gens qu'elle aimait était inconcevable. D'un mouvement tranquille, June finit par se redresser et esquissa quelque pas en direction de la chambre, se plaquant soudainement à la porte, le dos de la main contre le front, avant de se laisser glisser le long du bois dans un splendide « J'ai besoin de ce collier en perle véritable pour parer ma peau d’albâtre, je me meurs sans Asma. C'est bientôt notre anniversaire, prétend vouloir faire du shopping avec Diya wesh. Je me sens si faible Asma, tellement faible. Porte moi jusqu'à notre lit avant que le mal ne me ronge totalement. Je serais peut être morte demain soir, préfères donc tu me laisser dépérir ici, sur le sol froid de notre maison, t'ennuyant fermement autour d'une paperasse moisie, plutôt que de partager un moment plaisant avec notre enfant ? Et me parer de cadeau ? Asma ! Je meurs ! » Lança t'elle finalement avant de se laisser glisser sur le parquet, le regard clos et l'abandon au bout des membres. ... Ah bah Asma avait cherché la tragédienne en elle, et vu son état, la traîner le long de la pièce serait inneficace ; elle ne bougerait pas. Il fallait la porter ou rien 8D | ||||
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