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Benedict St Clair - Une main pourrie dans un gant de satin.

Benedict St Clair
Villain
Benedict St Clair
Messages : 26
Date d'inscription : 12/03/2019
Will Graham de la série Hannibal
BENEDICT ST CLAIR
Nom : St Clair
Prénom : Benedict
Age : 42 ans.
Groupe : Villains.
Situation maritale : Célibataire
Métier : Assistant social
Nom de super : Nobody.
etc : • Je ne bois ni ne fume, il est hors de question de perdre le contrôle de mon propre corps. • J’adore faire la cuisine. Je peux dépenser des sommes surprenantes pour cuisiner. • Benedict a déjà eu des relations dites amoureuses avec des femmes, mais celles-ci l’ont toutes quittées car il manquait de présence • Nobody était à la base une association de malfaiteurs dirigée par une demi douzaine de personnes. Ils sont morts, aujourd’hui • J’ai un diplôme de psychiatre qui n’a jamais été utilisé • J’ai  un casier entièrement vierge à un détail près : un excès de vitesse vers mes 19 ans. • Je me craque régulièrement les doigts et la nuque. • Je suis actuellement vierge.  • J’ai été baptisé dans une église dans le quartier de mon lieu de naissance • Je suis né à Durham, en Caroline du Nord • Mon nom de naissance est Benedict Wilson • Je fais de la boxe depuis mes 20 ans pour me tenir en forme, ainsi que du Tennis quoi que moins régulièrement • Je me frotte les poignets lorsque je suis mal à l’aise. Personne n’a le droit de les toucher. • J’ai appris le hacking avec Vladimir, l'un des informaticien du groupe Nobody  • J’ai débarqué à New Heaven il y a de cela 5 ans pour postuler à la Ligue de Themis, mais en l'absence de recrutement, j'ai du trouver un autre travail.


DESCRIPTION
Il est des êtres de bonne foi dans le monde. Des personnes capables de surmonter leurs difficultés, leurs limites dans l’unique but de se sacrifier pour leur prochain. Dans le but de pouvoir aider les autres à traverser ce champ de bataille qu’est la vie. Autant d’anges lancées à l’aveugle sous une pluie de balles, les ailes déployées, prêts à faire barrage de leur corps.

Et puis il y a moi.

N’en déplaise à ceux qui connaissent mon identité civile, je ne suis pas un gentil garçon. Aussi bouclée soit ma chevelure noire, aussi purs soient mes yeux bleus, aussi ensoleillé soit mon sourire : je ne suis et ne serait jamais un gentil garçon. Plusieurs raisons à ça, mais la première reste tout de même la plus importante : C’est d’un ennui mortel. La seconde étant que je déteste les gens autant qu’ils me fascinent. C’est un mélange étrange, je dois bien l’admettre, mais pourtant très réel. Mon regard bleu océan passe son temps à analyser les moindres détails de tout ce que je peux voir à la recherche de liens entre les gens, à la recherche de sens. Essayant de remplir un vide qui ne cessera d’exister en moi. Combler quelque chose qui ne fait pas sens. Comment pourrait-il me manquer quoi que ce soit ? Et pourtant c’est tout ce que je ressens. Faire du sens dans un monde qui tourne, selon moi, sur la tête.

Les gens se mentent les uns les autres, sur eux-mêmes et sur les autres. Ils se dressent eux-mêmes des œillères pour ne pas voir ce qui crève les yeux. Ils se bouchent le nez pour ne pas sentir la puanteur de l’humanité, ne pas sentir le goût de sang et surtout… surtout ne pas penser qu’ils aiment ça. Et pourtant l’humain n’est que de l’ombre pour lui-même et pour les autres, sang et os, fureur et destruction. Mais l’humain est aussi terriblement hypocrite. Il ne veut pas admettre ce qu’il pense, il ne veut pas admettre que d’autres puissent penser ainsi. Il se ment et ment aux autres. C’est dans sa nature. C’est dans ses gênes. Pourriture. Crève, pourriture.

Mais la plupart des gens qui m’entourent doivent fermer les yeux sur qui je suis. Bien que je me cache sans doute assez bien. C’est en frissonnant que je traverse les couloirs de l’école alors que les élèves me sourient et me saluent. Je voudrais les tuer un à un. C’est si grisant de voir ces gens s’enrouler dans leur médiocre hypocrisie alors que juste là se trouve quelqu’un capable de les aider. Petit à petit, les aider à se découvrir eux-mêmes. A découvrir ce dont il sont capable et ce dont il ne sont pas encore capables. Les limites qu’on se fixe et les limites que les autres nous fixent. Tout cela n’est qu’une broutille à briser. Vous êtes des animaux. Vous êtes des animaux. Et moi j’arpente la vie avec mon air de monsieur-tout-le-monde, les mains dans les poches et la tête faussement basse. Mon sourire carnassier est intérieur, mes rires frénétiques sont muets, mes soubresauts de joie sont maîtrisés.

Tout n’est que maîtrise et contrôle. Mon pouvoir sur les autres, ma puissance sur chacun. Tout n’est que mesure et calcul depuis que j’ai conscience du monde qui m’entoure. Tout n’a toujours été que question de ça, de toute manière, bien avant que je ne vienne au monde. Contrôle de territoire, de peuple, d’informations, des pensées, des richesses. Le contrôle. Le contrôle. LE CONTRÔLE. Personne n’est rien sans contrôle, parce qu’il n’existe rien sans rapport de force. Les créatures du monde sont dirigées par des rapports de force continuellement. Les faibles fuient les fort ou se font manger, les plus forts des faibles suivent les forts pour être plus puissants ensemble. C’est ainsi que le monde fonctionnait, qu’il fonctionne et qu’il fonctionnera à l’avenir. Parce que tu n’es qu’une petite merde, quelque soit la taille de tes muscles. Parce que tu n’es qu’un animal qui devra s’incliner devant le plus puissant.

Un jour je serais le libérateur de l’humanité.
Mais pour le moment, ne faites pas attention à moi.

JE NE SUIS PERSONNE.


Histoire
Tremblements. Mon cœur s’agite, mes mains transpirent, mes mains tremblent. Tremblements.  L’enivrement est total. Je fixe mes yeux trop bleus sur mes quatre écrans, eux-mêmes scindés en multitudes de points de vue. Mon souffle est court, bien que mesuré, et j’attends. Les rues sont agitées, comme souvent quelque soit l’heure de la journée. Je peux voir les passants qui passent, les badauds qui se ressemblent, les bavardeurs qui bavardent. Tremblements. C’est très bientôt. L’horloge sur le coin de mon bureau indique une heure très précise : 22 : 48 avec les secondes qui s’égrènent à côté, qui défilent comme fuyant. Encore juste un peu. Ce n’est pourtant pas la première fois que je fais ça, mais je me sens comme un adolescent qui découvre ses centres d’intérêts pour le vice, le stupre et la luxure. Doucement, je presse la pulpe de mes doigts contre mes phalanges fermées jusqu’à ce qu’elles émettent un craquement vif mais sonore. Mon sourire s’étire alors qu’un camion ralentit sur le cadre supérieur droit de mon écran. Le tremblement se calme.  « Le décompte commence. »

***

A l’origine, il eut été difficile de vraiment déceler celui que j’allais devenir. Fils de Martha et Bruce Wilson, je suis né à Durham capitale de la Caroline du Nord –enfin dans sa banlieue mais restons simples. J’aimerais pouvoir épiloguer en disant que je n’ai pas trop de souvenirs de cette époque mais la vérité est toute autre : je m’en souviens à merveilles. L’odeur des livres de ma mère, qu’elle collectionnait autant qu’elle écrivait dans ses multiples bibliothèques qui s’érigeaient le long des murs de la maison dans presque toutes les pièces –On avait même une étagère à livre dans la cuisine, à droite de la porte battante. On m’a expliqué très tôt que Martha était particulière, qu’elle voyait les choses différemment grâce à son don d’écrivaine ou quelque chose de cet ordre là. C’était les explications de mon père, fier professeur de technologie dans un collège du coin, qui ne semblaient convaincre que lui pour tout dire.

Nous avons vécut comme ça pendant quelques années sans qu’il n’y ai vraiment de soucis autres que ceux que j’ai moi-même créé. Les broutilles habituels, rien de bien méchant : quelques bagarres, blessé quelques personnes et bien que la voisine m’avait accusé de la disparition de Jake son chat siamois, il n’y avait aucune preuve. Puis dans les environs de mes neufs ans, je me souviens avoir surpris ma mère en grande conversation avec elle-même avec des enjeux très fort : Etait-elle folle ou ces hommes devant la maison étaient-ils là pour elle ? La conversation dura bien quelque chose comme une trentaine de minutes avant qu’elle ne s’effondre en larme, le bas du dos contre le plan de travail de la cuisine. Je me souviens avoir naïvement pensé que Martha était folle, comme n’importe quel crétin miniature l’aurait fait à ma place. Être un gnome particulièrement intelligent ne m’empêchait pas d’être un gnome.

Les choses allèrent en se détériorant avec le temps, les épreuves. Bientôt, Martha ne sortait plus du tout et envoyait mon père faire toutes ses courses. Le téléphone n’arrêtait pas de sonner et, quand parfois je décrochais, j’entendais son éditeur me demander de me la passer pendant qu’elle faisait de grands gestes pour que je dise qu’elle était absente avec un air terrifié. Elle parlait souvent de ces hommes qui se relayaient pour espionner ses moindre faits et gestes et les miens. Que nous étions en danger, elle et moi. Petit à petit, son délire semblait se concentrer sur moi et exclure de plus en plus Bruce. C’était comme si son existence se faisait de plus en plus flou dans son esprit, comme si elle ne pouvait plus s’accrocher qu’à moi. Je ne vais pas mentir : je n’étais pas peu fier de l’importance que j’avais à ses yeux. Bruce ne cessait de me répéter, en me bordant, que tout était sous contrôle et que tout s’arrangerait bientôt ; que je ne devais pas être effrayé. Mais je ne l’étais pas.

Puis vint ce soir sinistre ou je fut réveillé par les hurlements de ma mère. Ce n’était pas la première fois et, pensais-je à l’époque, pas la dernière. Dernièrement, elle faisait des crises dans lesquels elle voyait Bruce comme un de ces hommes qui me voulaient du mal et ce soir là les choses prirent une tournure bien plus inquiétante que d’autres. Bruce avait un peu forcé sur la bouteille et ses gestes étaient moins précis que d’habitudes. Martha était aussi paniquée et frénétique que d’ordinaire et tenait donc fermement le couteau à deux mains lorsqu’elle l’avança vers Bruce. Il ne fallut pas grand-chose de plus pour que tout change irrémédiablement. Bruce glissa en voulant reculer, perdant l’équilibre à cause de la surprise et s’agrippa au poignet de Martha qui hurla vivement comme s’il essayait de l’étrangler. La suite semble si évidente et pourtant elle était si différente de ce qu’on pourrait imaginer. Le sang ne coula pas tout de suite et il n’y eu soudain plus aucun son dans la cuisine. Bruce avait les yeux écarquillés, regardant dans le vague au niveau du visage de sa femme qui n’avait rien à envié au regard de son tendre vis-à-vis. Je me souviens de l’avoir vu s’effondrer sur elle sans un mot d’un côté ou de l’autre alors qu’elle le repoussait du buste sur le sol, conservant le couteau dans ses mains. C’est à partir de là que le sang commença à couler sur le sol, formant rapidement une flaque carmine dans laquelle Martha pataugeait l’air soudainement soulagée. Son regard venait d’ailleurs lorsqu’elle s’est dirigée vers moi avec son sourire absent pour m’attraper fermement les poignets. « Tout ira bien, maintenant. J’ai géré la situation. Tout ira bien. » qu’elle répétait encore, lorsque la police nous a séparés.

***

Les minutes s’égrènent bien vite, mais mon regard ne dévie pas de ces écrans qui me font face. Le reflet dans mes lunettes ne peut qu’à peine cacher mes yeux qui voguent d’un coin à l’autre dès la moindre activité visible. Le frisson me prend, mon souffle se coupe, la chaire de poule grimpe le long de mes bras jusqu’à secouer mon échine en resserrant ma poigne autour de ma tasse pleine de thé. 22 :52. Enfin. « Messieurs, c’est à vous. » la voix est posée, quoi que légèrement amusée, mais il est évident que personne ne l’entends. La lueur rougeoyante autour de l’embout de mon micro pour en témoigner. Je tire mon siège en avant pour allumer l'un des écrans supérieur avec empressement, celui-ci semblant receler une multitude de points de vue. De points de vue avec des armes. Mon sourire s’étire nettement, dévoilant mes dents presque trop blanches et tirant des creux dans mes joues. Tout se déroule à la perfection pour le moment. Tout est parfait.

***

Mon adolescence se fit dans le calme le plus total, je dois dire. Martha fut internée dans un institut psychiatrique à Durham et je fus placé chez des proches que je n’avais jamais rencontré avant. Sarah et Marc St Clair, qui étaient donc respectivement la sœur de mon père et son mari, m’accueillirent chez eux et furent remarquablement attentionnés envers le jeune homme que j’étais alors. Il me fut plus qu’évident dans les premiers instants qu’on attendait de moi un bouleversement certain, que je ne tardais pas à feindre pour éviter d’éveiller quelques questions idiotes et éprouvantes. Je n’avais nullement envie de raconter les détails de mon vécut au premier gamin à croiser ma route après avoir vu mon nom dans le journal.  Après quelques années, il fut décidé que je prenne le nom de ma famille d’accueil pour éviter tout problème à l’école, Sarah étant prompt à mettre la faute sur mon traumatisme lorsqu’une histoire arrivait à l’école. Comprenez, moi qui étais si studieux ? La situation était pour le moins amusante et je ne cessais de jouer à l’enfant modèle tout en poussant au plus loin ce que je pouvais bien faire avec mes connaissances et ma propre jugeote. Une belle époque pleine d’expérience qui me valut pas mal de remontrances mais aussi pas mal d’argent lorsque je devins ami avec quelques dealeurs et de racketteurs. Je n’étais pas le plus sportif, encore moins le plus musclé, mais je savais comment me servir de ma bouche et de mon esprit. Quelques bons mots sont aussi efficaces que de grandes claques.

C’est à peu près à cette période, quelques mois après mes seize ans, que je découvris mes pouvoirs d’une manière bien désagréable. Une jeune fille à peine plus âgée que moi s’était entichée de ma verve et possiblement de mes airs d’innocents. Poussées par les hormones, sans doute, celle-ci m’embrassa un soir ou nous étions seuls tout deux dans une ruelle. De son point de vue, je me suis simplement effondré après quelques secondes de baiser avec la langue, mais la vérité est toute autre : j’ai soudainement vu défiler à la vitesse de l’éclair sa vie. Je suis tombé raide, puis me retrouvait agité de soubresauts violents et incontrôlable alors que je revivais chaque minute dont elle était capable de se souvenir. C’était si douloureux, si brutale et pourtant si rapide. Un claquement de doigt et tout était finie. C’était comme sentir ma colonne vertébrale essayer de quitter mon corps. C’était comme si mon cerveau fondait au soleil pendant une journée d’Aout en pleine Californie. Je savais tout de ses pensées les plus profondes, tous ses rêves les plus impurs. Mon dégoût ne fit que gagner en intensité lorsque je la vis se masturber en m’imaginant attaché à un pilier. Grimaçant désormais d’écœurement et de douleur, je ne pu rien faire d’autre qu’attendre que le cauchemar passe. Lorsque je m’éveillais, plus tard dans la nuit, j’étais à l’hôpital et personne ne semblait comprendre ce qui m’était arrivé. Mes fonction vitales étaient normales et il semblait évident que tous mes symptômes n’étaient simplement provoqués que par le stress.  Mais je savais la réalité. Je savais la vérité. Même si je n’en comprenais qu’un bout.

S’en suivit des années d’expérimentation à côté de mes études, mes notes baissant légèrement –évidemment- suite à mon manque d’investissement dans mes cours. J’essayais, je testais différentes approches pour comprendre ce qui provoquait ces visions. Le toucher ne semblait rien faire, mais le simple fait de lécher quelqu’un suffisait à me provoquer ces crises insensées ou je voyais défiler la vie d’un autre. C’était comme la télévision en bien plus intense, définitivement plus intense. J’étais la personne, pendant quelques heures. Je connaissais son vécut, ses décisions, ses pensées. La dissociation était inévitable et je commençais alors à prendre la direction de la psychiatrie afin d’en savoir davantage sur l’esprit humain et comment appréhender ce que je voyais, ce que je vivais.

***

Les hommes se déplacent en se faisant des signes de mains, dans un code très militaire. Evidemment, je le connais. Depuis les années à regarder se genre d’opération s’effectuer, j’ai finis par comprendre ce langage des signes bien plus clair que n’importe quel langue des signes. Je vois un garde tomber dans les bras d’un des hommes sous mes ordres et je ne peut m’empêcher de lâcher un petit rire d’excitation. Tout se passe comme prévu. La partition continue, évoluant sur du papier à musique mais tout le monde connait les notes sur le bout des doigts. Et moi, maestro, je ne peut que jubiler en voyant le cortège évoluer de plus en plus proche de l’apogée de la mélodie. La fameuse envolée lyrique. C’est alors que je remarque un garde manquant à la table des joueurs de carte, probablement en direction des toilettes. Je le cherche sur les caméras et appuie sur un bouton de mon casque : « B02, cible armée en mouvement deuxième couloir est face à vous. » Ma voix est claire, mais celle qu’ils entendent est brouillée de milles façons. La réception est confirmée par un mouvement de pouce de l’homme qui s’y dirige et récupère la cible. Tout se passe comme prévu.

***

Le moins qu’on puisse dire c’est que le tracé de ma vie fut pour le moins logique. Pour moi comme pour ceux qui me prêtaient des sentiments familiaux particuliers. Ainsi, lorsque je décidais de prendre part à un cursus dirigé vers la psychiatrie, les gens comprirent que je voulais aider ma mère du mieux possible et l’aider à s’en tirer après le drame de mon enfance. Incompréhensible, mais bien pratique. Je laissais cette idée germer dans l’esprit des adultes et des responsables autour de moi. J’avais déjà lu beaucoup dès mon adolescence : dès que mon pouvoir s’est éveillé. J’avais lu des œuvres philosophiques utilisées comme base en psychanalyse moderne, tout comme des essais de chercheurs en psychiatrie. De quoi rendre fier ma famille d’accueil, sans parler de mes professeurs bien que plusieurs me reprochaient de dissiper la classe avec mes questions trop précisément hors du programme scolaire. Mais qu’à cela ne tienne, je me renseignais systématiquement une fois rentré à la maison. Internet fait des merveilles et met à disposition des tonnes et des tonnes de thèses et de papiers scientifiques à disposition pour peu qu’on ait un peu d’argent ou au moins les moyens quel qu’ils soient.

C’est à peu près à cette période ou je faisais la connaissance de Nobody, depuis le plus bas de l’échelle. On me proposait un moyen simple de faire de l’argent pendant mes études en offrant des informations à d’autres partis pour que de gros coups soient fait. Je dois bien admettre que l’idée m’a effleuré l’esprit de tout plaquer pour m’y donner à corps perdu mais… Je savais qu’un statut de psychiatre était une aide trop précieuse pour accompagner mes capacités pour laisser tomber ici. Je suis donc entré comme indicateur dans mes jeunes années, alors que je ne connaissais pas encore vraiment la vie. C’était amusant de voir comme au final ma vie n’avait été qu’une prémices à tout ceci, un tremplin vers ma condition actuelle. Comme j’étais passé d’organisateur pour des dealeurs à informateur pour de plus gros organisateurs. Au final tout se passait à merveilles : bien que souffrant du peu de sommeil, mon corps s’habitua peu à peu pour me permettre de lier mes études avec mon devoir d’informateur jusqu’à ce que je soit remarqué suffisamment pour commencer à recruter de mon côté. Je tenais à rester discret, donc mes propre recrutements s’effectuaient presque toujours dans le plus grand secret sans que personne ne voit mon visage ou n’entende ma voix. Et tout se passait à merveilles. C’est comme ça que j’ai rencontré Vladimir. Vlad72, comme il s’appelait en ligne –et Dieu sait que j’ai essayé de le convaincre de prendre un autre pseudo mais rien n’y faisait- était un membre des Nobody depuis bien plus longtemps que moi. Petit hackeur de génie, il m’avait plus ou moins pris sous son aile et avait parlé de moi autour de lui. Il savait littéralement tout sur moi, de mon adresse à mon vrai nom, mon passé et celui de ma famille : Tout. Mais Vladimir était peu prudent. Il décida de m’apprendre quelques rudiments de hacking –ne nous mentons pas, encore aujourd’hui je n’ai pas la moitié de son talent- pour que je l’aide à récolter des informations autour de nous.

C’est à peu près à cette période que je me suis proposé, au grand damne de mon sommeil, pour devenir bénévole pour la récolte de sang. Un acte de véritable bon samaritain, comme disaient mes camarades de classe : mais quand trouves-tu le temps pour dormir ? Tu ne recules devant rien pour aider les gens. Tes parents doivent être fiers de toi. Ce genre de choses, balancées comme des ordures, sans jamais le penser vraiment. La vérité était surtout que je récoltais du sang pour l’ingérer et en apprendre davantage sur mon pouvoir, comment le contrôler et comment m’en servir. Sachez qu’on peut avaler jusqu’à 5 litres de sang avant d’être malade. Je crois qu’à cette période, les choses étaient difficilement gérable. J’ai finis par redoubler mon année de médecine. Mais comme l’année passée, ma mère s’était donné la mort en se pendant avec ses draps peut de temps après l’avoir visitée pour mon 26ème anniversaire, les gens furent indulgent avec moi. C’était comme si la vie me donnait, petit à petit, tous les passe droit dont j’avais besoin pour arriver à mes fins. Ou peut-être n’étais-je pas étranger à ces passe-droit octroyés par la vie ?

***

Remontant mes lunettes avec une pression sur la branche droite, j’observe A01 désactiver l’enregistrement des caméras dans la salle de contrôle et s’y poster afin de s’assurer que personne n’alerte les autorités. Il ne bougera pas avant de devoir exfiltrer le reste des participants. Mon cœur bat à mille à l’heure, comme s’il essayait de s’envoler. Si proche de réussir. Je ne saurais jamais rester calme dans cette situation. Je détourne le regard de lui pour observer B03, B04, B05 et B06 récupérer ce pourquoi ils étaient entrés dans cette usine de prime abord : des détonateurs par vingtaines.  Pendant ce temps B01, B02 et B07 montaient la garde à chaque intersection pour s’assurer une réussite totale. Après tout, il restait des gardes. J’appuie de nouveau sur le bouton, la lueur rouge s’éteint un instant : « Ils vont bientôt se demander ce que font leurs collègues. Dépêchez vous. » Mon impatience est évidente, mais personne ne semble broncher. Ils décident de littéralement verser les détonateurs dans les sacs plutôt que de s’y prendre avec douceur. Peu malin, mais efficace. Les gardes restant jouent toujours aux cartes en se bâfrant. 23 : 07.  L’heure ou A01 dépose une carte de tarot –l’Empereur- avec une trace de marqueur sur les yeux de celui-ci. Il le scotch littéralement à la porte avant de se tourner vers les caméras à nouveau : c’est l’heure de l’extraction.

***

J’ai grimpé dans les échelons petit à petit sans jamais me retourner. J’ai littéralement écrasé mes opposants, les menant à une mort prématurée que je n’ai jamais exercé moi-même. Je n’ai littéralement jamais tué qui que ce soit de ma vie, du moins par moi-même, à cette période là. Vladimir m’embarque souvent avec lui pour l’organisation des évènements les plus importants : il me donne les plans, les accès aux caméras et aux informations personnelles des gardes ou des cibles et j’ai quelques jours pour organiser quelque chose qui tiens la route. J’ai déjà retapé deux années de médecine, mais mes notes restent dans la moyenne haute de ma promotion donc on me garde. Sans oublier la somme que je paye régulièrement pour m’assurer de rester dans les élèves. Nobody a gagné en notoriété, avec le temps et avant même que je fasse partie de sa tête. J’ai aidé à améliorer le système des dirigeants pour m’assurer de ne jamais être vus et protéger mes arrières et petit à petit, comme le petit poucet sème des bouts de pains comme un abruti, j’ai semé des cadavres dans les Etats-Unis d’Amérique. Overdose, suicide, accidents… Tout était fait pour que jamais je ne sois inquiété. Mais Vladimir était trop proche de moi. Il savait trop de choses. Je devais m’assurer qu’il ne répande rien à qui que ce soit sur son lit de mort. Je devais le faire moi-même.  Je me souviens de ce jour avec exactitude.

Je suis arrivé à son appartement le matin même, mais je ne suis pas entré. Je lui ai laissé un simple message sur sa boite mail : Ils savent. Il n’a pas cherché à comprendre une seconde et s’est assuré de tout mettre en pièce : les disques durs, les puces mémoires, tout. On a passé pas mal de choses au micro-onde à l’époque.  Puis je l’ai fais me rejoindre à la planque que nous avions mis en place ensemble. C’était à la même époque ou ma mère fut enterrée donc j’ai pu disparaitre quelque jours pour m’occuper du reste. Quand il est arrivé, il m’a beaucoup questionné : comment ils avaient remonté jusqu’à lui, qui l’avait fait. J’avais tout prévu. Je lui ai passé un enregistrement à propos de Vlad72 que j’avais légèrement trafiqué pour laissé le doute faire le reste dans son esprit. Quelques faux rapport à propos d’un certain Vladimir Erik Krakoff placé sous surveillance à partir du lendemain et il mangeait littéralement dans ma main. Je l’interrogeais donc à mon tour à propos des informations encore disponible sur Nobody dans ses bases de données diverses.

A ce moment là, il faut tout de même rendre à César ce qui est à César : Vladimir était quelqu’un d’excessivement paranoïaque malgré son pseudo stupide. Bien qu’il me livra la manière d’accéder à la plupart des informations, il m’assura que le reste était je cite : en lieu sûr. Il ne restait plus que nous deux comme dirigeant, il avait fait en sorte de protéger nos arrières du mieux possible, mais également les siennes. La colère résonna en moi avec une telle force que je tremblais. Mais il prit ça pour de l’inquiétude et commença à vouloir me rassurer en m’expliquant à nouveau les démarches qu’il avait effectué pour nous cacher de tous et me rendre le plus propre possible aux vues de la loi et de tous.

Je le tuais pendant son sommeil d’une balle dans la tête et une dans le cœur.

La vision n’était pas belle. Pas belle du tout. Et je dois admettre que je m’étais préparer à avoir les nerfs qui craquent. Mais pas aussi rapidement. J’ai vomis tout ce que je pouvais dans la poubelle pendant de longues minutes. Mon corps tremblait, mes nerfs ne voulaient pas se calmer. Malgré le silencieux, j’étais persuadé que tout le voisinage avait tendu l’oreille pour m’entendre en finir avec Vladimir. Finalement je mis le feu à l’appartement en prenant bien soin d’imiter les actes d’un tueur à gage froid et discipliné sur lequel j’avais rassemblé quelques informations. Je savais qu’il était activement recherché par la ligue de Thémis pour ses assassinats froids et calculé aux services de la pègre de quelque horizon qu’elle soit. J’emmenais la poubelle avec moi et rentrait chez moi peu après m’en être débarrassé.  On ne parla de rien de tout cela au journal du lendemain, ni celui d’après ni jamais. Et même si je savais que la police avait ouvert un dossier, je savais aussi que j’étais en sécurité après avoir récupéré la plupart des données restante de Nobody.

***

Mes lunettes ramenées au dessus de ma tête, je me dirigeais vers la machine à café avec un sourire affable et l’air peut-être un peu plus simplet que je ne le voudrais. J’ai encore peu dormir, les cernes se démarquent assez bien sous mes yeux. « Tu as entendu ? Il parait qu’il y aura peut-être l’esport aux jeux olympiques prochain ? » la discussion va bon train et les deux femmes sirotent tranquillement leur café en échangeant de longs mots. Manifestement elles ne sont pas d’accord, mais ça j’avoue que je m’en carre pas mal. Parce que si ces deux pimbêches ne parlent pas du  vol d’hier soir, c’est que tout s’est passé comme prévu. Et même si on avait perdu un homme dans la fuite, celui-ci n’avait pas été récupéré par le gouvernement. Pas de recherches, et une défaite pour les forces de l’ordre. Doucement, j’appuyais sur les touches de la machine à café pour me servir un thé au citron. « Et toi Ben, tu vas faire quoi ce weekend ? Moi je vais me perdre dans un bon gros FPS. » Je hausse les sourcils et sourit en dodelinant. « Oh tu sais, moi je préfère regarder les autres jouer… »


Capacités & équipements
Objet 1: Un changeur de voix portatif à placer contre la gorge.
Objet 2 : un téléphone différent presque tous les jours.
Pouvoir : Ma capacité mémorielle surdéveloppée pourrait être prise pour un pouvoir de Super mais ce n’est nullement le cas, bien que celui-ci ai un rapport avec la mémoire. Je suis capable, à la condition d’ingérer l’ADN de quelqu’un, de voir ses souvenirs de sa naissance au moment ou l’ADN a été prélevé.
Costume : Bien que je ne sois généralement pas sur place lors des interventions, j'use systématiquement d'un changeur de voix. Lorsque je suis forcé d'être présent d'une manière ou d'une autre, je me contente de garder le visage caché d'une manière ou d'une autre.


Derrière l'écran
Pseudo: Abycidaire
Comment nous as tu découvert: Je suis la première personne à avoir lu l'ébauche du concept du forum.
Age : 26 ans.
crédits : Bannière par Rosemary Valero O'Connell, première icone par Mlysca et dernière icone par Tetsuya Tsutsui (Paperboy de Prophecy)






Destiny
Admin
Destiny
Messages : 133
Date d'inscription : 09/01/2019
Valide !Allez sans grande surprise te voilà validé ! La fiche est longue à lire mais c'est pour mieux introduire ton fieffé badguy. Fieffé badguy qui va à coup sûr avoir un gros potentiel inrp. Allez go rp maintenant ♪

Je t'invite aller recenser ton avatar ici, ton alias si tu en as un  ici. Enfin, tu peux aller faire une demande de RP et faire ta fiche de lien. Oh et n'oublie pas d'aller recenser ton pouvoir par cette porte !
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